

Le martin-prêcheur
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Le martin-prêcheur
Assis là au bord de l’étang,
J’aspire à ce que s’arrête le temps.
La poitrine tellement compressée,
Que je n’arrive plus à respirer.
Je regarde la surface des flots,
Muet, je suis à court de mots.
Je sens la singularité qui s’emballe en mon sein,
Le vortex qui broie tout, comme un trou noir humain.
La pression intérieure est dévastatrice,
L’anomalie perverse se veut conspiratrice :
Elle me recroqueville, me compacte, j’en deviens pierre,
Dans cette eau marâtre, je pourrais couler... la surface comme bière.
La compression brise tous mes os comme des brindilles ridicules,
L’implosion ravage chaque organe, chaque tissu, chaque molécule,
Un acide puissant me ronge de l’intérieur, ne laissant qu’un bouillon chaud,
Une lave en fusion qui jaillit par chaque pore de ma


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