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La malédiction de la princesse en baskets

La malédiction de la princesse en baskets

Publié le 17 août 2024 Mis à jour le 18 août 2024 Poésie et chanson
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La malédiction de la princesse en baskets

Si les croyances limitantes et l'autosabordage m'étaient contés

Il était une fois dans un royaume non loin de là, une princesse sans réelle couronne

mais au cœur chamallow qui rêvait de la forme moderne du prince charmant. 

Un peu le profil du “Mec mortel” recherché par Diam’s à son époque casquette-baggy. 

En ce temps-là, la princesse en baskets trouvait à sa porte pléthore de prétendants, venus de tous horizons. 

Longtemps, elle se gaussa de leurs roues de pans, de leurs stratagèmes, de leurs maladresses,

n’ayant cure des egos blessés ou de la sincérité des sentiments. 

Dans son esprit, l’Unique, seul, trouverait le chemin de son cœur,  

En une scénographie parfaite, digne d’un blockbuster américain. 

Elle saurait, sentirait dès la première seconde en l’apercevant, que c’était Lui. 

Son prince mortel, celui de toute une vie, 

Celui qui donne envie de tulle et de robe blanche. 

 

A cette époque, elle ignorait encore, que le jour de sa naissance,  

Une méchante fée cynique et sans doute un peu jalouse,  

S'était penchée sur son berceau de verre pour lui jeter une malédiction... 

Chacun des princes qu’elle embrasserait se changerait en crapaud ou disparaîtrait. 

Mais en crapaud de l’intérieur, sinon ce serait trop facile. 

 

Notre princesse en baskets l’a eu son coup de foudre au clair de lune. 

Son prince au sourire extra-white qui l’a traînée dans la boue, plongée dans ses affres intérieures. 

Sans comprendre, elle a recommencé, encore et toujours à embrasser des mecs,

parfaits au début, puis cyniques, froids, manipulateurs. 

 

Pourtant, elle rencontrait aussi des princes, discrets, sincères,

amoureux, 

Trop peut-être... 

Et la Princesse s’en lassait aussi vite qu’on peut changer de paire de “Air Max”

et même encore plus vite vu le prix de ces trucs-là.

Elle ne comprenait pas ce qui clochait chez elle, se détestait souvent,

mais prenait la poudre d’escampette à la première génuflexion. 

Jusqu’à comprendre que, peut-être, Elle était sa propre méchante fée et s’était auto-maudite... 

Avec la croyance chevillée au corps, que le bonheur du cœur lui était interdit.

 

La morale de cette histoire c’est probablement,

que si nous n’y prenons pas garde,

nous devenons notre pire malédiction. 

Xoxo,

Juliette 

 

 

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Commentaires (7)

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Juliette Norel il y a 2 mois

alors je n'ai probablement pas encore assez travaillé...

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Jackie H il y a 2 mois

Il faut s'aimer soi-même d'abord pour pouvoir aimer les autres, sinon c'est perdu d'avance :
- "si quelqu'un nous aime alors que nous ne le méritons pas, c'est qu'il est trop idiot et aveugle donc méprisable"
- "si quelqu'un nous déteste, nous méprise et nous ignore, c'est qu'il sait qui nous sommes et qu'il sait que nous le méritons"

Et les gens qui fonctionnent *normalement* et qui ne comprennent pas ce qui se passe vraiment en nous en arrivent à croire *réellement* qu'en fait, nous *savons* que nous sommes *réellement* *coupables* d'avoir commis quelque chose de mal et que puisque *nous-mêmes*, nous le savons, nous croyons que *les autres* le savent aussi alors que ce n'est pas forcément le cas... donc c'est *encore pire* pour nous au final

Ils le croient parce qu'ils partent du principe que quelqu'un de *normal* se croit toujours dans son bon droit même s'il est en tort et se donne toujours dix sur dix même s'il vaut zéro *parce que* il se voit et surtout se *sait* *innocent*...

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Jackie H il y a 2 mois

Excellente cinclusion au final 🙂

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Gand Laetitia il y a 3 mois

Oui on s'auto sabote bien trop souvent par ce que l'on veut être aimée mais il faut et c'est souvent là le plus difficile s'aimer d'abord pour trouver enfin chaussure à son pied.
Mais un Prince Charmant, notre âme soeur, notre flamme jumelle existe-t-ils ? Parfois, on le cherche toute une vie sans le trouver.
Trop de lecture de conte ?
Trop de rêverie ?
Lorsque l'on est en couple et que le couple va mal, on se pose un tas de questions....

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Juliette Norel il y a 3 mois

Alors, oui, je pense qu'en tant que femmes nous avons été conditionnées dès l'enfance à un stéréotype de genre où la fin en soit c'était d'être en couple et à avoir une famille. La flamme jumelle, j'y crois fondamentalement, mais de ce que j'en comprends, nous ne sommes pas destinés à vivre ensemble...c'est impossible à gérer. C'est comme le yin et le yang complémentaires mais opposés. Il est sain de se poser des questions, c'est ne pas le faire qui est délétère

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Gand Laetitia il y a 3 mois

les flammes jumelles peuvent être ensemble si elles arrivent à faire un chemin vers soi d'abord, à travailler d'abord pour elles-mêmes, à s'aimer elles-mêmes. Je connais au moins un couple de flamme jumelle et sincèrement c'est beau

(modifié)

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