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Immobile

Immobile

Publié le 27 août 2024 Mis à jour le 18 sept. 2024 Poésie et chanson
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Mes pieds sont au sol,

Il m’est impossible d’avancer.

Mes pieds sont au sol,

Je sens l’herbe fraichement coupée et la Terre mouillée.

Il a beaucoup plu ici, c’est derniers temps.

 

Mes pieds sont au sol

Et moi je rêve de partir

Mes espoirs en guise de bagages.

 

Sous mes paupières l’espace est vaste,

Derrière mes cils bleus se dessinent des vallées, des grottes, des falaises.

J’ai la larme vagabonde, elle s’étire à perte de vue,

Là où n’y a plus de repère.

 

Errante, elle sillonne les joues, tantôt passage, tantôt barrage

Elle explore les chemins jamais encore empruntés

Elle court vite, escalade, déambule, s’évade

Le périple est long, silencieux, inconnu.

 

Où irai-je demain ?

 

Le son de ma voix glisse parfois au fond des ravins oubliés

Là où les paysages se meurent.

Quelquefois, elle fait écho par-delà les montagnes

De là-haut, la vue est à couper le souffle !

 

Ma vie en bandoulière, je cherche la destination

Je grimpe, je m’agrippe, je découvre, je fais naufrage.

 

Je pars là où ça fait mal

Je m’envole d’où l’on ne revient jamais

Je randonne les sentiers peuplés et vides à la fois

Je traine ma valise de souvenirs, je m’y accroche tel un carnet rebord.

 

Une croisière où l’on ne croise personne

Une halte à mes trousses, je ne fuis pas, je marche !

Je suis le vent, l’eau qui ruisselle, les oiseaux migrateurs qui murmurent la voie.

 

Les brides de mon sac à dos entaillent ma chair, mais je ne sens rien.

J’y ai mis à l’intérieur une boussole qui ne m’appartient pas.

Je perds le Nord, mais le soleil ne disparait jamais sous les nuages

Il est uniquement masqué.

 

Mes pieds sont au sol, il a beaucoup plu ici

Mes pieds sont au sol, mais je suis partie

Mes pieds sont au sol, mon cœur en voyage.

 

Image : https://www.madame-oreille.com/faire-un-beau-noir-blanc-sous-photoshop/

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Commentaires (4)

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Erwann Avalach il y a 24 jours

Bonjour Madé Ame ,
J'aime particulièrement ce passage :

Sous mes paupières l’espace est vaste,
Derrière mes cils bleus se dessinent des vallées, des grottes, des falaises.
J’ai la larme vagabonde, elle s’étire à perte de vue,
Là où n’y a plus de repère.

Errante, elle sillonne les joues, tantôt passage, tantôt barrage
Elle explore les chemins jamais encore empruntés
Elle court vite, escalade, déambule, s’évade
Le périple est long, silencieux, inconnu.

(modifié)
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Madé Ame il y a 24 jours

Merci beaucoup de le partager avec moi. Je suis toujours touchée lorsque mes mots font écho chez une autre personne 🙏🏻

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Gand Laetitia il y a 3 mois

mon coeur en voyage, c'est beau

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