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Chapitre 28

Chapitre 28

Publié le 24 mai 2024 Mis à jour le 24 mai 2024 Humour
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Chapitre 28

Vendredi 26 avril 2022

Ce soir c’est le week-end. Deux jours entiers où Rick et moi n’allons pas nous quitter d’une semelle. Deux jours aussi où je n’écrirais pas en cachette sur mon ordinateur. Depuis lundi j’ai déjà pris l’habitude l’après-midi, de me mettre à pianoter sur mon clavier pour raconter mon histoire avec mon Surimi. Deux, c’est aussi le nombre de chapitres que j’ai terminé. Je veux en écrire un peu plus avant de demander son avis à Rick, puis Aurélie et mes parents. J’ai aussi pris l’habitude de lire à Surimi tout ce que j’écris, juste pour avoir son aval sur l’histoire. J’essaye d’ajouter quelques détails fictifs ici et là, et de fondre dans les paragraphes des vrais moments de ma vie. Ecrire sur ma dépression me fait un bien que je n’aurais jamais imaginé. A croire que Rick a raison. Ca a un effet thérapeutique. Extérioriser m’aide à aller encore mieux. Je sens que j’ai dévié de route et j’emprunte maintenant la voie de la guérison.

Il est presque dix-neuf heures et Rick entre en clamant bien haut « qu’il est là. »

— Moi aussi je suis là, je réponds depuis la cuisine.

Effectivement, je suis devant le plan de travail à éplucher des pommes de terre. En même temps, j’écoute de la variété avec mon enceinte connectée et me dandine discrètement avec le couteau dans la main.

— Ce soir, nous mangeons léger. J’ai choisi de faire un gratin dauphinois.

— En effet, très léger, se moque Rick en posant ses affaires.

Il me rejoint et voit le bazar qui traine sur mon plan de travail.

— Je sais, j’ai des lacunes en organisation dès qu’il s’agit de cuisiner. Mais l’essentiel c’est que ce soit bon.

Rick sourit sans commenter et m’embrasse affectueusement sur les cheveux.

Le soir, nous nous installons sur le canapé avec nos assiettes sur la table basse devant la télévision.

— J’ai hâte d’être à lundi pour revoir le Docteur Tortilini. Et j’ai encore plus hâte d’avoir son accord pour retourner travailler. Je crois que je suis passée de loukoum à pile. Tu en penses quoi ?

Il rigole et me confirme que j’ai un regain d’énergie depuis plus d’une semaine.

— Et je compte les jours avant d’aller chercher Tarama. Je suis impatiente de la présenter à mon p’tit chat. Il reste précisément onze jours. Laisse-moi calculer…

Je bouge mes doigts en comptant.

— Dans onze jours, ça tombera un mercredi. Je pourrais aller la chercher ce jour-là et quinze jours après, bébé chou rencontrera son âme sœur.

Mes yeux brillent d’enthousiasme à l’idée de les voir nager tous les deux.

— Tu as bien compris qu’ils ne feraient pas de petits ? Quand je t’écoute j’ai comme un doute…

— Il paraît que dans la vie rien n’est impossible. Il suffit d’y croire.

— Laisse-moi deviner, tu crois encore au père Noël et à la petite souris ?

— Un peu que j’y crois. J’ai gardé mon âme d’enfant et j’espère bien ne jamais la perdre.

 

Samedi 27 avril 2022

27/04/2022

Cher journal,

Il est tôt. Tout juste huit heures. Rick dort encore, alors que je tournais dans le lit depuis trop longtemps avec les yeux grands ouverts. Alors je me suis levée et j’ai pris mon carnet et ma trousse. Je viens de dessiner un soleil, un rond jaune avec des rayons orange. Il n’est pas très beau, mais il donne un peu de couleurs à la double page.

Je referme mon stylo à encre bleue et en prends un autre pour écrire en violet.

Hier, j’ai avoué à Rick que j’avais recommencé à écrire. Comme je le craignais, il veut lire. Maintenant, là, tout de suite. J’ai dit un NON ferme. Il n’a pas insisté mais m’a déjà prévenue qu’il reviendrait à la charge. Dans les deux premiers chapitres j’ai raconté comment je suis passée de la joie et du bonheur aux méandres de la dépression et de ses idées noires. J’explique aussi comment j’ai développé certains de mes défauts. Par exemple, ma radinerie. A quel point j’étais généreuse et combien Mickaël en a profité. Jusqu’à ce qu’un jour je dise « stop » et arrête de dépenser sans compter pour lui. Sauf que ça a empiété sur mes propres achats. J’ai arrêté d’acheter. Trouvant tout futile. Sans aucun intérêt. Avant j’étais matérialiste. Avant…

Avec le recul et à force d’y penser, je crois que notre histoire a commencé à battre de l’aile lorsque mes parents m’ont acheté l’appartement. En quelques semaines je me suis presque retrouvée à la rue. Les locations étaient hors de prix et je ne trouvais pas de nouveau logement. J’attendais que Mickaël me propose de venir chez lui. Il avait un deux pièces, avec une grande salle et une chambre. J’aurais participé au paiement du loyer. Et je me serais forcée à faire un grand tri dans mes affaires pour ne pas arriver avec trop de choses chez lui. J’attendais qu’il fasse un pas vers moi. Qu’il m’ouvre sa porte. J’ai attendu. J’attends encore… Aurélie m’avait bien proposé de venir chez elle, mais elle n’avait qu’un studio elle aussi. Et elle devait ouvrir et refermer son canapé chaque jour pour s’en servir comme d’un lit. Elle était prête à restreindre encore plus son espace de vie pour m’accueillir. Et pendant ce temps, Mickaël qui avait bien assez de place pour… Alors quand mes parents m’ont fait visiter le dupleix et qu’ils m’ont annoncé qu’il était à moi, j’ai d’abord cru à une plaisanterie. Puis je leur ai râlé dessus : mais vous êtes malaaades ! Ca a dû vous coûter une fortuuune ! Et c’est beaucoup trop grand pour moi ! Je risque de me perdre rien qu’en montant à l’étage !

Mais ils n’en démordaient pas. J’ai investi les lieux. Forcément, Mickaël l’a su… Et il m’a tout de suite demandé quand il pouvait venir s’installer. Mes yeux ont failli me sortir de la tête et un cri suraigu a manqué m’échapper. Il croyait qu’il pouvait s’incruster chez moi après m’avoir laissé à la rue avec mes valises ? Il s’est justifié en se servant des arguments financiers. Je n’allais pas avoir de loyer à payer. Ce qui signifiait que s’il venait vivre avec moi, il n’en paierait plus non plus. Et puis il y avait bien assez de place pour nous deux. Mais bien sûr ! Alors, contre toute attente… j’ai dit un gros NON ! En déblatérant tout un tas de raisons. Que j’avais besoin de mon espace. Que mes parents me l’avaient acheté à moi et pas à nous. Et qu’il n’allait pas venir habiter chez moi juste pour ne pas payer de loyer. Et c’est lui qui me reprochait d’être devenue radine ? Non mais il se moquait de moi !

— En pleine écriture ?

Je referme le carnet en entendant Rick.

— J’avais quelques petites choses à noter.

— Tu vois que tu arrives à écrire. Il suffisait juste de relancer la machine.

Il vient poser ses mains sur mes épaules alors que je remets le capuchon à mon stylo.

— Dis-moi, ça te pose un problème que je sois d’une famille plutôt aisée ?

En riant, il s’assoit à côté de moi, étonné que je lui pose une telle question dès le matin.

— Ca ne me pose pas de problème. Je m’en fiche. Tu as la famille que tu as, avec les moyens qu’elle a. En quoi ça devrait être un problème ?

J’hausse les épaules.

— Tu ne me considères pas comme une enfant gâtée j’espère.

— Absolument pas. En plus on ne peut pas dire que tu vives dans le luxe et que ton appartement déborde d’or et de diamant. Tu as juste assez de meubles pour qu’ils se battent en duel.

— J’aime que l’espace soit libre. Ca me libère l’esprit. Et puis mes meubles viennent de chez Ikea.

— Ikea est une très grande marque, se moque Rick. Puis la situation de tes parents c’est une chose, la tienne en est une autre.

— S’il ne m’avait pas acheté ce château, j’aurais continué à payer mon loyer. Ca m’aurait très bien convenu. Lili aussi a des parents qui gagnent bien leur vie. Nous avons la chance de n’avoir jamais manqué de rien.

— D’ailleurs, quand est-ce que tu organises une rencontre ? Depuis le temps que tu me parles d’elle tous les jours, j’aimerais connaître l’énergumène.

Il a raison, il est temps qu’ils fassent réellement connaissance. Aurélie en sera ravie elle aussi.

 

Lundi 29 Avril 2022

Onze heures vingt. Je suis assise dans la salle d’attente du Docteur Tortilini. L’étagère est toujours en place et l’aloé véra est aussi belle que les dernières fois que je suis venue. Pour une fois, elle n’a que trente minutes de retard. J’imagine que c’est un bon présage.

— Bonjour Madame Laurent. Comment allez-vous ?

— Ca va, je dis en souriant de toutes mes dents.

— Oh, c’est une bonne nouvelle.

Mon sourire doit être contagieux puisqu’il se calque sur son visage.

— Vous m’avez fait un arrêt de maladie et je devais revenir vous voir la semaine prochaine pour le prolonger. Mais il s’avère que je me sens vraiment mieux et j’ai envie de reprendre le travail.

— D’accord.

Elle tape vite sur son clavier. Je suppose qu’elle note que je vais mieux.

— Alors peut-être que je pourrais reprendre dès la fin de mon arrêt.

— Pourquoi pas ? Il vous faudra juste rencontrer le médecin du travail pour qu’il confirme votre aptitude à reprendre.

J’ouvre des grands yeux, estomaquée.

— Que je suis apte ? Mais évidemment que je le suis. Ma dépression ne m’a fait perdre aucune capacité.

— Bien-sûr Madame Laurent, je ne doute absolument pas de vos capacités. La loi dit qu’après un arrêt maladie supérieur à trente jours, il est nécessaire de faire une visite de préreprise avec la médecine du travail.

— Ah bon… Et il peut juger que je suis inapte à reprendre mon poste ?

— C’est une éventualité. Mais si vous vous sentez mieux et prête à retravailler, je ne pense pas qu’il s’y opposera. Il peut vous proposer un aménagement d’horaires. Une reprise à mi-temps thérapeutique. Il existe plusieurs options. L’important étant que votre retour au travail se passe le mieux possible.

— Très bien. De toute façon je suppose que je n’ai pas le choix…

Le Docteur Tortilini me sourit et me questionne sur le déclic qui m’a fait reprendre ma vie en main.

— J’ai acheté un poisson. Vous souvenez-vous que je vous en avais parlé au début du mois ?

— Je me souviens.

— Il m’a permis de faire une rencontre. J’ai de nouveau quelqu’un dans ma vie.

Ma généraliste sourit encore plus. Elle a l’air réellement contente pour moi.

— J’ai aussi recommencé à écrire. Ca me fait un bien phénoménal. J’arrive à lire aussi, depuis plusieurs semaines. Et je sors très souvent. Tous les jours à vrai dire.

— Mais c’est génial, commente mon médecin sans cacher sa satisfaction.

— C’est pour ça que je souhaiterais retourner au travail. J’ai envie de retrouver mes habitudes, j’ai passé assez de temps à me reposer.

— Je comprends bien. Mais vous êtes obligé de passer par la médecine du travail. Ce sera juste une formalité.

— D’accord…

Je profite de la consultation pour parler au Docteur Tortilini de mon souhait de reprendre mes études.

— Oh, c’est très bien que vous recommenciez à faire des projets. Dans quel domaine aimeriez-vous étudier ?

— Toujours dans les métiers du livre. J’aimerais retourner à l’université, pour pouvoir passer le concours et devenir bibliothécaire.

— Vous m’avez souvent dit que les livres faisaient parti intégrante de votre vie.

— Je suis une amoureuse des livres, je clame en souriant. Les pages, le papier qui glisse sous les doigts, les histoires… Les livres sont des vrais trésors.

— J’approuve. Je suis moi-même une grande lectrice, me confie ma généraliste.

Lorsque je sors du cabinet, je m’empresse d’appeler mes parents.

— C’est moi Papa. Bon, je sors du médecin. Et je… allo ?

— Bichette ! J’ai mis le haut-parleur pour t’entendre. Ca va ? Comment s’est passé ton rendez-vous ?

— Je dois rencontrer le médecin du travail pour qu’il accepte ma reprise. Une histoire d’aptitude, après un arrêt supérieur à trente jours consécutifs blabla.

— Oh.

— Je vais être contactée directement pour avoir la date et l’heure de mon rendez-vous. Et puis voilà…

— Tu feras des beaux sourires au médecin en lui chantonnant que la vie est belle et ça va passer comme une lettre à la poste !

— Maman, la poste n’est plus ce qu’elle était… Souvent le courrier est perdu ou volé.

— Je suis certaine que tout se passera bien.

— Moui. J’aurais aimé reprendre directement, sans avoir à me soucier d’un autre rendez-vous.

— Ca va bien se passer, soutient ma mère. Dis-lui toi aussi que ça va bien se passer.

J’entends la voix de mon père qui me confirme que tout se passera bien. Ils me font rire tous les deux.

— Et mon petit Surimi, comment va-t-il ? Sa copine arrive quand ?

— Dans huit jours. Je crois que je vais organiser une fête pour l’occasion. Je suis surexcitée dès que j’y pense !

— Nous serons invités j’espère.

— Bien-sûr. Et nous mettrons un peu de champagne dans l’eau de Surimi pour le faire participer. Après il va nager en biais.

Je rigole de ma propre bêtise en montant dans ma voiture et mes parents rient avec moi.

 

Mardi 7 mai 2022

Dans la salle d’attente de la médecine du travail, je tire doucement sur ma jupe droite qui m’arrive à peine aux genoux. J’ai mis un tailleur, en espérant que ça m’aidera à faire bonne impression. Rick était amusé de me voir passer autant de temps à me maquiller. Apparemment, je n’avais pas besoin de tout ça. Mais plus j’aurais bonne mine, plus je mettrais de chances de mon côté.

— On dirait que tu vas passer un entretien d’embauche.

— C’est presque le cas, je précise en mettant mes boucles d’oreilles.

— Liloo, tu vas voir un médecin.

— Pour qu’il note sur un papier que je suis apte à reprendre mon poste. C’est important. Je ne peux pas arriver complètement négligée avec un teint de zombi.

J’ai pris soin de faire onduler le bas de mes mèches blondes pour leur donner un léger mouvement de vague.

— Bon, voilà, je dis en tirant sur le bas de ma veste. Je suis belle ?

— Magnifique, peut-être même un peu trop. Je suis presque jaloux.

— Oh… je fais en venant m’asseoir sur ses genoux. Tu ne vas pas me faire une crise alors que je te laisse faire des papouilles à Surimi sans broncher ?

— Je ne le papouille pas, se défend Rick.

— Oh oh, si je t’ai vu, plusieurs fois, tu le tripotes !

— Mais pas du tout. J’établis un contact.

— Mouais, c’est ce que tu dis. Mais je vois bien que mon poisson te plait. Mais c’est MON Surimi. Et je resterais toujours la première humaine dans son cœur. Puis moi aussi je vais faire des avances à Bubulle et Coco, tu vas voir.

Il pouffe de rire en m’embrassant sur la joue et en réajustant mes cheveux.

— Bon, j’y vais, dis-je en sautant sur mes pieds.

— Madame Laurent ?

— Oui, je réponds en attrapant mon sac pour me lever.

Le bureau est petit et peu accueillant. Le médecin est une femme d’une trentaine d’années avec des cils et des ongles exagérément longs.

— Alors, qu’est-ce qui vous amène ?

— Je veux reprendre mon travail.

Après y avoir trop pensé, aller droit au but m’a paru la solution la plus simple.

— Vous avez été arrêté combien de temps ?

— Plusieurs mois. Depuis mi-novembre. Et mon arrêt s’arrête après-demain.

— Hmm, vous étiez arrêté pour quel motif ?

— Dépression. Je suis tombée au fond du trou et ça été compliqué. Mais je vais beaucoup mieux, je m’empresse d’ajouter en souriant.

Elle prend des notes et je suis curieuse de savoir ce qu’elle tape sur son ordinateur.

— Vous travaillez dans quel domaine ?

— Je suis agent de bibliothèque. Au boulevard Voltaire dans le 11ème arrondissement de Paris.

— Votre poste vous plait ?

— Enormément. Même si je souhaite évoluer dans ma carrière et projette de reprendre mes études pour passer le concours de bibliothécaire.

Est-ce que j’en dis trop ? Pas assez ? Je ne sais pas. Dans le doute je lui raconte ma vie.

— J’adore lire et le contact avec les gens. Conseiller le public sur les lectures, découvrir leurs coups de cœur, échanger avec eux sur certains passages de livres que j’ai moi-même beaucoup apprécié, c’est toujours un plaisir. J’ai également la chance d’être dans une équipe qui s’entend bien. Il y a une bonne ambiance entre nous.

Faut-il que j’arrête de parler ? Après tout, ces détails sont-ils vraiment importants ?

— Vous souhaiteriez reprendre avec des adaptations, en tenant compte de votre fragilité ?

— Je ne me sens absolument pas fragile. Tous ces mois m’ont permis de retrouver la forme et je n’ai pas l’impression d’avoir besoin d’être ménagée. Mais si vous estimez que mon poste doit être adaptée pour mon bien-être et que je fasse une bonne reprise, j’écouterai vos conseils.

A onze heures trente-deux je sors du bâtiment de la médecine du travail et j’appelle Rick immédiatement.

— Je peux retourner au travail vendrediiii, je m’écrie en sautillant presque sur place.

— Génial ! Ca s’est bien passé alors.

— Elle me fait reprendre seulement le matin. Du lundi au mercredi et le vendredi. Je suis trop contente.

En marchant jusqu’à ma voiture je m’égosille sans pouvoir me retenir.

— Je vais retrouver mes collègues. Et mes rayons. Et mes livres. Et cette ambiance de bibliothèque que j’affectionne. Et mes petits étudiants qui ont l’habitude de me voir à l’accueil. Ceux qui me demandent souvent des conseils pour leurs prochaines lectures.

— Je suis content pour toi, rit Rick. Mais fais attention de ne pas te cogner la tête en touchant le plafond. Je sens que tu ne touches plus terre.

Il a raison. Je suis sur mon petit nuage et raccroche pour conduire jusqu’à chez moi.

A peine rentrée, à cloche pied avec une chaussure à la main, je sautille comme souvent jusqu’au salon.

— Bébé chou ! C’est officiel, maman va reprendre le travail !

 

 

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