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Longue vie aux farouches ✊

Longue vie aux farouches ✊

Publié le 14 avr. 2021 Mis à jour le 14 avr. 2021 Entrepreneuriat et start-up
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Longue vie aux farouches ✊

Nouvelle uptopique "Rendez-vous céleste" : Les dessous de la création

Ce billet de blog est spécial pour moi. Je souhaite te partager, cher lecteur, chère lectrice, la fierté qui m’habite à découvrir qu’une de mes nouvelles est lauréate d’un concours d’écriture. Début janvier 2021, j’ai répondu à un appel de récits positifs, lancé par le collectif Dixit.net. Il s’agissait d’écrire un récit utopique à l’horizon 2030, présentant de nouvelles perspectives pour notre société. C’est là que les farouches entrent en scène !

Je vais te partager quelques clés qui ont nourri mon inspiration.

Lire la nouvelle sur Dixit.net (7 min)

L’héroïne est-elle farouche, ou bien ne l’est-elle pas ? Est-elle farouche entrepreneuse, telle une guerrière orgueilleuse, ou bien ne se laisse-t-elle pas approcher, tel un animal sauvage, non apprivoisé, libre ? L’ambiguïté de cet adjectif me touche. Lorsque l’on joint les deux sens au lieu de les opposer, j’y perçois à la fois une grande force de vie et une humble liberté, dans la responsabilité.

Les farouches sont les nouveaux barbares, au sens de ceux qui contreviennent aux usages communs. Les 100 barbares est un collectif d’optimistes, qui veut changer le monde positivement, le faire basculer hors des règles du jeu actuel, sans chef, respectant les envies de chacune et chacun. Plutôt que de faire du networking de masse, des diners barbares permettent à toutes et tous de rencontrer de nouvelles personnes en faisant tourner les hôtes. C’est le "moins, mais mieux" du relationnel professionnel, si tant est que la distinction pro/perso ait encore du sens.

Le format de la réunion des farouches est inspiré d’une pratique hebdomadaire « Share & Care », à laquelle j’ai régulièrement l’occasion de participer avec la tribu d’Officaire. Cette tribu réinvente au quotidien le coworking, suivant des principes d’autogestion, d’authenticité et d’alignement des énergies autour de causes communes. Ces principes sont ceux des organisations opales (cf. collectif Open Opale et le livre "Reinventing Organizations" de Frédéric Laloux), qui m’inspirent le prolongement de l’expérience dans un « éco-work-incuba-lobby » fictif au sein de l’hôtel de ville de Paris.

J’ai travaillé deux ans et demi à l’Autorité des Marchés Financiers, d’où mon envie de mettre en scène ce lieu emblématique de la finance. L’institution est aujourd’hui tiraillée, à mon sens, entre l’envie des agents publics d’assurer le respect des règles du jeu, et la mandature à promouvoir la place boursière de Paris, dans une culture à dominante néolibérale : paradoxe avec son lot de dilemmes. L’idée de convertir le Palais Brongniart, ex-bourse de Paris, et l’AMF en « re-pairs » citoyens me plait beaucoup. C'est à la fois un pied de nez, et un encouragement aux belles personnes que j'ai rencontrées à transcender leur vision de leur mission de service public.

Je suis fasciné par les étoiles, les galaxies, et les mystères de l’univers. L’idée d’apercevoir la Voie lactée en plein Paris me fait rêver, d’autant que la terrasse au 8ème étage de l’AMF offre une splendide vue sur les toits de la ville. Le concept du réseau social, « La galaxie », met en avant un des projets des écoworkeurs. Initialement « Social d’après », maintenant « Pronoïd », le service aide les gens à reprendre le contrôle de leur vile social. Une invitation à partager les rencontres enrichissantes de la semaine vient alimenter un graphe social, permettant de partager ses plus belles rencontres à son entourage.

Je présente également un élément de décor inspiré d’un projet courageux, celui de transformer des lieux vides en lieux de vie multiculturels. Cet immeuble colocatif est inspiré de l’association Caracol qu’il me tarde de visiter.

Pour terminer, je remercie chaleureusement Agathe Chapalain, qui fait partie de mes amis de la tribu Open Opale. C’est elle qui m’a indiqué ce concours de nouvelles, croyant en mon talent d’écriture. J’ai certainement projeté quelques traits de sa personne sur mon héroïne, prénommée Agathe, comme par hasard 🤭

Je suis curieux d'avoir tes commentaires sur cette nouvelle, ça tombe bien c'est maintenant possible d'en déposer sur Panodssey.

Et maintenant ?

Mon projet Néorécits prend forme. Je fais le voeu qu'il alimente l'énergie de ce mouvement naissant des farouches.

La mission : cocréer des imaginaires pour mettre en mouvement vers des futurs désirables.

Cocréer, car seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin,

des imaginaires, car homo sapiens utilise le sens et les émotions pour guider ses actions,

pour mettre en mouvement, car la vie est un processus chaotique fertile et poétique,

vers des futurs désirables, car rêver de nouvelles utopies donne la force de les bâtir.

Le premier produit sera un roman utopique d'anticipation, invitant à imaginer ensemble de nouveaux récits positifs. Crowdfunding et parution pour l'automne, accompagné d'une nouvelle dont vous êtes le héros. Stay tuned 😊

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