"Si je ne t'ai pas, personne ne t'aura"

Prologue "Si je ne t'ai pas, personne ne t'aura!"

Publié le 6 avr. 2024 Mis à jour le 12 nov. 2024 Biographie

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"Si je ne t'ai pas, personne ne t'aura"

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Prologue "Si je ne t'ai pas, personne ne t'aura!"

Juliette Norel

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Je m’appelle Juliette, j’ai 29 ans et de l’extérieur ma vie pourrait paraitre parfaite. En tout cas, d’une jolie normalité. J’ai une adorable petite fille, solaire, rieuse et en bonne santé, un mari tout neuf, une alliance brillante à mon annulaire gauche, et je m’efforce à tout prix de cadrer à l’image d’Epinal que je vous renvoie. Celle que j’aimerai voir me sourire dans le miroir. Et pourtant...

Pourtant, la vie que j’ai construite, de toutes pièces malgré la noirceur qui me colle à la peau depuis que ma peau existe, vole en éclats sans que je ne puisse rien faire d’autre qu’en compter les fragments.

Tout m’échappe et là tout de suite, je n’ai pas envie que ce soit déjà le matin. Pitié ! dites-moi que la nuit est encore d’encre, dehors, qu’il me reste du temps pour écouter le

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Préambule "Si je ne t'ai pas, personne ne t'aura!"

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Chapitre 2: Les murailles perçées

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Commentaires (4)

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Jean-Christophe Mojard il y a 8 mois

Un prologue qui ne présage rien de bon pour Juliette. L'impression de filer sur un chemin monochrome à l'odeur âcre d'un bitume frais dont on aperçoit le mur en travers de la route.

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Juliette Norel il y a 8 mois

Oui...Il peut y avoir des périodes troubles, dures, violentes... Mais c'est souvent dans l'obscurité la plus dense que l'on perçoit mieux la lumière au fond de soi, non?

Jean-Christophe Mojard il y a 8 mois

Absolument. La lumière n'existe que par son opposition aux ténèbres.
D'ailleurs, l'amour, le grand, ne peut exister que dans la détresse d'un amour passé. Certains sont plus destructeurs que d'autres, mais ils sont des leçons pour trouver le sentier qui fait danser les flammes jumelles.
Il est vrai que le fil rouge pour se rejoindre peut être ténu, mais il est toujours là. Parfois, il faut un regard extérieur pour le voir, car nous restons classiquement aveugle à ce qui nous concerne.