"Si je ne t'ai pas, personne ne t'aura"

Chapitre 1 : La toile d'araignée

Publié le 17 juil. 2024 Mis à jour le 12 nov. 2024 Biographie

25 min

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Chapitre 1 : La toile d'araignée

Juliette Norel

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C’est comme une menace qui enfle et se rapproche inexorablement. Une ombre masquée qui semble me savoir par cœur, connaître ma famille de l’intérieur, qui paraît nous observer au sein même de notre intimité et se niche au creux de cette fragilité que je croyais pourtant avoir appris à dissimuler, depuis longtemps. Les coups semblent pleuvoir de toutes parts, à travers mes écrans ; aucun logiciel, aucun anti-virus ne vient à bout de cette infestation numérique. A chaque fois que je pense avoir gagné, avoir éliminé cette gangrène ou au moins, l’avoir mis en quarantaine, les messages reprennent de plus belle sur le téléphone qui ne quitte presque jamais. Le danger semble me suivre comme mon ombre et n’a même pas le courage de dévoiler son nom.

Ce matin, durant ces quelques minutes

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Commentaires (10)

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Juliette Norel il y a 10 mois

dans l'art et la manière de la plus perverse des manipulations...celle qui grignote à l'intérieur

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Jean-Christophe Mojard il y a 10 mois

Les pervers narcissiques sont des grainetiers plus que des jardiniers. Ils n'ont aucun jardin, aucune serre. À leur proximité, nulle fleur ne peut éclore, faire éclater sa corole et diffuser son parfum. Ils ne sèment que des graines et ne germent de leur travail insidieux que des ronces qui s'enroulent autour des cœurs de leurs victimes.

Juliette Norel il y a 10 mois

c'est pour ça que Juliette doit trouver en elle la force et la résilience pour extirper sa Fleur de ce désert aride aux lacs de fiel

Jean-Christophe Mojard il y a 10 mois

À suivre, avec intérêt.

Juliette Norel il y a 10 mois

merci Jean-Christophe🙏🏼🌹

Jean-Christophe Mojard il y a 10 mois

Merci à toi. Au plaisir de découvrir, de lire. Et merci pour toutes les juliettes. C'est le genre de récit qui peut porter, loin.

Juliette Norel il y a 10 mois

...suis hyper touchée 🦋

Jean-Christophe Mojard il y a 10 mois

Bon sang, j'ai l'impression de retourner 30 ans en arrière. Un temps où j'étais la Johana d'une autre Juliette. Une énième au milieu d'innombrables. L'histoire débute ici, mais elle est terminée pour l'autre. Terminée avec une fin heureuse.

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Juliette Norel il y a 10 mois

Tant mieux pour cette autre "Juliette" ! Elles ont parfois besoin de l’épaule et du sourire d’une "Johana", parce qu’elles oublie, souvent, à quel point elles sont fortes, derrière leur image de poupée ou d’héroïne shakespearienne.