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Page 9 - Reprendre la plume

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Publié le 5 sept. 2024 Mis à jour le 5 sept. 2024 Développement personnel
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Page 9 - Reprendre la plume

Je me réveille doucement d'une longue nuit d'errance hors du monde. Cela fait plus de deux mois que je n'ai rien écrit. Rien dont je puisse être fier. Ce désert littéraire, je le dois à mon besoin de déconnexion annuelle.

La déconnexion a du bon, elle nous rapproche de l'essentiel. Elle nous relie aux gens qui nous entourent, nos enfants, nos amours... Tout en nous éloignant des autres, ceux-là que l'on ne voit pas, que l'on croise simplement au détour d'un réseau, d'une ruelle, d'un message, d'un appel... Se déconnecter du monde c'est se reconnecter à soi, et à ce qui compte vraiment. C'est oublier l'image et se traîner en jean/t-shirt à travers la maison, mal coiffé, pas rasé, et se vautrer dans le canap, devant la télé, jouer à la console, lire un livre ou deux, puis bouffer des pâtes maintes fois réchauffées. C’est laisser la Terre tourner et observer sa révolution sans vraiment y prendre part. Et puis, de temps en temps, lancer un dé, jouer au ballon, sauter par-dessus les vagues et se marrer avec la petite tout en éclaboussant le grand. Descendre un tobogan… C’est vivre simplement, pour oublier, mais sans oublier.

Car on ne cesse jamais de penser à ce qui nous effraie. On compte les jours, les heures, qui nous séparent de la date butoir. Du jour J, où l’amour fera sa valise pour un long séjour à l’hôtel des blouses blanches. Le genre d’endroit où l’on sait quand on y va mais jamais quand on en revient. Si l’on en revient… Le doute, l’incertitude, la peur, sont des piétineurs d’inspiration. Les histoires, les poèmes, étouffent en silence dans le cœur de l’auteur qui a la tête ailleurs. Et pourtant, quoi de mieux que l’imaginaire pour fuir l’effrayante réalité ?

Alors le temps est venu de reprendre la plume avant que ne gronde l’orage. Écrire sa peine, se délester pour s’envoler lors des nuits solitude à venir. La poésie comme parapluie. Puisqu’il faut prendre part à la marche du monde, courir avec les autres, crier et rire, pleurer et se souvenir que la Terre est un bateau qui prend l’eau à chaque mutinerie stupide des quelques illuminés qui naviguent à nos côtés. La déconnexion a du bon, mais elle ne préserve pas du temps qui passe, de la valse des saisons, de la bêtise humaine, et des crabes qui nous dévorent de l’intérieur…

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Commentaires (2)

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Odette Charlier il y a 1 mois

il faut s'accorder des temps de déconnexion. Comme méditer.

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Jackie H il y a 1 mois

Oui, c'est important. Ne pas oublier qu'on a une vie réelle en dehors du virtuel.

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