Le jour où la rumeur enflera, l'Art sera t-il toujours visible?ra t-il toujours visible?ra t-il toujours visible?
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Le jour où la rumeur enflera, l'Art sera t-il toujours visible?ra t-il toujours visible?ra t-il toujours visible?
Le jour où la rumeur enflera, l'Art sera t-il toujours visible ?
En ces temps infectieux, les expositions des artistes sont au point mort.
Alors comment continuer à voir de l'Art sans conspuer, si même les portes des musées, des lieux d'exposition, ou des salles de vente sont fermées et que nous devons rester sous gestes barrières et masques chez nous, pour éviter la foultitude de curieux et d'amateurs d'art de tout acabit, crachotant à tout va dans leur coude?
En d'autres façons, je vous propose de vous souvenir de vos cours de chimie du lycée et du fameux test du désespoir comportemental concentré autour de la réponse d'un rongeur à la menace de noyade. Le test de Porsolt! Nous le redoutions tant car nous avions peur de faire mourir la petite bête calfeutrée dans sa boite en carton et que nous confondions avec la dissection: Combien de temps un humain désespéré survit-il quand on le laisse tomber dans une substance virale et terriblement contagieuse? Fait-il comme la souris blanche du laboratoire et son bécher rempli d'eau de vaisselle? Tente t-il de s'échapper sur la paillasse dangereuse et glissante de la vie? Le souffle court, la transpiration excessive autour du cou, ou bien se dirige t-il vers son univers poussiéreux de procrastination avec son téléviseur pour compagnie et une augmentation révolutionnaire de sa température? En effet, le résultat de ce test était interprété comme une mesure de la sensibiltité à l'humeur la plus noire et négative.
Cette énergie déployée quasi pour rien, l'enchaîne au fast-food de son congélateur et à l'épicerie du coin vendant des produits industrialisés, faisant des miettes glacées sur une moquette qui mettra plus de six semaines à être nettoyée. Attention alors, à la dépression sournoise et larvée qui profite son nez de sorcière. Elle vous garantit de vous clouer sec au lit avec cette infection malsaine pour compagnie et le thé au thym fumant sur votre table de chevet, en guise d'executoire.
C'est précisément au moment où nous avons le plus besoin de délectation et de contemplation, que nous entrons dans une précoce période d'hibernation printanière, nous empêchant dans notre stratégie de conquête du divertissement à tout crin et de culture, de visiter les galeries de nos maîtres anciens ou contemporains. Nos milliards d'anti-corps ayant, de toutes les manières, abandonné la bataille et ayant accroché leurs armes aux portes-manteaux des hôpitaux bondés dans des villes aux allures de campagne.
Alors, pendant que notre moral est en berne, on nous injoncte l'isolement, la solitude et le confinement! Rester à la maison tout en gardant la raison!
Quoi de mieux ensuite, pour conserver notre vitalité et nous prémunir de l'apathie, de nous orienter gaillardement vers nos ordinateurs et d'observer l'Art par Internet? Le résultat n'est pas toujours plaisant, je le constate, mais souvent désespérant. Les créations sont criardes ou inutiles, nous avons le sentiment de ne rien comprendre et que l'Art s'épuise à se renouveler sur des routes lagement fréquentées avec aux péages des médicaments pour la migraine. Des centaines de petites mains de par le monde, pensent trouver la clef d'o,r en projetant des fantasmes étranges sur leurs toiles. Plus que l'épidémie actuelle, c'est cette production réplétive et lancinante qui sidère et nous confit.
Toutefois, dans cette profusion d'incohérences, j'ai découvert l'antidépresseur universel avec des toiles d'artistes peignant des bouquets de fleurs, des brassées de fleurs sauvages dans des vases pleins d'une nostalgie d'un dehors et d'une époque où les enfant courraient pieds-nus dans des prés de coquelicots. Toute une composition en chaîne de violettes d'oeillets, de roses, de lierres, de narcisses, de dalhias, de tulipes aux magnifiques panaches. Certes, de tout temps, les artistes ont peint des fleurs fraîches, parfois elles servaient de décor à quelques " vanités " du XVII°siècle. Le thème de la fleur est aussi la figure de proue chez les artistes impressionnistes, chez les artistes japonais avec la fête de Sakura, ce sont bien entendu des fleurs de cerisiers si doux, si tendres, si roses.
Dans l'antre magique où se focalise émotions et imaginatinations, je peux mentionné un artiste dont le nouveau programme de vidéos utilise justement la gamme étendue des couleurs des fleurs pour nous faire vibrer. Son cycle appelé par lui Minutes de Sérénité sera visible prochainement sur les réseaux sociaux et Youtube, pour notre plus grand bonheur. Je parle de Robert Einbeck que j'ai déjà mentionné dans mon précédent article et publié par Panodyssey. Son cycle se démarque des autres créations contemporaines de vidéos par une vision onirique des méandres de son inconscient dans la réalité hyper connectée de nos consciences. Il emploie pertinament un système de mutation interne qui nous échappe mais qui cependant nous apaise par le mélange des couleurs florales en rotation dans un cercle. Si l'oeuvre vidéo d'Einbeck s'inscrit bien dans l'esthétique contemporaine générale d'une certaine abstractiosn dépouillée, c'est bien aussi le rythme singulier et particulier des déroulés du cercle qui va produire en en nous, notre propre image mentale de l'apaisement. Comme notre cerveau nous identifie à nos projections intimes, nous nous auto-apaisons en quelque sorte. Le cercle, je le vois comme une pulsion de vie continue et permanente dans le souffle silencieux de l'espace distancié par la musique d'accompagnement.
En conclusion, je dirais q'en regard du contexte actuel, l'Art est toujours porteurs de messages extrêmes, politiques, religieux, sociaux, économiques.
Si nous voulons à nouveau introspecter l'interaction ces cercles einbeckien avec nos pensées, cercles qui contituent certainement une des formules les plus novatrices du moment dans un mouvement en perpetuel recommencement et dans les vibrations féeriques, je vous propose de visionner ces vidéos.
Le cosmos du bien être
Jeanne GABRIEL-VILLENEUVE