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Epilogue

Epilogue

Publié le 28 août 2024 Mis à jour le 28 août 2024 Policier
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Epilogue

                              

-Comment tu vas ? Je lui demande en observant l'éclat dans ses yeux.

-Je n’ai jamais été aussi heureux, dit-il.

C’est impressionnant la maturité qu’il a pour son âge. Tout ce qu’il à vécu aura au moins pu le faire grandir.

-Et ton père ?

-Ça va. Il a repris le travail. Tout va bien pour lui. On passe beaucoup de temps ensemble. Tous les soirs on se fait un foot dans le jardin ou un jeu de société.

-C’est super, dis-je en lui souriant.

-Tu sais Émilie, dit-il, sans toi je pense que je n’aurais jamais retrouvé mon père alors je voulais te remercier.

Je lui souris.

-Ce n’est pas moi qu’il faut remercier mais ton père. Il s’est battu pendant cinq ans pour te retrouver. Moi je n’ai pas fait grand-chose.

Je marque une pause. Il sourit à son tour.

-Mais toi tu es un héros, je continue, beaucoup auraient abandonné mais tu t’es battu jusqu'au bout.

-Je ne sais pas… Je m’en veux pour Louison. Moi j’ai retrouvé ma famille mais elle n’en a plus. Elle était là pour moi. Il lui arrivait de venir me parler ou jouer avec moi en cachette. Elle me défendait toujours et se faisait punir à ma place. Elle ne méritait pas de vivre ça…

Il boit une gorgée de son chocolat chaud.

-Tu sais, lui dis-je, elle aurait grandi avec des parents qui n’étaient pas de bonnes personnes. Sa famille d’accueil a l’air sympa. Ça sera dur au début mais elle va s’y faire.

-Tu as sûrement raison…

Je sors un petit paquet de mon sac.

-En attendant j’ai un cadeau pour toi.

Je lui tends le paquet. Ezéckiel est étonné.

Il le déballe délicatement.

C’est une boîte à crayons de couleur. A l’intérieur, j’y ai glissé un petit mot qu’il lit à voix haute. C’est une citation :

« Si tu ne peux pas être le crayon qui écrit le bonheur, soit la gomme qui efface la tristesse »

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