Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Epilogue

Epilogue

Publié le 28 août 2024 Mis à jour le 28 août 2024 Policier
time 2 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 2 commentaires
lecture 30 lectures
1
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Epilogue

                              

-Comment tu vas ? Je lui demande en observant l'éclat dans ses yeux.

-Je n’ai jamais été aussi heureux, dit-il.

C’est impressionnant la maturité qu’il a pour son âge. Tout ce qu’il à vécu aura au moins pu le faire grandir.

-Et ton père ?

-Ça va. Il a repris le travail. Tout va bien pour lui. On passe beaucoup de temps ensemble. Tous les soirs on se fait un foot dans le jardin ou un jeu de société.

-C’est super, dis-je en lui souriant.

-Tu sais Émilie, dit-il, sans toi je pense que je n’aurais jamais retrouvé mon père alors je voulais te remercier.

Je lui souris.

-Ce n’est pas moi qu’il faut remercier mais ton père. Il s’est battu pendant cinq ans pour te retrouver. Moi je n’ai pas fait grand-chose.

Je marque une pause. Il sourit à son tour.

-Mais toi tu es un héros, je continue, beaucoup auraient abandonné mais tu t’es battu jusqu'au bout.

-Je ne sais pas… Je m’en veux pour Louison. Moi j’ai retrouvé ma famille mais elle n’en a plus. Elle était là pour moi. Il lui arrivait de venir me parler ou jouer avec moi en cachette. Elle me défendait toujours et se faisait punir à ma place. Elle ne méritait pas de vivre ça…

Il boit une gorgée de son chocolat chaud.

-Tu sais, lui dis-je, elle aurait grandi avec des parents qui n’étaient pas de bonnes personnes. Sa famille d’accueil a l’air sympa. Ça sera dur au début mais elle va s’y faire.

-Tu as sûrement raison…

Je sors un petit paquet de mon sac.

-En attendant j’ai un cadeau pour toi.

Je lui tends le paquet. Ezéckiel est étonné.

Il le déballe délicatement.

C’est une boîte à crayons de couleur. A l’intérieur, j’y ai glissé un petit mot qu’il lit à voix haute. C’est une citation :

« Si tu ne peux pas être le crayon qui écrit le bonheur, soit la gomme qui efface la tristesse »

lecture 30 lectures
thumb 2 commentaires
1
réaction

Commentaires (2)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Policier
CHAPITRE XXIV
CHAPITRE XXIV

Où certains placards finissent par s’ouvrirMonsieur DUPONT, di...

Cedric Simon
6 min
Chap 9
Chap 9

Sa course ne lui avait pas fait que du bien. Certes il respirait de manière régulière, pr...

Claire Brun
3 min
Chap 8
Chap 8

Il attendit que le bruit du moteur du taxi s’éloigne pour sortir de son lit. Il n’avait p...

Claire Brun
5 min
Chap 7
Chap 7

La comparaison de la photographie de l’individu sortant de l’immeuble avec la banque de d...

Claire Brun
2 min
L'Egorgeur : Chapitre 7
L'Egorgeur : Chapitre 7

Les éléments glanés jusqu’ici semblaient bien minces. Les témoins avaient des souvenirs confus de leur soirée. Un peu comme...

Daniel Muriot
3 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey