Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
II.Comment le monde (nous) marche-t-il sur la tête? Mode d'emploi en 3 parties

II.Comment le monde (nous) marche-t-il sur la tête? Mode d'emploi en 3 parties

Published May 19, 2024 Updated Oct 2, 2024 Society
time 19 min
1
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 0 comments
lecture 452 readings
2
reactions

On Panodyssey, you can read up to 30 publications per month without being logged in. Enjoy29 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

II.Comment le monde (nous) marche-t-il sur la tête? Mode d'emploi en 3 parties

2ème Partie: Ceux qui Savaient et Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir

Ah, Croyance, quand tu nous tiens!

Si vous lisez ces lignes, c'est soit parce que vous n'avez pas encore lu la 1ère partie (dans quel cas, je vous y invite par ce lien), soit c'est parce que vous avez survécu à sa lecture et en redemandez (dans quel cas, je ne peux que vous caser dans la catégorie des masochistes ou - ce dont je vous félicite - des persévérants).

Après une longue mise en bouche en 1ère partie, histoire de poser un cadre, dont l'idée serait de s'efforcer d'en sortir par une élévation des consciences nous permettant d'être non plus les acteurs mais les spectateurs de notre dualité, afin de mieux la dépasser, voici une proposition inhabituelle de nous répartir, hypothétiquement parlant et uniquement à des fins d’exploration, en deux grandes catégories, Ceux qui Savaient et Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir.

Nous tâcherons ensuite, en 3ème partie, de revenir quelques décennies en arrière pour tenter de formuler une théorie qui puisse expliquer comment nous en sommes arrivés là. Ainsi que quelques suggestions pour nous amener sur des pistes de réflexion permettant d’aller de l’avant.

Tout un programme, me direz-vous! Je vous rassure toutefois, je suis partisan de l’idée qu’il n’existe pas nécessairement de Vérité absolue, seulement des croyances individuelles ou collectives et que toutes les croyances sont dignes d’être respectées. Ainsi loin de moi l’idée de vous convaincre de quoi que ce soit. Si vous m’autorisez à vous soumettre ces quelques réflexions, du « food for thought » comme on dit, déjà vous m’en verrez comblé.

Ceux qui Savaient

Pour tout évènement, il y a forcément Ceux qui Savaient. Je ne parle pas d’évènements naturels ou d’origine divine, mais plutôt d’évènements provenant du fait de l’homme. D’abord parce qu’il y a ceux qui l’ont planifié, qui l’ont organisé et/ou qui l’ont exécuté. Puis il y a ceux qui ont été volontairement mis au courant, pour une raison ou une autre. Enfin il y a ceux qui l’auront découvert, soit en tant que partie impliquée ou partie adverse, ou même en tant que victime ou bénéficiaire, direct ou indirect, de l’évènement en question. Et il y a même ceux, en tant qu’observateurs extérieurs, qui auront vu venir l’évènement, l’auront anticipé, ou l’auront compris une fois qu’il se déroulait, sans nécessairement être concernés.

Selon la nature de l’évènement, il peut y avoir un grand nombre de Ceux qui Savaient ou un tout petit nombre. Ainsi un évènement grand public à enjeux économiques importants, comme une coupe du monde de football, aura vocation à être connu de beaucoup plus de monde qu’un évènement classé Secret Défense.

Si les sensibilités de chacun dicteront si un évènement peut être considéré comme positif ou négatif, il est généralement admis qu’un évènement présenté comme étant positif aura plus de chance d’être accepté qu’un évènement considéré comme négatif.

Partant du principe qu’un évènement ne pourra pas toujours plaire à tout le monde, ses organisateurs vont nécessairement être confrontés aux choix suivants :

  1. N’organiser que des événements qui plaisent au plus grand nombre ;
  2. Expliquer aux gens qu’il y a certains évènements déplaisants qui ne peuvent pas être évités et tâcher de les convaincre avec de bons arguments transparents et honnêtes de la nécessité d’accepter ces évènements ;
  3. Habiller les évènements déplaisants de façon à convaincre les gens qu'il s'agit événement plaisants malgré tout ;
  4. Faire tellement peur aux gens qu’ils en viennent à croire qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’accepter des évènements déplaisants ;
  5. Cacher les évènements déplaisants et les réaliser derrière le dos des gens, à leur insu.

Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir

On comprend assez vite que le monde n’est pas fait que d’évènements du type 1 et 2. Et on comprend aussi que les évènements du type 3, 4 et 5 sont responsables de l’existence de la deuxième catégorie de gens, Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir.

Tous ne se préoccupent en effet pas de savoir si les multiples évènements qui surviennent dans leur quotidien sont du lard ou du cochon, s’il s’agit d’évènements positifs ou s’il s’agit d’autre chose qu’on leur vend comme étant positif ou inévitable, afin qu’ils l’acceptent sans rechigner.

D’abord, ce serait très fatigant et probablement peu compatible avec nos impératifs et contraintes journaliers. Et puis, qui a envie de se méfier de tout ? Au contraire, dans un monde devenu si complexe, on a plutôt envie de croire que l’on peut faire confiance en ceux qui nous gouvernent ou qui nous offrent du pain et des jeux. La vie est déjà suffisamment astreignante comme ça !

Quelles qu’en soient les raisons, force est de constater que nous nous sommes tous retrouvés un jour ou l’autre à ne pas prendre le temps, à ne pas vouloir ou à ne pas être en mesure de découvrir si un évènement donné était réellement tel qu’on nous le présentait ou tel que nous le percevions. A ne pas déceler s’il s’agissait d’un enfumage ou voire même d’une embrouille.

Si l’on n’est pas dans le secret des dieux ou qu’on est même la cible de l’embrouille, il est vraisemblable, si l’embrouille est bien ficelée, qu’on ne s’en rende pas compte tout de suite. C’est dans la nature des choses et il n’y a pas à s’en vouloir.

De la difficulté du choix

Les choses se corsent lorsque que la tournure des évènements fait qu’avec le temps, l’embrouille ou l’enfumage devient plus difficile à nier ou à dissimuler. De part et d’autre, aussi bien pour Ceux qui Savaient dès le début que pour Ceux qui ne Pouvaient Pas savoir.

Ceux qui Savaient, s’ils avaient sciemment participé à l’embrouille, sont confrontés au dilemme de continuer à mentir ou alors d’admettre l’embrouille et leur implication. Espérer que l’embrouille ne se remarque pas trop ou que leur implication soit diluée et s’en sortir avec une pirouette (mais avec le risque d’être finalement pincés et de devoir faire face à l’addition), ou faire amende honorable et espérer que faute avouée sera à moitié pardonnée, tel est leur choix.

Ceux qui Savaient parce qu’ils avaient vu venir l’embrouille, sans être impliqués, sont confrontés la délicate alternative de révéler ce qu’ils savaient ou de rester en retrait. Avertir Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir au risque de les choquer ou au risque d’être mis au ban de la société pour complotisme, ou se taire au risque d’être les complices passifs d’une embrouille dont ils ont bien conscience, tel est leur dilemme.

Einstein disait, " Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ».

Mais Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir sont aussi confrontés au même dilemme : accepter d’avoir été bernés, revenir sur leurs croyances ou peut-être même sur certaines de leurs actions ou paroles, certes engagées sous l’emprise de l’erreur, mais sortir du confort de leur certitudes pour plonger dans l’inconfort d’un monde sans doute bien différent de celui auquel ils auraient voulu croire. Ou rester dans le déni - et les petits arrangements pratiques qu’il nous permet de prendre avec nous-même et notre entourage - dans notre confrontation avec la réalité.

Et puis il y a tous ceux pour qui continuer à croire est pour ainsi dire une question de survie. Sans quoi leur vie pourrait littéralement s’écrouler s’ils devaient se confronter à la réalité. Ceux qui, souvent inconsciemment, n’ont pas d’autre choix que de continuer à nier l’évidence pour parvenir à continuer d’exister.

Faire marche arrière

Le constat qui s’impose est que les organisateurs d’embrouilles ne font pour ainsi dit jamais amende honorable. Sauf s’ils se font attraper la main dans le sac et considèrent qu’il est stratégiquement dans leur intérêt de plaider coupable. Mais trop rares sont ceux dont les regrets sont sincères.

On peut le comprendre si l’on cherche à décrypter les raisons pour lesquelles ils se sont retrouvés, à la base, organisateurs d’embrouilles. Je défendrais le point de vue qu’il n’y a pas de hasard et que les organisateurs d’embrouilles se retrouvent à jouer ce rôle en raison du fait qu’une sélection par le système s’opère en amont, précisément dans le but de leur confier dans le temps ce type de responsabilités. Ainsi, seuls les profils compatibles avec le mode opératoire du système se retrouveraient retenus. Un peu dans la logique de Klaus Schwab lorsqu’il se félicite d’avoir infiltré les gouvernements avec son programme des Young Global Leaders. Il y a fort à parier que le fait de développer une conscience en cours de route ne fait pas partie des critères de sélection retenus.

Parfois l’un d’entre eux est sacrifié pour donner du répit au mouvement. Ce sont les risques du métier. Mais souvent, ceux qui sortent des rangs sont des participants impliqués au bas de l’échelle, qui n’avaient pas pris la pleine mesure de l’embrouille dans laquelle ils avaient été embringués. Lorsque le vent tourne ils préfèrent quitter le navire et heureusement ! Ils sont en effet un pivot essentiel dans la course contre la montre dont je vais vous entretenir.

Puis il y a toutes les victimes courageuses de l’embrouille qui ont la lucidité de réaliser qu’il s’agissait d’une embrouille et parviennent à faire marche arrière, même si parfois elles y laissent des plumes. Tout comme les bénéficiaires de l’embrouille qui, courageusement parfois, acceptent de renoncer aux bénéfices que l’embrouille leur avait conférés.

Course contre la montre

Pour les organisateurs d’embrouilles, le défi est de faire durer l’embrouille aussi longtemps que possible et, lorsqu’elle ne tient plus, de la remplacer par une autre sans se faire pincer au passage.

Leur capacité à le faire va dépendre bien sûr de la qualité de l’embrouille, mais surtout de leur aptitude à maintenir Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir dans l’ignorance ou le déni. Et là, tous les moyens sont bons et tous les coups permis. Surenchère dans le mensonge, attaques sous la ceinture des détracteurs, menaces, censure, corruption, schémas juridiques opaques, faux rapports scientifiques, soutien de personnalités de plateaux, manipulations médiatiques et politiques, etc….Le tout, la main sur le cœur avec des airs candides et des slogans susceptibles de convaincre les hésitants, entre la carotte et le bâton, maniant habilement la peur et les promesses, faisant souffler le froid et le chaud.

L’enjeu est simple à comprendre, car vu leur petit nombre, les organisateurs d’embrouilles se retrouveraient très vite seuls et impuissants si Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir décidaient de ne plus les suivre dans leurs embrouilles. Donc le nerf de la guerre pour les organisateurs d’embrouilles est de s’assurer qu’une majorité de Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir ne change surtout pas de camp. Et d’être donc plus convaincants aux yeux de cette majorité que ne pourraient l’être Ceux qui Savaient et qui auraient pris sur eux de dévoiler le pot aux roses.  

La disproportion en nombre entre les organisateurs d’embrouilles et Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir est compensée par les moyens à disposition. Les organisateurs d’embrouilles se trouvent souvent être des tireurs de ficelles disposant d’un arsenal de moyens de persuasion ou de dissuasion redoutable.

Mais si l’on part du principe que l’on peut peut-être tromper une personne plusieurs fois, que l’on peut éventuellement tromper beaucoup de personnes une fois, mais qu’il est rare de tromper beaucoup de monde chaque fois, le compte à rebours a peut-être commencé pour les organisateurs d’embrouilles. Tout dépendra de la capacité et/ou volonté de Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir de sortir de leur ignorance ou de leur déni.

L’artifice de la fake news

L’enjeu étant tout de même de taille, la partie qui se joue pour maintenir coûte que coûte Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir dans l’ignorance ou le déni est serrée et relativement complexe.

On peut imaginer que Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir ne frémissent pas d’impatience qu’on les tire de leur ignorance. Celle-ci est généralement bien plus confortable que la vérité et ils pourraient même méchamment vous en vouloir de les avoir bousculés.

Les tireurs de ficelle en sont bien conscients et en jouent. Une des stratégies les plus payantes est celle de dénoncer comme une Fake News toute tentative de sortir de leur ignorance Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir. Amusez-vous à faire une recherche sur internet sur un sujet épineux. Si les 10 premiers articles viennent des Médias Main Stream et dénoncent une fake news, il y a fort à parier que vous avez mis le doigt sur un sujet qui dérange, vraisemblablement une embrouille.

Très étrangement, les Médias Main Stream ne consacrent quasiment jamais une ligne pour dénoncer une fake news gouvernementale. Allez me trouver une seule admission qu'Olivier Varan, Sinistre de la Santé, se serait fendu des pires fake news de ces dernières années, notamment son célèbre « le vaccin est sûr et efficace ». 

Concernant la sécurité et l'efficacité des vaccins, on a pu assiter à un ballet médiatico-politique en decrescendo, démarrant par l'affirmation urbi et orbi d'une  efficacité à 100%, en passant par "oui, mais il protège quand-même contre les formes graves", bien qu'en conclusion, il s'avère aujourd'hui que les vaccinés avaient plus de risque de contracter le Covid 19 que les non-vaccinés (étude de la Cinique de Cleveland encore en pre-print).  Aucune publicité en revanche sur ce dernier point, hormis un discret article dans Epoch Times.

Lorsqu'Elon Musk s'est moqué des tentatives maladroites des Medias Main Stream de justifier leur communication pour le moins contradictoire (en re-postant une vidéo affichant depuis près de 100 mios de vues), a-t-on vu nos instances gouvernementales ou médiatiques se fendre d'une explication gênée du style, "désolé, nous avons peut-être eu une communication un peu hative et trop optimiste"? Que Neni, pas un mot! En revanche, on en a eu pour notre argent (du contribuable) d'attaques ciblées contre l'ami Musk pour avoir osé donner un coup de pied dans la fourmilière. Comment a-t-il cru qu'il pourrait impunément perturber le sommeil de tous Ceux que ne Pouvaient pas Savoir?

Quant à l'excellent documentaire Sûr et Efficace, qui en a même entendu parler?

                                                                                                                                                                                                                                                                            Mark Twain

Dans la même veine, a-t-on diffusé l’étude suédoise qui confirme que l’ARN messager se convertit bien en ADN ? Pas une trace ! Bien sûr que non! En revanche on trouve des pages entières sur les moteurs de recherche pour expliquer qu’il n’y a pas de risque pour le génome humain et que toute tentative de supposer le contraire serait une fake news. Une telle étude ne devrait-elle pourtant pas être relayée, débattue, analysée, etc….? On parle tout de même de savoir si la moitié de la population mondiale aurait été transformé en OGM par une expérimentation génique ! Peut-on décemment considérer qu’il existe beaucoup de sujets plus importants que celui-ci ?

De même l’appel par le ministre de la santé de la Floride à retirer les vaccins à ARN messager, en raison du risque de pénétration d’ADN dans les cellules humaines via le circuit lipidique, ce qui serait de surcroît cancérigène, a été largement ignoré dans le Médias Main Stream.

Une autre statégie consiste à admettre le problème quand il devient tros gros à cacher, mais à ne le faire que partiellement. Dans l'esprit de la fameuse phrase gattopardesque de Lampedusa dans son célèbre roman: il faut que tout change pour que rien ne change.  En espérant sans doute qu'en ne s'en prenant qu'à la pointe de l'iceberg, sa partie cachée le resterait aux yeux de Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir. Ainsi, après l'avoir longtemps nié, l'ANSM vient d'admettre qu'il y avait une légère augmentation des troubles menstruels, mais seulement après une première dose et limitée à 3 mois. Avec cette admission partielle et superficielle, les autorités faisaient d'une pierre deux coups: reconnaître un problème qui ne pouvait plus être dissimulé, tout en s'assurant d'éviter d'aller au fond des choses. Du coup, à la trappe la mention des dommages véritables allant d'importantes hémorragies à l'absence de cycles, des cas de fausses couches ou de jeunes qui se sont retrouvées comme ménopausées à vingt ans, qui ne pourront pas avoir d'enfants, ou des femmes plus âgées qui ont une résurgence de cycles, l'amplification d'endométriose, l'admission par Pfizer et Moderna que le vaccin n'avait pas été testé sur les femmes enceintes,  la baisse de fertilité, etc...Les milliers de témoignages de femmes, les collectifs qui se sont montés, les interventions par devant Sénat et le Parlement Européen n'auront que peu réussi à faire bouger les choses.

Dernière blague en date, les sbires de Farcebouc ont fait fort. Je viens de recevoir un message sur mon compte, après avoir posté une vidéo (sur le changement climatique), me signifiant que si je m'obstinais à ne pas suivre la doxa, mes publications allaient être " retrogradées dans le fil d'actualité afin qu'elles soient moins susceptibles d'être vues par d'autres personnes. " Au moins ces tristes censeurs ne se cachent plus de pratiquer sur les réseaux sociaux une sélection qu'ils exerçaient  probablement depuis longtemps déjà. 

Comprendre nos différences pour les dépasser

Entre censure, désinformation et dissimulation des vrais problèmes, on voit bien que les organisateurs d'embrouilles n'ont pas l'intention d'aider Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir à y voir plus clair ni de faciliter la tâche à Ceux qui Savaient et qui auraient le mauvais goût d'éclairer Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir.

Mais finalement, si l'on réalise que ce qui sépare Ceux qui Savaient de Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir n'est peut-être rien d'autre que la volonté des (et la somme des moyens mis en oeuvre par les) organisteurs d'embrouilles pour dresser ces deux catégories l'une contre l'autre, ne pourrait-on pas trouver moyen de dépasser nos différences? Car si ces différences ne se résument qu'à un degré de perception/compréhension des évenements, en fonction de l'habileté des organisateurs d'embrouilles à nous faire prendre des vessies pour des lanternes, il serait bien malheureux de ne pas réussir à les aplanir.

Alors, personne n'aime se faire avoir, et le reconnaitre n'est pas facile. Surtout quand les organisateurs d'embrouilles jettent habilement de l'huile sur le feu en accusant ceux qui ont su déjouer leurs subterfuges d'être de dangereux complotistes et que ces derniers, frustrés, se laissent parfois aller à traiter les autres de salauds ou d'endormis, voire d'ânes. Mais si seulement Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir parvenaient à prendre sur eux d'accepter qu'il est humain - et même parfaitement compréhensible en la circonstance - de s'être fait enfumer par des organisateurs d'embrouilles maitrisant diaboliquement bien leur art. Qui peut prétendre ne s'être jamais fait avoir? Et est-il vraiment si humiliant de le reconnaître? N'oublions pas que ce sentiment d'offuscation que nous pouvons tous ressentir lorsque la vie nous met en face de notre crédulité a vraisemblablement été en grande partie exalté par une habile campagne de manipulation de nos sensibilités, exacerbant nos susceptibilités, instrumentalisées par des mouvement tels que le wokisme.

Ce n'est donc pas juste notre ignorance qui aurait été faconnée, comme nous l'explorerons en 3ème partie de cette trilogie, mais également nos sensibilités et ce sentiment de différence, dans le but de nous opposer les uns aux autres. Serons-nous capables de réaliser un jour que seul un tout petit pourcentage de Ceux qui Savaient sont les tireurs de ficelles, responsables de toutes ces embrouilles si bien goupillées? Ce petit nombre qui a compris que le nerf de la guerre, pour pouvoir continuer ses méfaits impunis, était de maintenir Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir dans l'ignorance et le déni et d'organiser le discrédit de Ceux qui Savaient et ne consentiraient pas à les suivre dans leurs embrouilles.

Si vous avez déjà abandonné la lecture de cette 2ème partie ou si vous m'avez traité de tous les noms à ce stade (quel âne ou quel complotiste celui-là, par exemple), c'est que vous faites vraisembablement partie des tireurs de ficelles ou de Ceux qui ne Pouvaient Pas Savoir et qui, pour différentes raisons, ne souhaitent pas changer de posture. Peut-être est-ce l'expérience que cette vie vous a invité à incarner. Qui sait, mais de ce point de vue, il se peut que tout soit juste.

Si vous faites partie de Ceux qui Savaient mais que vous rêvez d'un monde différent ou si vous faites partie de Ceux qui ne Pouvaient pas Savoir, mais que vous souhaitez y voir plus clair ou qu'au fond de vous, vous sentez que le moment est venu de soutenir une autre vision du monde ne passant pas nécessairement par la confrontation et la division, je vous invite à me rejoindre pour une 3ème partie de cette trilogie. A bientôt!

Cliquez ici pour lire la 3ème partie

Philippe Szokoloczy-Syllaba, le 19 mai 2024

 

PS: la rédaction, la validation, la recherche des reférences et des images libres de droit, la mise en page et la publication d'un article me prennent généralement deux jours pleins environ. Je n'entends pas être rémunéré pour mes publications, car le plaisir que je retire de l'écriture est une forme de rémunération en soi. En outre je peux me permettre, encore pour le moment, cette activité sur mon temps libre. De plus les sujets que je prétends aborder me semblent suffisamment importants pour assumer bénévolement la contribution que je tâche d'apporter à une reflexion utile, espérons-le, pour ne pas dire nécessaire, en cette époque charnière.

Si en revanche vous voulez bien participer au financement de diverses initiatives que je soutiens déjà, je vous invite à le faire, soit directement, soit par le biais d'un don sur mon compte Panodyssey. Si vous souhaitez indiquer une préférence parmi les projets que je soutiens, n'hésitez pas. Merci de votre aide à ces belles initiatives.

Le Collectif Essential News https://essentiel.news

Le Collectif Réinfo Covid https://reinfocovid.fr

Le Collectif Bon Sens https://bonsens.info

Jean Dominique Michel sur X

Don't extradite Assange https://dontextraditeassange.com

L'association Espoir Sans Frontières https://www.espoirsansfrontieres.org

Les films du vigneron et réalisateur Guillaume Bodin https://www.dahu.bio/films/la-clef-des-terroirs/guillaume-bodin

Les éco-lieux et projets de Longo Mai https://www.prolongomaif.ch/longo-maï/

    •  

     

     

     

      lecture 452 readings
      thumb 0 comments
      2
      reactions

      Comments (0)

      Are you enjoying reading on Panodyssey?
      Support their independent writers!

      Prolong your journey in this universe Society
      Bombes ...
      Bombes ...

      Nostalgie de l'insouciante enfance Du temps des bombes à eau Que l'on se jetait sous les pr&e...

      Pascaln
      1 min
      SONT-ILS VRAIMENT MORTS?
      SONT-ILS VRAIMENT MORTS?

      Autant je me souviens de la plus grande partie des dates de naissance de mes proches, autant il m’est impossible de m&...

      Cedric Simon
      2 min
      Du rose en Octobre
      Du rose en Octobre

      Quelques mots sur OCTOBRE ROSE 💌 Petites, on&nbs...

      Juliette Norel
      1 min

      donate You can support your favorite writers

      promo

      Download the Panodyssey mobile app