J’aime la nuit pour ce qu’elle a à offrir

Des masques sous lesquels, prêtes à bondir,

De folles frasques attendent la tombée

Du jour pour finalement exister

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J’aime la nuit pour ce qu’elle a à donner

D e l’anonymat, sous des capes étoilées,

Inconnus dans le soir qui trompent l’œil

Et l’ennui que l’on farde aux couleurs du deuil

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J’aime la nuit pour ce qu’elle a de risqué

Draper de noir, déguiser son identité,

S’amuser de ses désirs qui tel un vampire

Au petit jour finiront par s’évanouir

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J’aime la nuit pour ce qu’elle a d’indulgent

Envers les âmes pécheresses, les pénitents,

Éhontément on ment au creux même de son sein

Avant de revêtir au petit matin l’habit de saint

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J’aime la nuit pour ce qu’elle a d’occulte

Ses rues vides, comme des terres incultes,

Desquelles vibrent d’invisibles secrets qui

Disparaissent sous les réverbères comme par magie

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J’aime la nuit pour ce qu’elle a de spécial

Ses monstres, ses clowns, ses bêtes dans les étoiles,

A garder les pieds sur terre toute la journée

La lune nous laisse encore un peu rêver

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J’aime la nuit pour ce qu’elle a d’inspirant

Savoir qu’elle expire, ne dure qu’un temps,

Donne vie quand le jour est pourtant mort

A l’éphémère poésie jusqu’à l’aurore.