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Gilda (Charles Vidor, 1946)
Pubblicato 26 giu 2021
Aggiornato 26 giu 2021
Cultura
4 min
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Pubblicato 26 giu 2021
Aggiornato 26 giu 2021
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Gilda (Charles Vidor, 1946)
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Ariane, Sabrina, Laura, Eve, Rebecca... et Gilda. Les titres de grands classiques hollywoodiens portant des prénoms de femmes (en VO ou en VF) se divisent en deux catégories: ceux qui sont axés sur la métamorphose (Ariane, Sabrina et Eve) et ceux qui tournent au contraire autour d'une icône figée pour l'éternité. Certes, contrairement à Laura et Rebecca, Gilda n'est pas un portrait qui prend vie et s'émancipe (ou continue de hanter et vampiriser son entourage). Mais elle est bien une image de cinéma, une construction fantasmatique tant elle est fétichisée à l'extrême. Gilda ce n'est pas Rita Hayworth comme elle le disait d'ailleurs elle-même amèrement. Gilda c'est une chevelure de feu (perceptible même en noir et blanc) rejetée en arrière de façon provocante, une robe fourreau de soie
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