Préambule "Si je ne t'ai pas, personne ne t'aura!"
Su Panodyssey puoi leggere fino a 30 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 29 articles da scoprire questo mese.
Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis!
Accedi
Préambule "Si je ne t'ai pas, personne ne t'aura!"
“Je ne saurais dire à quel moment, ma vie s’est mise à dérailler...
je ne pourrais définir à quel instant précis la magie de l’enfance s’est envolée...
Peut-être, à la minute où j’ai oublié la beauté de mes volcans, la douceur du sourire de mon amoureux ou la saveur du caramel et qu’elles ont été remplacées par le goût amer du sang et de la rancœur.
Et, finalement, est-ce vraiment si important ? Est-ce que le fait d’identifier, avec précision, le point de basculement d’un destin pouvait permettre de changer le cours des événements, comme une mauvaise prise que l’on coupe pour reprendre le cours de l’histoire, avant qu’elle ne dérape ?
Mais alors... à quel moment ma vie avait-elle vrillé ?
Était-ce dans cette chambre miteuse, lorsque, pendant cet été adolescent, on m’avait fait la haine, assassiné mon enfant intérieur ou était-ce encore avant ? J’avais cru mourir souvent, m’étais relevée pourtant, essayant, à tout prix, de ne pas perdre l’équilibre. Je suis cette “anonyme au bout du fil”, aujourd’hui, prise entre les tirs croisés de mon ex-mari en devenir et un ingénieux détraqué qui s’acharne sur nous, par écrans interposés.
Pourtant, jusqu’à récemment, je pensais avoir réussi à reconstruire ma vie. J’avais puisé l’amour qu’il restait dans mon cœur tout cabossé, donné la vie à une petite Fleur et combattu mes démons les uns après les autres mais... alors que je me suis mariée il y a quelques mois, à peine, tout vacille à nouveau. La violence a décidé de prendre sa revanche et s’infiltre partout, à l’intérieur et à l’extérieur de mes murs, jusqu’au tréfond de mes cellules ; la violence et la peur, en filigrane.
Je ne sais laquelle des deux m’inquiète le plus, mais, je vais devoir les débusquer et reprendre ma vie en main pour ne surtout pas laisser gagner la noirceur, qui attend patiemment l’heure de son retour.”
à suivre : Le prologue
Juliette Norel 3 mesi fa
merci Aline🌹quand j'étais petite et que je m'amusais à changer de prénom, je choisissais toujours le vôtre
sans exception
Aline Gendre 3 mesi fa
cet enrouement dans votre voix qui prend aux tripes ...Des images si parlantes comme ce " faire la haine" ... j'ai une peu peur de n'avoir pas le coeur assez accroché pour la suite ...
Juliette Norel 3 mesi fa
honnêtement ce roman n'est pas vraiment violent...c'est plus une sorte de guerre psychologique. En revanche, il vient dans le prolongement de mon premier roman intitulé "Une anonyme au bout du fil - cheminements d'une âme perdue " qui lui, est très sombre. ces passages (préambule et prologue)sont une passerelle entre les deux.
Aline Gendre 3 mesi fa
je voulais surtout souligner que c’était déjà haletant, écrit comme dit. 😊