Les frais petits matins de septembre ont cette odeur de sous-bois qui amorce l’automne.

Et systématiquement, remonte à la surface ce chagrin originel que mon coeur porte en lui. 

Ce chagrin que je ne m’explique pas. 

J’ai écrit la nouvelle - Pierre, feuille, ciseaux. Pierre… - comme si elle était mon histoire, la vraie.

Pourtant si elle raconte bien les sensations ramenées de mon voyage en enfance, tout le reste est inventé.

A l'époque, j'avais simplement répondu à un concours. Le sujet en était cet extrait ci-dessous. Il devait être l'amorce de notre nouvelle... Nous avions un nombre de mots imposé. 

Relisant et corrigeant cette nouvelle en 2021, à ma grande surprise, mes personnages ont poursuivi leur histoire, jusqu'à la doubler !

Ce récit, c’est celui d’une fin. Une fin de quelque chose. 

Une fin de l'été. Une fin de l’enfance. Une fin de l'amour … 

Quelque chose ou quelqu’un est mort. Et je le pleure encore. 

Mais dans le même temps, c’est aussi un début.

Et le récit de la vie, par-delà nous. 

Je fais le pari de vous la publier en 3 parties, en espérant qu’elle trouvera lectrices et lecteurs, intrigué.es puis hameçonné.e.s. ;-)

Je vous confie cette histoire, comme on offre un trésor de rivière en gage d’amitié éternelle.

J’ai depuis toujours ce désir d’absolu qui charrie mes veines, plus fort que ma peur et ma raison.

J’espère que vous en prendrez soins.

                                                           Je n'offre que des trésors magiques. 

Âmicalement 

Aline 🌟​

Générique de début. 

Amorce :

« Je me suis assise et j'ai pleuré. La légende raconte que tout ce qui tombe dans les eaux de cette rivière, les feuilles, les insectes, les plumes des oiseaux, tout se transforme en pierres de son lit. Ah ! que ne donnerais-je pas... »

« Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j'ai pleuré » de Paulo Coelho.