Un coût caché de la 5G (et des autres antennes)
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Un coût caché de la 5G (et des autres antennes)
Bonjour,
Je pense vous apprendre quelque chose, car on n’en parle pas du tout dans la presse ni sur le web.
Un des coûts cachés de la 5G, c’est le salaire des installateurs (monteurs sur pylônes comme sur n’importe quel toit d’immeuble). Ils sont payés à prix d’or du fait de leur rareté. J’ai appris cette information en 2015, en militant au sein d’une association de quartier de Toulouse. Dans ce quartier, en parallèle de la construction d’un nouveau groupe scolaire (maternelle et primaire), nous avons eu la surprise de découvrir un projet d’installation d’un tout nouveau pylône à peine à 50 mètres du groupe scolaire. On a compris que déjà à l’époque, les opérateurs de téléphonie se préparaient aux objets connectés (il se disait qu’en 2020 tous les enfants du primaire, voire même en maternelle, seraient équipés de montre ou bracelet connectés). On a réussit à faire déplacer de plusieurs centaines de mètres l’implantation de ce nouveau pylône (il était en plus au milieu des pavillons). Pour nous renseigner, nous avons invité en réunion spécifique du bureau de l’association des membres régionaux de l’association Robin des toits.
Ce sont eux qui nous ont appris la pénurie de monteurs aux pylônes. Car entre 2000 et 2015, de nombreux jeunes techniciens grimpés en haut des pylônes pour placer les antennes 4G se prenaient plein pot les émissions des antennes 3G déjà sur place. Ils étaient pris d’étourdissements, risquaient de tomber du pylône, ou alors ils se mettaient à saigner du nez sans prévenir...et bien d’autres troubles qui ont décimé les rangs de ces professionnels, faisant monter leurs salaires et les prix de leurs prestations. Le risque médical a écarté les fragiles, et les résistants qui restaient ont pu négocier leurs rémunérations en forte hausse. Nous avons trouvé à l’époque un dossier sidérant sur ce phénomène, sur le site de Bastamag.
Les experts de Robins des toits nous ont aussi relaté une anecdote truculente.
Des habitants de Carcassonne se sont plaints de ne plus avoir de réseau. Les techniciens des opérateurs sont venus augmenter le signal des antennes proches de ces habitants et leur réseau est redevenu fonctionnel. Mais alors les techniciens du centre pénitencier, de l’autre coté de la rue de ces habitants, se sont rendus compte que les prisonniers pouvaient téléphoner, ce qui était proscrit. Ils ont donc augmenté la puissance de leurs antennes brouilleuses de réseau. Les habitants ont alors encore perdu la connexion et ont à nouveau réclamé à l’opérateur, et en 5 ou 6 coups de ping-pong en quelques mois, tous les habitants du quartier du centre pénitentiaire ainsi que les prisonniers encaissaient 10 à 100 fois la dose maximale admise de rayonnement des antennes (en Volt/mètre; dose légale 0,6; en puissance maximale dose reçue 100). Ce qui a alerté les autorités (les techniciens du centre pénitencier n’avaient aucun lien avec les opérateurs publics) est venu des urgences hospitalières et des médecins submergés de consultations pour des maux de têtes, des vomissements, le sommeil perturbé…. D’içi qu’on trouve que pour certaines personnes plus fragiles que d’autres, ces fréquences généreraient des cancers….Bizarrement aucune explication focalisée sur ce type de risque dans le déferlement d’abatages d’antennes partout en France.
Bruno