L’argent n’est jamais neutre
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L’argent n’est jamais neutre
J’estime que l’argent est néfaste, c’est pourquoi mes écrits seront toujours gratuits.
Je comprends qu’il y ait des auteurs qui en ont besoin, mais je regrette un peu que leurs publications se retrouvent au minimum avec 25 % de fondement mercantile.
Du style, pour inciter à l’abonnement il faut soigner et peaufiner l’introduction qui est lisible, il faut donner envie de lire la suite, payante. C’est tout bonnement un concept de base dans la publicité, mécanisme que je honnis plus que tout. C’est d’ailleurs pour cela que je publie ici, Panodyssey sans publicité (j’ai commencé mon premier blog en 2006, j’en suis maintenant à quatre sans compter cet espace sur Panodyssey).
L’argent est le nerf de la guerre, est-ce qu’un monde sans argent se ferait la guerre ?
L’argent dans le sport transforme la beauté et l’accomplissement dans la performance par la priorité de la recherche de profits. J’ai appris en 1992 par des anciens employés du PMU qu’il n’y avait qu’une seule course dans le monde qui n’était pas truquée : le grand prix d’amérique. Toutes les autres étaient sujettes à caution (accord au départ de la course entre jockeys en fonction de la cote ; décision des juges de déclarer un cavalier « distancé » [course au trot, entre 2,5 et 3,5 pas du cheval au galop] ; dopage des chevaux ; accords entre propriétaires ; et bien d’autres filouteries). Dans les sports à baballe aussi l’argent chamboule tout, et le prestige de la performance physique ou technique est relégué au second plan. Les publicités sur les tenues, les équipements et les engins sont codifiées mais cette publicité est insidieuse, et de plus elle est finalement payée par le consommateur. Quand un citoyen achète un produit d’une firme qui finance un sportif, il y a d’office un % de ce qu’il débourse qui correspond à payer autre chose que le produit. Alors vive les circuits courts et exit les intermédiaires et « à bas » la publicité.
La publicité est de plus contre la qualité. Un bon produit avec le meilleur rapport qualité/prix n’a pas besoin de publicité, sa réussite est naturelle. Sauf que la publicité vient pourrir ce système sain en venant vanter les produits moins bons pour leurrer le consommateur. Mais quand même, la publicité est innovante ! Souvenez-vous dans les années 60 du scandale des images subliminales dans les films. J’ai rencontré en 2004 les polytechniciens créateurs de la start-up Intuilab.
Ils exploitaient leurs connaissances du fonctionnement du cerveau humain pour concevoir les publicités les plus performantes pour des sites web (images clignotantes et mobiles, contrastes des couleurs, pop-up intrusifs…). Le pognon est satanique.
Alexia Monrouzeau il y a 2 ans
Ce n'est quand même pas le marteau qui décide de taper sur le doigt, si? Ou pas.
Bruno Druille il y a 2 ans
Hihi ! bonjour... Humm ? est-ce que ce ne serait pas le doigt qui ne bouge pas assez vite et qui accepte de prendre le coup de marteau sur la tête ? De la relativité.... discussion infinie