Je dépose ici, un post publié il y a quelques semaines sur mon fil, au sujet des " papillons" que l'on ressent parfois,

lorsque l'on tombe amoureux...

Et si, finalement, on se racontait des sornettes avec cette histoire de papillons dans le ventre ?

Parce qu’il paraît, si l’on en croit la légende populaire, que ressentir des papillons au creux du ventre serait le “symptôme” qui nous indique que l’on est amoureux, ou en train de le devenir. Que c’est “la manifestation d’un stress ressenti en présence de l’être aimé, une réaction de notre cerveau qui déclenche une décharge d’adrénaline et chasse le sang de notre estomac, provoquant ainsi ces picotements.”

Je me suis toujours dit que c’était magique comme sentiment. Que l’image était belle : cette envolée de papillons à l’intérieur de soi, cette symphonie de battements d’ailes colorées, cette certitude du corps qui semble savoir avant le cœur ce que nous ne ressentons pas encore vraiment. Mais en réalité, je n’ai que rarement éprouvé cette sensation. À mon grand dam, finalement.

Alors, je me disais que peut-être, je ne tombais jamais vraiment amoureuse pour de vrai, que j’étais sans doute plus en amour du sentiment lui-même que de son messager aux traits changeants.

Jusqu’à ce que je découvre une théorie qui me plaît beaucoup (et qui me rassure aussi, je dois bien l’avouer), qui prétend qu’en réalité ces “papillons” seraient une sorte d’avertissement de notre inconscient face à une personne qui ne vibre pas dans les mêmes énergies que nous. Malgré le désir, malgré l’envie.

Si je pars à la chasse aux papillons au fond de ma mémoire, je ne distingue que peu de visages.

Il y en a un surtout. Une brève romance qui s’achève avec des points de suspension et des larmes. Beaucoup.

Une histoire de comète dans le ciel de mon univers et un goût de cendres au fond de la bouche.

Ainsi, cette théorie éclaire d’une certaine manière l’image que je me faisais de ma vie amoureuse.

Et pour toi, alors ? Papillons ou pas ?