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Chapitre 3 : Le premier jour de travail 

Chapitre 3 : Le premier jour de travail 

Publié le 9 juil. 2024 Mis à jour le 9 juil. 2024 Romance
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Chapitre 3 : Le premier jour de travail 

 

La sonnerie perçante de mon téléphone, posé sur la table de nuit, me réveilla brusquement, le lendemain matin. Encore à moitié endormis, j’ouvris doucement mon œil droit, mais la lumière aveuglante du soleil qui illuminait ma chambre, me força à le refermer immédiatement. Pendant quelques instants, je fus désorientée, ne reconnaissant pas la pièce où j’avais passé la nuit. Puis, peu à peu, les souvenirs de la veille me revinrent en mémoire.

Je tendis la main vers la table de nuit située à ma droite et éteignis l’alarme de mon réveil. Me redressant sur mes bras, je pris mon téléphone et vérifiais l’heure. Il était 6 h 35 du matin, bien plus tôt que je ne l’aurais souhaité.

À peine quelques secondes, plus tard, une autre sonnerie retentit dans la chambre, me faisant sursauter. Comme vous pouvez le constater, je ne suis vraiment pas du matin. Je regardais l’écran et vis que c’était ma mère qui m’appelait de France. Il devait être 12 h 35 là-bas, l’heure du déjeuner pour elle.

Je décrochais donc l’appel et répondis avec enthousiasme :

  • Bonjour maman, ça me fait plaisir que tu m’appelles.
  • Moi aussi, je suis très contente de t’appeler. J’ai l’impression que cela fait une éternité que nous n’avons pas parlée, toutes les deux… Dit-elle avec pointe de nostalgique dans la voix.
  • Ça ne fait que deux jours, Maman…
  • Je le sais, je le sais… Alors, comment ça se passe là-bas ? As-tu bien pris tes marques ? Tu n’es pas trop désorientée par le décalage horaire ?
  • Je viens tout juste de me réveiller. Je ne voulais pas me lever trop tard, une question d’habitude, mais c’est vrai que le décalage horaire, me perturbe un peu. Je pense que les prochains jours vont être compliqués.
  • C’est tout à fait normal. Tu n’as pas l’habitude de voyager dans un pays avec un décalage horaire aussi prédominant. Mais, ne t’inquiète pas, d’ici une petite semaine, tu seras habituée. De plus, je viens de réaliser que je t’appelle très tôt ce matin. Il doit être à peine 7 h 00, non ?
  • En effet, il est 6 h 38. Mais ça ne me dérange pas, je suis toujours contente que tu m’appelles. Et de toute façon, j’avais mis le réveil très tôt pour être sûre de ne pas être en retard pour mon premier jour de travail.
  • Ah oui, c’est vrai ! C’est ton premier jour de travail aujourd’hui. Eh bien… À peine arrivée, tu dois déjà te mettre au travail…. Ce n’est pas très raisonnable, si tu veux mon avis, dit-elle avec son ton protecteur habituel.  
  • Maman, tu sais bien que je n’avais pas le choix.
  • Bon, tu n’es pas trop stressée ?
  • Pas vraiment ! Juste une petite appréhension. Ce n’est pas donné tout le monde de faire un stage dans une grande entreprise aussi prestigieuse que SkyCorp. C’est une grande opportunité.
  • Je suis sûre que tu vas les impressionner. Je crois en toi, ma fille ! Dit-elle avec enthousiasme.
  • Merci ! Il faut que j’y aille, Maman. Si je ne veux pas être en retard.
  • D’accord. Je te souhaite une très bonne journée, ma puce. Et passe le bonjour à ta tante de notre part, à ton père et à moi.
  • Je n’y manquerais pas. À bientôt. Lui dis-je en raccrochant, un sourire aux lèvres.

Ma maman est le rayon de soleil de ma vie. Toujours souriante, gentille et attentionnée, elle se dévoue aux autres. Elle est bénévole dans une association pour les sans-abris, pour les aider à trouver un logement, un emploi, etc. A Paris, il y a encore des centaines, voire des milliers de SDF qui meurent chaque jour, que ce soit de froid, de chaud, à cause d’autres personnes, d’accidents, par de suicides… Une horreur. Ma mère les aide à se réinsérer dans la vie active. Elle est incroyable.

C’est une grande femme brune d’1m75, très mince, qui prend bien soin d’elle. Elle a toujours été très coquette. Elle a les yeux verts et la peau très claire, comme moi.

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Je regardais à nouveau l’heure sur mon téléphone et constatais qu’il était 6 h 45. J’avais donc encore un peu de temps devant moi avant de me préparer pour le travail, qui commençait à 9 h 00.

Je me levai enfin de mon lit et étirai mes membres engourdis. Je pris mon peignoir, que j’avais posé la veille sur la chaise de mon bureau, et me dirigeai vers la salle de bain pour prendre une douche matinale. L’eau chaude me réveilla doucement, me préparant mentalement et physiquement à affronter cette journée qui s’annonce chargée. Une fois ma douche terminée, je me rendis dans le dressing attenant à ma chambre et pris les vêtements que j’avais soigneusement choisis la veille. Préparer mes vêtements à l’avance me permettait de gagner du temps le matin, mais aussi de pouvoir, dans mon cas en tout cas, réduire mon stress, surtout en ce jour particulier. 

Une fois habillée, je me dirigeais vers mon miroir pour évaluer ma tenue. Je portais un jean bleu, classique avec une petite chemise blanche à motifs et une veste blazer couleur crème. Un style à la fois classique et professionnel, sans en faire trop. Une tenue qui me ressemblait et dans laquelle je me sentais à l’aise. Je mis également un collier doré et une montre pour habiller ma tenue.

Une fois satisfaire de mon apparence, je me sentis prête à affronter cette dure journée et à faire une bonne impression lors de mon premier jour de travail. 

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Je pénétrai dans la cuisine où ma tante s’affairait déjà à préparer le petit-déjeuner. L’odeur du café et des toasts grillés embaumaient la pièce de leurs doux parfums.

  • Bonjour, tante Suze ! Dis-je en m’asseyant sur une chaise de la cuisine.
  • Bonjour ! Tu as bien dormi ? Demanda-t-elle en se retournant vers moi avec un sourire tout en tenante une tasse de café dans sa main.
  • J’ai passé une nuit de rêve, sans aucun cauchemar ! D’ailleurs, le matelas est incroyablement confortable, répondis-je en m’étirant.
  • Tant mieux, je suis ravie de l’entendre. Malheureusement, je dois te laisser, j’ai une visite imprévue d’une maison à faire visiter ce matin et comme ce n’est pas la porte à côté, je dois partir très tôt. Je t’ai préparé le petit-déjeuner sur la table de la salle à manger. Prends tout ce qu’il te plaît. Je suis vraiment désolée de ne pas pouvoir t’accompagner à ton premier jour de stage, dit-elle avec une pointe de regret dans la voix.
  • Ne t’inquiète pas, pour si peu, ça ira. Je ne suis plus une petite fille, je peux me débrouiller toute seule maintenant, tu le sais bien ? Répondis-je en souriant à mon tour.
  • Oh, j’ai tendance à oublier que tu as grandi, dit-elle en riant. Allez, continua-elle en m’embrassant la joue, je serai là ce soir sans faute. Tu me raconteras tout sur ta première journée.
  • A ce soir ! Répondis-je.

Je n’eus pas le temps de dire un mot de plus qu’elle referma doucement la porte d’entrée derrière elle. Ma tante était une femme remarquable, mais tellement absorbée par son travail qu’elle en oubliait tout le reste. Elle ne s’était jamais mariée ni n’avait eu d’enfants. Elle disait toujours qu’elle était mariée à son travail lorsqu’on lui faisait une remarque désobligeante à ce sujet. 

Je secouai la tête, pour me ramener à la réalité. Il était 7 h 30 et j’avais une demi-heure pour prendre mon petit-déjeuner avant de partir tranquillement pour le travail. Je préférais partir à l’avance pour ce premier jour, afin de ne pas risquer d’être en retard (ma pire phobie). Je préfère arriver un quart d’heure trop tôt que trop tard.

Je me dirigeais donc vers la salle à manger où ma tante avait disposé un copieux petit déjeuner : fruits frais, viennoiseries à l’américaine, des pancakes, des céréales etc. Jamais, je ne pourrais manger cela toute seule. Je m’assis et pris le temps de savourer ce repas, appréciant chaque bouchée. Une fois rassasiée, je me levais, débarrassais mes déchets, rangeai la table, pris mon sac et me préparai à partir pour cette nouvelle aventure.

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Je déambulais dans les rues de Manhattan, seule avec mon téléphone en guise de GPS, profitant de l’air frais du matin et de cette tranquillité apaisante, contrairement à Paris, où les gens étaient souvent pressés et/ou stresser à longueur de temps. Les New-Yorkais ; en revanche, me semblais plus calme, plus détendus, et cette ambiance apaisante me faisait du bien.

Les boutiques encore fermées à cette heure matinale, trop tôt certainement, pour pouvoir ouvrir aux clients qui attendaient impatiemment de faire leur achat. Je passais devant plusieurs boutiques, admirant les étalages et imaginant les histoires dernières chaque objet exposé. Je regardai également les passants qui allaient et venaient, pour aller comme moi, à leur lieu de travail, et continuais ma promenade, traversant les rues, dans les parcs, etc. Chaque coin de rue offrait une nouvelle perspective de découverte des environs avec ses gratte-ciel imposants qui se dressaient fièrement devant moi. Les taxis jaunes, très clichés et emblématiques de cette ville, qui transportaient des passagers vers leurs destinations.

Je m’aventurai dans un parc, où les arbres semblaient murmurer des secrets anciens. Les bancs, disséminés ici et là, invitaient à la détente. Quelques joggeurs matinaux couraient dans les verdures du parc et profitaient de la fraîcheur de l’air pour effectuer leur exercice quotidien, tandis que d’autres promenaient leur chien.

 

En continuant ma marche, je découvris des cafés, non loin de mon lieu de stage, qui commençait à ouvrir leur porte. Je n’avais pas bien le temps aujourd’hui, mais je me promis de revenir le lendemain, pour prendre un café à emporter. Je ne le savais pas encore, mais cela allait devenir une habitude, que j’allais avoir du mal à me défaire.

Au bout de quelques minutes de marche, j’arrivais à destination. Je m’arrêtais devant un grand building d’au moins une cinquante d’étages avec de grandes baies vitrés qui donne sur des centaines et des centaines de bureaux. Cet établissement était majestueux. On ressentait toute la richesse de leur fondateur à travers cette bâtisse qui avait été construit avec des matériaux plutôt luxueux pour l’époque.

 

J’entrais dans l’entreprise et atterris dans un grand hall d’où s’échappait des dizaines de salariés, tous en costumes cravates et robe ou jupes pour les dames qui déambulaient parmi les couloirs. Un grand bureau qui semblait être l’accueil trônait au milieu de cette vaste pièce.

Je me dirigeais donc vers celui-ci. Une dame très jeune, d’environ 19 ans, était installée derrière le bureau et semblait en plein appel téléphonique ne se souciant que très peu de ma présence. Elle avait les cheveux noir corbeau et la peau très pâle avec un visage très angélique. Elle portait un uniforme d’hôtesse d’accueil avec son badge sur le dessus où on pouvait lire son prénom qui était « Ashley ».

  • Bonjour, Madame. J’ai rendez-vous avec M. Sk…
  • Écoutez… Vous ne voyez pas que je suis au téléphone là ? Dit-elle d’un air exaspérer. Ouai… T’inquiètes, c’est une dame à l’accueil qui visiblement n’a pas appris la politesse pour attendre avant de commencer une conversation avec quelqu’un qui était au téléphone. Bref… Redis-moi, ce que tu étais en train de me dire ? continue-elle en m’ignorant de plus belle.

Alors là… J’étais sidérée… Comment peut-on parler à quelqu’un sur ce ton, surtout quand elle occupe un poste aussi important qui exige une excellente relation avec la clientèle ? En plus, elle m’ignore royalement en continuant son appel téléphonique avec une personne de son entourage, qui visiblement doit être une amie vu la manière dont elle parle.

  • Excusez de vous déranger en pleine discussion qui doit être votre amie, je suppose, commençai-je avec un air sarcastique. Mais j’ai rendez-vous dans quelques minutes avec votre directeur pour mon premier jour de stage. Je m’appelle Victoire Smith, il doit bien vous en avoir parlé 

L’hôtesse d’accueil leva les yeux au ciel, termina sa conversation et raccrocha.

  • Oui, j’avais bien compris la première fois que vous aviez rendez-vous avec M. Sky. Dit-elle en levant les yeux au ciel tout en regardant sur son ordinateur. Vous pouvez prendre l’ascenseur sur la gauche, aller au 40ème étage et vous pourrez vous installer dans la salle d’attente. Le patron ira vous chercher.
  • Merci, c’est très aimable à vous. Lui dis-je en souriant faussement.

J’allais donc vers l’ascenseur et appuyai sur le bouton pour faire descendre celui-ci. Au bout d’une minute, les portes s’ouvrirent et je rentrai à l’intérieur.

Une fois que je fus arrivé au bon étage. Je vis une grande salle d’attente en face de moi, avec quelques fauteuils, une machine à eau et des distributeurs de boissons chaudes et nourritures ainsi qu’une bibliothèque avec des livres.

Je m’installais donc sur ses fauteuils et attendis patiemment l’arrivée du patron.

J’attendis quelques minutes quand une grande dame blonde vint à ma rencontre.

  • Bonjour ! Dit-elle chaleureusement. Je peux vous aider.
  • Bonjour ! Oui, j’ai rendez-vous à 9 h 00 avec M. Sky. Normalement, il a dû être prévenu de mon arrivée.
  • Oh ! Je ne pense pas qu’il a été prévenu, mais je vais l’informer tout de suite de votre venue. Puis-je vous conseiller un rafraîchissement en attendant ?
  • Je vous remercie, mais ça ira.
  • Comme vous voulez. Dit-elle en se retournant et en marchant dans le long couloir.

Géniale. La dame de l’accueil n’a même pas daigné prévenir le patron de ma venue.

Tandis que j’étais perdu dans mes pensées, encore une fois, une voix d’homme très rauque et ferme me parvint.

  • Êtes-vous Mme Smith ?

Je repris instantanément mes esprits et me levai de ma chaise.

Quand je découvris mon patron, je restai sans voix.

Alors, comme ça, l’homme mystérieux de l’avion, que j’avais croisé la veille, n’était autre que mon patron ! Je n’en croyais toujours pas mes yeux. Le monde était tellement petit. C’était incroyable. À voir la tête que je faisais, le patron a dû beaucoup s’amuser de ma réaction.

  • Vu votre tête, je suppose que vous êtes bien Mme Smith ? Dit-il avec un air narquois.
  • Vous avez vu juste. Je suis ravie de vous rencontrer, répondis-je, notant qu’il ne semblait pas me reconnaître du tout. Ce qui est tout à fait normal, il doit voir des centaines de personnes dans la même journée…
  • Merci de bien vouloir me suivre. Nous allons nous installer à mon bureau, nous serons plus tranquilles pour discuter, ajouta-t-il en me faisant signe de le suivre.

Le directeur se dirigea vers le grand couloir et ouvrit la dernière porte à droite. Celle-ci donnait sur un vaste bureau avec d’immenses baies vitrées offrant une vue imprenable sur tout. La décoration était sobre, mais élégante, pas du tout masculine, ce qui m’étonna beaucoup. Je suppose que c’était une décoratrice d’intérieur qui a décoré l’entièreté du bureau. Un grand bureau noir était placé dos aux fenêtres et droite, un coin salon était aménagé avec des fauteuils confortables et une petite table où était disposé du thé, du café et quelques petites friandises à grignoter.

J’entrais dans le bureau, et M. Sky referma doucement la porte derrière nous. Je n’osais pas bouger, de peur de commettre la moindre erreur. L’ambiance était si tendue que je retenais presque ma respiration. Je devais être aussi rouge qu’une tomate bien mûre.

Le directeur s’assit sur sa chaise derrière le bureau et ouvrit son ordinateur portable, levant de temps en temps, les yeux vers moi avant de se reconcentrer sur son ordinateur.

  • Vous pouvez, vous asseoir, si vous le souhaitez, dit-il en désignant une chaise en face de lui. Nous avons beaucoup à discuter.

Je fis ce qu’il me dit et m’assis sur une chaise qu’il m’avait désignée.

  • Bon ! Commença-t-il en s’installant plus confortablement sur son siège. Il me semble que nous avions convenu par mail des principales tâches que vous allez devoir réaliser pendant votre stage, n’est-ce pas ?
  • Nous avions convenu que je devrais vous seconder dans diverses tâches. Cependant, je suis surtout spécialisé dans le domaine de la communication, du marketing, etc.
  • Bien entendu. Avez-vous apporté votre convention de stage ? Je dois revoir certains points…
  • Oui, bien sûr ! La voici ! Dis-je en tendant ma convention de stage.
  • Merci beaucoup.                                     
  •  
  • M. Sky consulta attentivement tous les détails de ma convention de stage. Je suppose que c’était le département RH qui a examiné mon dossier et ma candidature. Je pense même que le patron n’a pas lu un seul mot de mon dossier… Ce qui est normal, il a beaucoup de travail à faire et ses employés sont là pour ça.
  •  
  • Parfait ! Tout me semble en ordre !

Je poussais un soupir de soulagement.  

  • Vous allez être affectée dans le rôle d’assistante digital média & network auprès de moi et de mon équipe. Vous allez découvrir tous les aspects de ce métier exigeant. Vous serez en stage pendant 6 mois, c’est bien ça ?
  •  
  • Très bien. Vos tâches incluront l’accompagnement des campagnes publicitaires de nos clients sur leurs réseaux, l’optimisation de leurs réseaux sociaux, la gestion de leur site internet, aussi que des tâches plus administratives et relationnelles, comme établir des contrats avec les clients de notre base de données, prospecter une nouvelle clientèle et la fidéliser. Est-ce que cela vous convient ?
  • Ça me convient très bien.
  • Vous aurez un petit bureau communicant avec le mien, qui se trouve sur votre gauche.

Je tournais la tête vers la gauche et découvris un petit bureau séparé par de grandes vitres intérieures. On pouvait voir l’ensemble de mon nouvel espace de travail, équipé d’un simple bureau en bois avec un ordinateur, assortit à une petite armoire de rangement pour divers dossiers importants, ainsi qu’un canapé en cuit noir.

  • Je tiens encore une fois à vous remercier de m’avoir acceptée dans votre entreprise. C’est une opportunité incroyable pour moi et je vous promets que vous ne serez pas déçu.
  • J’apprécie beaucoup cet état d’esprit. Je suis sûr que nous allons bien nous entendre, dit-il en souriant. Oh ! j’ai failli oublier de vous mentionner une petite chose. Dans notre entreprise, nous nous considérons un peu, comme une famille et tout le monde s’appelle par son prénom respectif, moi y compris. Cela peut sembler étrange au début, mais vous verrez, vous vous y ferez sans même vous en rendre compte. Alors, appelez-moi Brandon, d’accord ?
  • Très bien, Brandon. Dans ce cas, appelez-moi Victoire ou Vic, c’est mon diminutif.
  • Eh bien, Victoire, je vais maintenant vous présenter l’équipe avec laquelle vous allez travailler ces prochains mois. Suivez-moi, s’il vous plaît, dit-il en se levant de sa chaise.

Je me levais et suivis Brandon jusqu’à l’ascenseur de son étage. Une fois dans l’ascenseur, je ressentis une atmosphère très pesante qui s’installa progressivement entre nous. Peut-être était-ce mon imagination ? C’était la première fois que je me retrouvais seule, avec un homme aussi séduisant que Brandon.

Je n’en avais pas l’habitude.

Brandon, lui, ne semblait pas remarquer le trouble qui s’installait entre nous, ni même mon malaise. Je commençais à avoir des sueurs chaudes qui coulaient le long de mon dos et je peinais à respirer confortablement. J’ouvris un bouton de ma chemise pour mieux respirer. Je remarquai cependant que le patron transpirait aussi. En effet, en remettant ses cheveux en arrière, j’aperçus des auréoles qui se formaient progressivement sous ses aisselles, ce qui le rendait très sexy.

Je ne comprenais décidément pas ma réaction, comme si mes hormones « sentimentales » se réveillaient soudainement dans un moment aussi inapproprié que celui-ci.

Soudain, le gong de l’ascenseur retentit, signalant que nous étions arrivés au bon étage. Nous sortîmes de l’habitables et nous nous dirigeâmes vers un couloir où se trouvaient des bureaux. Brandon, me présenta un à un les différents salariés de l’étage, sans oublier de me présenter au passage, ce qui était assez gentil de sa part, je dois le reconnaître.

Je rencontrais une douzaine de personnes travaillant dans le service marketing et communication de la boîte. L’ambiance de travail semblait bonne, ce qui était agréable.   

Durant le reste de la matinée, j’observais avec attention le travail de certains de mes collègues, leur posant des questions ci-nécessaire. Brandon, lui, était parti pour une longue journée de réunion avec différents directeurs du département. Il m’a permis de rentrer plus tôt du travail, exceptionnellement aujourd’hui.

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