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Chapitre 10 : Retour à la vie normale "enfin presque"

Chapitre 10 : Retour à la vie normale "enfin presque"

Publié le 19 sept. 2024 Mis à jour le 19 sept. 2024 Romance
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Chapitre 10 : Retour à la vie normale "enfin presque"

 

Je me réveille le lendemain matin avec la lumière du jour.

J’ouvris doucement les yeux et contemplais la chambre dans sa plus grande beauté. Les rayons du soleil pénétraient dans la chambre. Les nuages parsemaient le ciel de toute sa splendeur et le vent s'infiltre dans les beaux rideaux en soie blancs.

Je me retournai sur le dos et posai ma tête sur l’oreiller moelleux et souriais de toutes mes dents. Je tournais ma tête vers la droite et constatais à mon grand étonnement que Brandon dormait encore sur le ventre. J’avançais ma main vers le dos de Brandon et le caressais sensuellement. Je caressais de même son visage serein et ses cheveux qui descendaient le long de son visage.

Il paraissait tellement apaisé, sans soucis, sans problèmes quotidiens. Le coin de sa bouche se releva faisant apparaître un petit sourire suivi d’une fossette qui me fit craquer.

Il ouvrit tout doucement ses magnifiques yeux et me regarda. Je retirais précipitamment ma main de son dos.

—        Pourquoi tu l’enlèves ? Ça me faisait du bien.

—        Ah oui ?

—        Continue, vas-y.

Je reposai ma main sur son dos et recommençai à le caresser doucement. La chaleur de sa peau sous mes doigts me rassurait, créant un lien silencieux entre nous. Nous restâmes ainsi, blottis l’un contre l’autre, pendant une bonne dizaine de minutes, savourant le calme du matin. Puis, soudain, le réveil sonna, brisant la tranquillité.

—        Bon, on doit se lever ! Ça y est ! S’exclama-t-il en étirant son corps.

—        Je n’ai pas envie de me lever, murmurai-je en m’enfouissant un peu plus sous les draps. J'aimerais rester toute la journée ici, juste toi et moi, loin des tracas du quotidien, sans penser au travail.

—        Je comprends, soupira-t-il. Mais je te promets que la prochaine fois, on s’échappera ensemble pendant au moins une semaine !

—        Une semaine seulement ? Tu plaisantes, j’espère ?! Répondis-je en rigolant. Je pensais plutôt à un mois entier, juste nous deux, loin de tout. Rien que d’y penser, j’en salive déjà ! Dis-je d’un ton rêveur.

—        D’accord, un mois entier. Concéda-t-il en riant. Juste toi et moi.

Brandon repoussa la couverture et sort du lit pour se diriger dans la salle de bain. Je restais allongée encore quelques instants dans le lit, profitant de la chaleur réconfortante des draps. Je pris mon téléphone sur la table de nuit et remarquai un message de mon frère, reçu la veille au soir. Trop absorbé par la soirée avec Brandon, je ne l’avais pas encore lu. J’ouvris le message, découvrant que mes parents seraient ravis de venir à New-York. Avec un grand sourire aux lèvres, je me levai à mon tour, prête à affronter la journée. Je pris mon peignoir que j’avais déposé à l’extrémité du lit et me dirigeai dans la cuisine du chalet, que nous avions à disposition.

La cuisine du chalet était vraiment très spacieuse. Les mobiliers étaient tous en bois foncés presque noire. Cela contrastait avec les murs en bois de couleur beige. La pièce était magnifique. Un grand îlot central, où étaient posées d’innombrables plantes plus jolies les unes que les autres, étaient disposées là, au centre de la pièce.

Je me dirigeai vers le frigo pour en sortir une bouteille de jus d’orange, avant de commencer à préparer le petit-déjeuner. Sur la table, j’installai de la brioche, du pain, de la confiture, des boissons, un plateau de fromages et pour finir, de la charcuterie. En entendant le bruit de l’eau, je compris que Brandon était sous la douche. Je décidai de le rejoindre, et nous passâmes un long moment sous l’eau chaude.  

Après cette douche prolongée, nous prîmes notre petit-déjeuner en tête-à-tête, savourant un certain moment de complicité avant de devoir affronter la journée de boulot qui nous attendaient. Mais l’heure de partir au travail arriva bien trop vite à notre goût.

Arrivés près de la porte, je me tournai vers lui, hésitante.

—        Comment est-ce que l’on va faire au travail ?

—        Comment ça ?

—        Par rapport à nous ? Comment est-ce que l’on va gérer tout cela ? Dis-je avec un point d’interrogation dans la voix.

—        Écoute, on verra sur le moment, répondit-il en haussant les épaules. Pour l’instant, j’ai juste envie de profiter de nous.

—        Oui, tu as raison, dis-je en souriant.

Nous prîmes quelques affaires, c’est-à-dire, les affaires de la veille. Heureusement que dans le chalet, nous avions le strict nécessaire pour survivre une nuit avec des brosses à dents emballées, des verres, mais aussi quelques vêtements chauds qui étaient restés là, dans un placard, tout neuf, encore emballés.

______________________________________________________________________________________________________

Puisque nous étions venus sans voiture, Brandon avait pensé à appeler un taxi, ce matin même, pour nous éviter de marcher avec nos maigres affaires.

Nous nous dirigeâmes vers le taxi pour une longue heure de route. Le chemin du retour se passa sans embûche. Je regardais les paysages défiler à travers la fenêtre, profitant de la chaleur du chauffage. Fermant les yeux, je finis par m'endormir, bercée par le ronronnement du moteur.

—        Hé, réveille-toi... Victoire, réveille-toi... On est arrivés.

La voix de Brandon perça doucement le brouillard de mon sommeil. J’ouvris les yeux en m’étirant.

—        Mmmmh...

Brandon sortis de la voiture et vint ouvrir ma portière.

—        C’est parti ! Il est grand temps d’aller travailler !

Devant le grand bâtiment de bureaux, je m’arrêtai un instant pour reprendre mon souffle. Quelques employés, regroupés à l'extérieur, s'adonnaient à leur rituel matinal : cigarettes allumées, gobelets de café à la main. Je sentais les regards s'attarder sur Brandon et moi, accompagnés de murmures indistincts. Certains détournaient la tête en tentant de se montrer discrets, mais leurs chuchotements à peine audibles trahissaient leur curiosité.

C’est que cela peut sembler curieux. Brandon n’étant pas venu travailler la veille et qui arrive au bras de la nouvelle stagiaire ne passe pas inaperçue au regard des autres, et je comprends les interrogations de ces personnes.

—        Ça va aller ?

—        Oui, juste un peu stressée, avouai-je.

—        Ne stresse pas pour ça, d’accord ? Je suis là, je vais te soutenir, où plutôt nous soutenir.

—        D’accord, dis-je en le regardant droit dans les yeux avec détermination.

Il me sourit gentiment avant de m’accompagner vers les portes du bâtiment. À peine franchi le seuil du hall d’entrée, je me retrouvai face à une scène totalement inattendue, quelque chose que je n’aurais jamais pu prévoir, même dans mes pires cauchemars. Mes yeux s’écarquillèrent instantanément alors que mon esprit tentait désespérément de rattraper ce que je voyais. Une foule de gens s’agitait, créant une atmosphère bruyante et chaotique qui contrastait violemment avec l’ambiance feutrée à laquelle j’étais habituée.

Des journalistes s’étaient amassés en une masse compacte, armés de leurs micros et de leurs appareils photo, les flashs crépitant dans toutes les directions. Des caméras étaient pointées sur nous, capturant chaque détail de notre arrivée. Leurs questions fusaient, se superposant les unes aux autres dans un brouhaha étourdissant. Il y avait une telle effervescence, une telle énergie désordonnée, que j’eus l’impression de me trouver au cœur d’une ruche en pleine ébullition.

Mes pieds semblaient ancrés au sol, incapables de faire un pas de plus. Mon cœur battait à tout rompre, et une boule d’angoisse se formait dans mon estomac. Je jetai un coup d'œil paniqué à Brandon, espérant y trouver un semblant de réponse ou de réconfort, mais lui-même semblait pris au dépourvu. Son visage, habituellement calme et maîtrisé, affichait une expression de surprise mêlée à une lueur de contrariété. Il serra ma main un peu plus fort, comme pour m'assurer de sa présence à mes côtés.

Des employés que je reconnaissais à peine se tenaient en arrière-plan, regardant la scène avec des yeux écarquillés. Ils chuchotaient entre eux, l’air intrigué et confus. Certains échangeaient des regards complices, d’autres me fixaient avec insistance, tentant de percer le mystère de notre arrivée soudaine. Chaque mouvement, chaque murmure semblait amplifié par l’écho du hall immense, rendant l’atmosphère encore plus oppressante.

Je pris une profonde inspiration, tentant de calmer le tourbillon de pensées qui m’assaillait. Comment en étions-nous arrivés là ? Pourquoi une telle agitation ce matin ? Je n'avais aucune idée de ce qui se passait, mais une chose était claire : tout cela était bien au-delà de ce que j'aurais pu imaginer.

Des voix retentissaient à côté de nous, nous posant toujours les mêmes questions. 

—        Est-ce votre petite amie, M.Sky ? Demandait-l’un.

—        Comment s’appelle-t-elle ? D’où vient-elle ? Criait un autre.

Les questions fusaient de toutes parts, nous coupant toute possibilité de nous échapper. Brandon, voyant ma détresse, me prit par la main et se fraya un chemin parmi les journalistes.

—        On n’a rien à vous dire alors poussez-vous ! S’écria-t-il.

Il réussit finalement à nous faire entrer dans l’ascenseur, et je m’affalai contre le fond de celui-ci en tentant désespérant de reprendre mon souffle.

—        Ça va aller… Murmura Brandon dans mon oreille tout en me serrant contre lui.

Pourquoi diable y avait-il des journalistes ici, Brandon ?

—        Je n’en sais pas…

—        Ne me mens pas, Brandon. Tu es au courant de quelque chose, non ?

—        Je te jure que non, je n’avais aucune idée de leur présence. Peut-être est-ce lié à mon passé…

—        Ton passé ?

—        J’ai commis des erreurs par le passé, et elles sont souvent devenues des affaires publiques. Mais je te promets, je ne savais pas qu’ils seraient ici aujourd’hui.

Quand la porte de l’ascenseur s’ouvrit, il me tendit la main, et après un moment d’hésitation, je la saisis. Ensemble, nous allâmes à son bureau, où il m’invita à m’asseoir sur son canapé en cuir noir. Il prit place en face de moi, ses mains serrant les miennes.

Je ne savais pas ce que signifiait tout ce remue-ménage avec les journalistes, mais j’étais bien décidé à le découvrir.

—        Écoute, je pense que tu dois le savoir, mais je viens d’une famille très riche et influente. Commença-t-il.

—        Je le sais, comme tout le monde ici d’ailleurs.

—        Ne m'interromps pas s’il te plaît. Dit-il d’un ton préoccupant.

—        D’accord, je suis désolé.

—        Quand j’étais plus jeune, j’ai fait des choses dont je ne suis pas fier. Il m’arrivait, souvent de sortir en boîte, de fréquent plusieurs filles en même temps, de boire jusqu’à en perdre connaissance. Enfin ce genre de connerie, tu vois ? Un soir, ça a complètement dérapé. J’avais bu beaucoup trop. J’étais pratiquement ivre mort. Je sais que ce n’est pas une excuse, mais il y avait cette fille avec qui je m’entendais plutôt bien. On a discuté, et plus tard dans la soirée, eh bien… Tu imagines la suite…

—        Oui, je vois plutôt bien, répondis-je doucement.

—        Après cette nuit-là, on a commencé à sortir ensemble. Notre histoire a duré trois ans, jusqu’au jour où tout a basculé, dit-il en ayant un air rêveur.

—        Que s’est-il passé ? Demandai-je en posant mes mains sur les siennes, qui tremblaient légèrement.

—        J’ai découvert que c’était mon père qui l’avait payée pour qu’elle me manipule et sorte avec moi, avoua-t-il, la voix brisée.

—        Mais c’est atroce !! Comment ton propre père a-t-il pu faire une chose pareille ? M’exclamai-je en posant une main contre ma bouche horrifiée.

—        Oui, c’est le moins qu’on puisse dire. Depuis ce jour, je n’ai plus jamais fait confiance à une femme, jusqu’à ton arrivée. Ajouta-t-il avec un sourire triste.

Je lui rendis son sourire, touchée par sa confiance.

—        Mais alors, pourquoi y avait-il des journalistes ce matin ? Demandai-je, encore perturbée par leur présence.

—        La fille avec qui j’étais sortie, elle était bien connue des médias. Les journalistes la suivaient de près. Et bien sûr, dès que j’ai découvert la vérité et que j’ai mis fin à notre relation de trois and, elle s’est empressée de tout révéler aux médias, en donnant sa version des faits, évidemment. Elle m’a discriminé, humilié devant tout le monde. Si je la croise à nouveau, je ne sais pas ce que je lui ferai, avoua-t-il, les sourcils froncés.

—        Je suis là maintenant. Je suis désolé pour tout à l’heure. J’étais stressé, je ne comprenais pas ce qu’il se passait.

—        Tu n’as pas à t’excuser. C’est moi qui suis désolé. J’aurais dû anticiper qu’elle irait tout raconter aux journalistes de notre petite escapade. Depuis notre rupture, elle épie tous mes faits et gestes. Elle a dû remarquer que je n’étais pas venu travailler hier.

—        Tu crois que c’est vraiment elle qui a parlé ?

—        J’en suis certain ! Qui d’autre pourrait l’avoir fait ? Elle me pourrit la vie depuis tout ce temps.

—        Je ne sais pas…

—        Non, c’est elle, j’en suis sûr, insista-t-il.

—        Si c’est vraiment elle, elle finira par se lasser, ne t’en fais pas, rassurai-je.

—        Tu ne sais pas de quoi elle est capable. Elle m’a manipulé pendant trois ans ! Elle s’est très bien le faire, que ce soit avec moi, ou ses amies. C’est une manipulatrice née.

—        Non, je ne sais pas de quoi elle est capable, mais une chose est sûre : je ne te laisserai pas affronter tout ça tout seul. Tu peux compter sur moi, n’importe quand, de jour comme de nuit, d’accord ? Lui dis-je avec un petit sourire rassurant.

—        Merci, c’est très gentil de ta part, mais je crois que je vais me débrouiller tout seul, répondit-il visiblement encore sur la défensive.

—        Comme tu voudras, dis-je légèrement déçue.

—        Bon, tu ferais mieux de retourner à ton bureau, déclara-t-il d’un ton abrupt.

—        Euh… D’accord.

Brandon se leva brusquement alla s’asseoir sur sa chaise de bureau, me tournant le dos. Il fixait le paysage par la fenêtre, absorbé dans ses pensées les plus profondes. J'en conclus qu'il avait besoin de temps pour lui, alors je me dirigeai vers la porte de son bureau, que je refermai délicatement derrière moi.

La réceptionniste m’accueillit avec un regard surpris de me voir sortir de son bureau, mais elle me sourit tout de même chaleureusement. Je regagnai mon petit espace de travail et commençai à planifier les tâches de la journée, tentant de me concentrer malgré le tumulte émotionnel qui bouillonnait en moi.

Soudain, des coups retentirent à la porte de mon bureau.

—        Entrez !

Plusieurs collègues envahirent mon espace, lançant un flot de questions.  

— Pourquoi êtes-vous arrivés ensemble, presque main dans la main ?

—        Pourquoi y avait-il des journalistes ?

—        Vous sortez ensemble ? Ce serait génial si vous formiez un couple !

—        Hé, du calme ! C’est quoi toutes ces questions d’un coup ? Répliquai-je en levant les mains.

—        Bah quoi ! On a le droit de savoir non ? C’est notre patron, et toi, tu es nouvelle ici. Ce qui est très étrange. On peut s’attendre à des réponses non ?

—        D’abord, c’est notre vie privée, ça ne vous regarde pas. Ensuite, je n’ai aucune idée, de pourquoi les journalistes étaient là, il faudrait demander à Brandon. Et enfin, non nous ne sortons pas ensemble ! D’où sort cette idée ?

D’ailleurs, je ne sais même pas ce que nous sommes, Brandon et moi. Un couple ? Des amis ? Des sexfriends ? Un coup d’un soir ? Un patron et sa stagiaire ?

—        Permets-moi d’en douter, répliqua l’un deux avec un sourire en coin.

—        Croyez ce que vous voulez. Maintenant, j’ai du travail, alors s’il vous plaît, laissez-moi tranquille.  

—        D’accord ! On voulait juste savoir, c’est tout. Pas besoin de nous envoyer balader.

—        Désolée les gars, mais là, je ne suis vraiment pas d’humeur.

—        Ok, on te laisse avec des préoccupations.

—        À plus tard, répondis-je avec un sourire forcé.

Une fois qu’ils eurent quitté mon bureau, je soupirai de soulagement et m’installai plus confortablement sur ma chaise. Je fermai les yeux un instant, étendant mes jambes sous le bureau, et regardai par la fenêtre. Le soleil brillait dans un ciel sans nuages, et la vue apaisante me détendit presque instantanément.

Je passai une bonne heure ainsi, sans rien faire, profitant du calme et de la sérénité du moment. Le reste de la journée se déroula sans encombre. Les journalistes avaient quitté les lieux depuis longtemps, chassés par l’agent de sécurité. Un poids s'était envolé de mes épaules. Je redoutais de sortir et de me retrouver à nouveau face à cette horde de photographes et de curieux.

Il était déjà 19 heures quand je regardai l’horloge. La journée était passée sans que je ne m’en aperçoive. Brandon était parti depuis longtemps, encore secoué par l'agitation du matin. Cette tempête médiatique l'avait replongé dans des souvenirs douloureux du passé.

Une sonnerie de téléphone m'arracha à mes pensées. Un message venait d’arriver.

—         « Coucou ma chérie, c’est maman !

J’espère que tout se passe bien pour toi.

Juste pour te dire que nous avons parlé à Tante Suze, ton père et moi, et nous allons arriverons demain après-midi à l’aéroport. J’espère que tu pourras venir nous chercher avec ta tante.

Je t’embrasse fort, ta maman qui t’aime. »

Une larme coula sur ma joue alors que je lisais ses mots, et je répondis immédiatement :

—         « Bonjour, maman,

Je vais très bien, le stage se passe aussi très bien.

Je suis super contente que tu puisses venir avec papa, vous avez besoin de prendre un peu de repos. C’est dommage que Valentin ne puisse pas venir.

Hâte de vous voir demain. Gros bisous !

Ta Vic ! »

Je rangeai mon téléphone dans mon sac et rassemblai mes affaires.

Le trajet de retour à l’appartement se passa sans encombre, et j’arrivai saine et sauve. Le reste de la soirée se déroula paisiblement : une douche, un dîner avec ma tante, une discussion agréable, puis je filai au lit. La perspective de voir mes parents le lendemain me remplissait de bonheur.

Je m'endormis rapidement, bercée par l’anticipation, sombrant dans le sommeil en à peine cinq minutes.

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