POEME III
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POEME III
Le grand suffisant et le futur candidat
Sorti de l’école, mais toujours formé
De la botte aux finances, et par banquiers
Sans talent autre que connaitre les dossiers
Sans autre hauteur que celle du marchepied
Finit par écarter plus grands que lui
Et croire inhumaine, son intelligence
A de bonnes et utiles lectures réduit
Sur les conseils de son maître de régence
Détruire de l’intérieur et diviser
De faire honte à tous les Français dressés
Charge tous ses sbires et tous ses obligés
Pour la guerre électorale maitriser
Fort occupé, tout entier concentré
Ne penser que voix gagnées sur quatre ans
Pour la France gérer et administrer
Comme premier, sa fidélité jurant.
Malheur à l’un, vint à l’autre, foi en lui
Le goût, l’attraction totale du pouvoir
Par comparaison, il y est conduit
Par patience, prendre ce parti sans mémoire
L’un perçoit le danger d’être comparé
Devenu prudent d’avoir tant trahi
Par crainte et de tous devant se garder
Surveille ses proches qu’il hait comme son pays
Du Premier, ne peut admettre un succès
Alors que du temps il dispose sans risque
Par orgueil et suffisance, tel l’abcès
Des destructions dont il est prolixe
L’un désespéré, l’autre sent vent tourner,
Une mairie beaucoup plus stable s’offre à lui
Et poste d’administrateur rémunéré
Convaincu d’en faire parfait point d’appui
Il remplit rapidement la mission
Installe état d’urgence, confinement
A quatre-vingt, fixe la circulation
Et nombreux radars, promet vivement.
Avant révocation, offre démission,
Non sans avoir été d’abord élu
Au poste de maire pour 6 ans en pension
Et ses jetons de présence défendus
Le grand suffisant ne peut accepter
De plus intelligent être côtoyé
Obligé de l’école sélectionner
Hors de la botte et surtout limité.
Le petit, ou l’envieux, ou le mesquin
Par son incompétence sert ses banquiers
Comme ses godillots chaussés brodequins
Dont le seul talent est d’avoir des pieds