POÈME V
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POÈME V
D'UNE PESTE EST NÉE LE CHOLÉRA
D’une maladie traitée comme une peste
D’un pouvoir absolu que peu contestent
Le chef qui croit, par orgueil excessif,
De la Santé, être le premier pontife
Choisit celui, seul, qu’il a sous la main,
Qui, par peur, sait isoler les voisins
De ses mensonges en promesses non tenues
De tout un pays, fait des détenus,
D’un Peuple qui, sa liberté abandonne
Au rêve fol de sa prise en charge s’adonne
Par égoïsme et surtout faiblesse d’âme,
Fait l’offrande de chaines au maître qu’il acclame.
Sa Liberté perdue avec bonheur
Pour être de sa vie un simple promeneur
Sans charge ou risque de devoir réfléchir
Le fleuve du servage est prêt à franchir
Ce fut compris par ses représentants
Au premier mensonge du vilain puant
Et à la vérité se refusant,
Échine souple, donnèrent leur vote, furent absents
Comme de prendre la responsabilité
De protéger, d’un Peuple, la dignité.
Dans les fiefs des régions ils se partagent
Les seigneuries et de fort rentables charges.
Pour un menteur sont parfaits serviteurs,
Et du monde de la peur, les promoteurs.
Satisfaits d’être les proies de corrupteurs,
De joindre les vendus et les acheteurs.