

Nous sommes la somme de nos éveils
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Nous sommes la somme de nos éveils
La démocratie prétendue les aurait balayés : les "serenos", les veilleurs des nuits citadines dans l'Espagne dont je viens. Incontournables du bout de la nuit du XVIIIème siècle à la fin du siècle dernier.
L'étranger qui, pour la première fois, passait la nuit dans une ville capitale de province ibérique, se trouvait invariablement réveillé par un cri poussé, à des intervalles réguliers, dans un ton monocorde et bien plaintif pour dire que tout allait bien : serenoooooo ! Tout reste "serein".
Le seul perturbateur est celui qui veille à ce que rien ne soit perturbé.
L'étranger le prenait pour un mauvais plaisant ou un ivrogne tapageur. Il s'agissait pourtant d'un homme distingué, enveloppé dans une « cape » ou dans un très long manteau, coiffé d'un couvre chef rouge et noir, avec,


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