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I have a dream

I have a dream

Publié le 9 nov. 2020 Mis à jour le 9 nov. 2020 Politique
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I have a dream

 

Lorsqu'il est peu de liens psychiques entre nous - lorsque la psychodynamique se voile de l'absence physique, essentielle à la dynamique psychique non aliénée -, les rêves sont un recours légitime et précieux.

Avez-vous songé à retenir plus que jamais vos rêves de confinés ?

Pas besoin de clés pour les comprendre. Ce sont eux qui vous donnent généreusement les clés de ce que vous vivez. De toute évidence, vous ne pouvez plus "vous la raconter" selon vos exploits et vos rencontres de la journée. Il n'est plus de filtre normalisant jour après jour.

Nuit après nuit, nous sommes livrés à nous mêmes ou à un cercle familial ou amical choisi, restreint, sincère. L'action prend place et séquence nos vies au repos bien mieux qu'au semblant d'activité d'un autre temps comme de ce temps s'il est télétravaillé. Le rêve existe et notre existence en dépend, plus que jamais ouvertement.

Avez vous remarqué la présence et l'importance de l'alternative ?

Les rêves filent. D'une pièce à une autre, mitoyennes, d'un plan à un autre, d'un autre temps, d'une personne à une autre, d'un choix connu à un choix nouveau. Pour la transparence du témoignage, sans enfeindre la confidentialité de ma profession,  je vous livre mes propres ressorts.

La chambre seule ou le séjour animé. Le temps présent ou celui dont je viens. Le chou préparé à l'eau de mer chaude et salée ou la glace du pâtissier strict lorsqu'il compte les pièces avec lesquelles je voudrais payer : une plume d'oiseau, une pierre, une bille...

- Je vous dis que cela vaut quatre, demoiselle ! Ah, pardon, je n'avais pas vu l'aiguille.

L'aiguille enfilée au fil rouge pourtant, que l'on voit et que l'on apprécie bien mieux que les trois autres pauvres jouets d'enfant. L'aiguille qui n'est plus pucelle, enfilée, et qui saigne la vie avec la régularité menstruelle qui permet de combattre ce temps arrêté, ces espaces fermés. Et le fil rouge ?

Le fil rouge vif de la continuité dans le changement qui vient...

Au salon de thé un homme a failli me doubler pour acheter le grand profiterole glacé que je parviens à payer. Il dit me céder le privilège. Je lui dis qu'il est à moi et que c'est lui qui a tenté de semer le trouble dans le service du pâtissier qui nour regarde sans rien savoir.L'un et l'autre restent muets. Je doute puis je ne doute plus de moi. C'est à moi.

Une femme vient de remporter la vice-présidence des États Unis. Sans complaisance ni effet de vitrine. Dans une trajectoire naturelle et légitime de travail et de vie qui la pose en possible présidente lors de mandats successifs.

La femme en moi s'ouvre au monde qui n'est peut-être confiné qu'en rêves ! La vie la vraie, quand on y songe, c'est à esprit ouvert que chacun la mène. Qu'ensemble, nous la portons belle et fière, en enfilée vive et entière.

 
 
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