La terrasse
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La terrasse
Seule je me suis délectée
D'une journée qui ressemblait à l'été
Des saveurs enivrantes parfumées au café
Enrobaient fraîchement tout mon palais
Sous des bourrasques de chaleur compulsives
Je me suis mise à écrire cette missive
Me pâmant d'innombrables sensations
De légèreté résiliée et de doux abandon
Tout en haut sur ma tour toute de vert
Je vois passer mille oiseaux dans le ciel entr'ouvert
Des hirondelles dansent follement leur exutoire
L'une d'elles s'est même écrasée sur mon bras à l'encre noire
Leur cri est aigu comme on souffle dans un sifflet
Tandis que leur course dans le ciel fait des lignes brisées
Le soleil, de toute sa superbe, entame sa fuite au loin
Ignorant les amants qui pleurent seuls dans leur coin
Je vois maintenant briller les lumières des terrasses
L'air est si doux, là haut dans le ciel s'embrassent
La Lune en grande reine de cet espace noir
Et le Silence, devenu roi de tous ces soirs.