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Publié le 10 oct. 2024 Mis à jour le 10 oct. 2024 Poésie et chanson
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…ni la terre ni le vin ni le ciel mon âme se remplit plus que tu ne l’imagines au fur et à mesure du moi qui se constitue comme le plus grand des diables roux mais sans lagunes brûlantes rien qu’un ange déchu pleurant peureux de lui-même et du noir et de ce qu’on lui a fait subir ô bienheureuses ces enfances cachées aux verdures des toitures espagnoles ; je me souviens de la triste nuit où je ne pouvais dire la tristesse que j’avais décidé de devenir, au bout de la lumière qui conditionne la danse de Salamanque si lointaine je n’écris presque plus les thèmes l’espoir l’amour le passé rien que la mort ne permane les nymphes dans l’eau sensuelles comme une perle d’or qui glisse sur mon front qui pleure énormément par l’œil du diable sous mes pieds que je n’ai même pas pu avoir à l’œil à la bouche au goût de la glace de ces symboles alchimiques qui rendraient libre le monde à deux à nous l’amour me détermine à la temporalité humaine que je pensais avoir esquivée que j’ai finalement embrassée de toutes mes bouches humides sans tergiverser car j’eus froid au bout du pied l’orteil mon âme l’a voulu ainsi tordu dans la douleur comme le pinceau écrasé de ce florentin renégat des années antisémites des fascismes lointains comme une brume de sang une liberté que nous haïssons comme une peste au fur et à la mesure du tambour de la naissance humaine sur l’eau plate et lisse et rance que j’ai oubliée l’autre jour de boire encore et jamais je ne bousculerais le noyau de ces petites valeurs que je suis que nous sommes tous en-dessous de notre grande et laide mère qu’est cette crasse fluviale qui nous emmène au tout premier jugement véritable je l’ai vu je le vois se profiler comme l’Egypte

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