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Cante jondo

Cante jondo

Publié le 2 déc. 2024 Mis à jour le 2 déc. 2024 Poésie et chanson
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Cante jondo

Je vivais moi d’orangeades

D’alcazars et d’amourades

Grillai quelque vers rôti

Demandai l’aumône sous les ponts

Seul et seul j’étais un chant profond


 

Désormais J’ai les mains liées

Je suis plein de chaînes et d’îles brisées

Une mer pauvre et écumeuse

Qui trinque encore l’âme rêveuse

Et puis Les mers du sud qui brillent

D’azurées satiriques

Et la colère de l’homme

Qui Aujourd’hui

Se plie comme une brise

Là-bas les oiseaux demandent

Vagues tranquilles noyez-en

Glissez du soleil à l’aubèle

Poisson et lumière de la nef

Que caressent les oiseaux

Passés-là qu’avec tendresse

Chantaient soleil et lune par les eaux

 

J’avais limons et badauds 

Des amis le caniveau 

Rimai la mort et puis la vie

Dansai roi des ribauds

Pilleur joyeux des mots

 

Mais les chants se brisent 

Comme je suis noué

Coeur imprimé de la grise

La douce odeur de ses cheveux

Le sang sucré du feu

A travers la jungle rouge éprise

Et me brûle loin de la mer

C’est le tamps des braises 

Et des douleurs qui se taisent

Je dérive à l’os carmin

Un désert rouge que je demande

Bleu et source de gorge

Sifflet blanc et rose du matin

 

J’avais certes algarades

Quelques nuits tristes et fades

Mais j’avais miels et marées

La zeste et le chant des ramées

Mille vers pour la seule brimade

 

Il ne reste sinon la nuit

Quelques solitudes jaunes

Aux champs d’ocre et de castille

J’ai fui le chant lustral

Des stériles noces de l’aube

Et les lumières de Salamanque

Tournent un vers si ardemment

Qu'avec leurs dents ils ont dansé

Des danses blanches de cendre

Une tombe de t'avoir aimée

Dans un chant de lavandes

 

Lavandes et chants et paravents

J’avai soleil bronzé les dents

Le sourire plein la bouche

Un humble rimailleur de souche

Rimer le vrai puis le semblant


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