Cante jondo
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Cante jondo
Je vivais moi d’orangeades
D’alcazars et d’amourades
Grillai quelque vers rôti
Demandai l’aumône sous les ponts
Seul et seul j’étais un chant profond
Désormais J’ai les mains liées
Je suis plein de chaînes et d’îles brisées
Une mer pauvre et écumeuse
Qui trinque encore l’âme rêveuse
Et puis Les mers du sud qui brillent
D’azurées satiriques
Et la colère de l’homme
Qui Aujourd’hui
Se plie comme une brise
Là-bas les oiseaux demandent
Vagues tranquilles noyez-en
Glissez du soleil à l’aubèle
Poisson et lumière de la nef
Que caressent les oiseaux
Passés-là qu’avec tendresse
Chantaient soleil et lune par les eaux
J’avais limons et badauds
Des amis le caniveau
Rimai la mort et puis la vie
Dansai roi des ribauds
Pilleur joyeux des mots
Mais les chants se brisent
Comme je suis noué
Coeur imprimé de la grise
La douce odeur de ses cheveux
Le sang sucré du feu
A travers la jungle rouge éprise
Et me brûle loin de la mer
C’est le tamps des braises
Et des douleurs qui se taisent
Je dérive à l’os carmin
Un désert rouge que je demande
Bleu et source de gorge
Sifflet blanc et rose du matin
J’avais certes algarades
Quelques nuits tristes et fades
Mais j’avais miels et marées
La zeste et le chant des ramées
Mille vers pour la seule brimade
Il ne reste sinon la nuit
Quelques solitudes jaunes
Aux champs d’ocre et de castille
J’ai fui le chant lustral
Des stériles noces de l’aube
Et les lumières de Salamanque
Tournent un vers si ardemment
Qu'avec leurs dents ils ont dansé
Des danses blanches de cendre
Une tombe de t'avoir aimée
Dans un chant de lavandes
Lavandes et chants et paravents
J’avai soleil bronzé les dents
Le sourire plein la bouche
Un humble rimailleur de souche
Rimer le vrai puis le semblant