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Descente au royaume d'Hadès

Descente au royaume d'Hadès

Publié le 23 août 2024 Mis à jour le 27 sept. 2024 Poésie et chanson
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Descente au royaume d'Hadès

Crédit musique : Øneheart & Reidenshi - snowfall (slowed + reverbed) | Voix : Risperdalice
 

Si tu ne veux pas d’elle pour la vie, prends la pour une nuit 

Sa folie sera à la hauteur de tes envies 

Ses côtes diaphanes s’entrechoquent avec son torse, plus fort 

Elle a vécu mille vies, pourtant elle est de porcelaine, fragile 

Sa peau de verre cache une âme centenaire 

Et lorsqu’il la pénètre, s’effondrent toutes ses résistances

Elle n’est la fille de personne 

Elle échappe à la captivité, 

Pourtant, elle se fait oiseau pour lui 

Elle échappe aux lois, elle l’intrigue 

Car il n’en a vu nulle comme elle

Tout a explosé: le feu d’artifice, les mœurs légères, la voix lactée et les certitudes

Sur son corps fin, il a joui tout son désir 

Elle aime être sa possession 

Un amour impossible lacère son corps de barbelé 

Paradoxe, joues-tu avec elle ? 

Parce qu’au bal des fous, c’est elle qui mène la danse 

Veut-elle t’y entraîner, ou désire-t-elle que tu la sauves ?

Dangereux pas de deux qui causera leur perte 

Catatonique 

Sa folie psychotique gravit des sommets

Tout cela, elle l’a orchestré

Faisant de son obsession cannibale la cause de sa dégringolade abyssale

Tu vas grignoter son cœur 

Soirée sans lueur, riche en désillusions  

A raison de ses entrailles déjà fragiles 

Ce soir, elle a mangé comme une seule personne et pourtant… 

Victime de ses tenaces démons, elle a fini par tout dégueuler

Sa haine, sa libido, son envie de vivre et son trop plein émotionnel 

Parce que ces aliments sont porteurs de vie 

Les ingurgiter, c’est ne pas disparaître 

Et ce qu’elle veut du fond de l’âme, c’est s’en aller rapidement 

S’il n’est plus là, tout son monde s’est vêtu de noir

Son corps frêle, tendu mais harmonieux, se colle contre le sien

Ses formes, autrefois voluptueuses, se sont asséchées, accentuant sa candeur et son désarroi 

Tout est sans dessus dessous, la réalité ne fait que de se confondre avec ses hallucinations 

Elle a l’air d’avoir vécu mille calvaires, la poupée aux yeux de verres 

Elle s’offre à lui comme une putain, pourtant sa pureté le transperce 

Et elle ne désire que lui 

Une nuit éphémère qui marquera leurs êtres au fer rouge 

Comme sur sa peau en lambeaux où perle le sang 

Mais son cœur à elle est hémophile 

Voie lactée, elle est blanche et elle nous éclabousse 

Je lèche ta nuque, je n’ai jamais assez de tes attributs 

Mais, fantomatique, tu me vois disparaître 

Avec tes maux, tu m’as chassée aux confins de ma folie 

Alors, elle hurle, hurle son désir

Elle jouit de toute cette puissance 

En symbiose, ils se finissent ensemble

Dans son monde onirique aux effluves de weed 

Crédit image : © Manon R.

 

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Commentaires (2)

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Laoufi Ahmed il y a 2 mois

Á corps ouvert. Film transparent

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Risperdalice il y a 1 mois

Je suis juste complètement folle haha. Et plus je suis mal, plus j’écris. Après je ne sais pas si mes écrits sont bien, je ne respecte d’ailleurs aucune règle de poésie classique (à titre personnel je trouve que cela rend les écrits trop superficiels) mais ça a au moins le mérite d’être libérateur !

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