Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Tohu-bohu

Tohu-bohu

Publié le 11 sept. 2024 Mis à jour le 13 sept. 2024 Poésie et chanson
time 2 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 16 lectures
2
réactions

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Tohu-bohu

Dans cette ville de vacarme

J’ai poursuivi partout ta trace

Espérant revivre le charme

De nos anciens désirs voraces

 

Bousculée par la foule énorme

De Barcelone la Broyeuse

Je croyais voir chez tous les hommes

Ta discrète allure charmeuse

 

Un vent si chaud qu’il est liquide

Coulait sur les fronts pleins de fièvre

Fouettant de son souffle fétide

Comme des langues de vipères

 

Les bouches froides des boutiques

Faisaient des trous glacés dans l’air

Piquant de coups cryogéniques

Les corps souffrant de l’atmosphère

 

Puis par le biais du virtuel

Alors que j’avais renoncé

Tu me donnais de tes nouvelles

Jetant un trouble sur la clarté

 

Flânant seule dans les rues pleines

D’un ramdam fauve et fatiguant

Je songeais à l’immense peine

De n’avoir pu te voir avant

 

J’ai jadis déjà entendu

Que sous les coups de l’amour fou

Malgré bien des raisons têtues

Les lois se brisent sous son joug

 

Dans l’abominable boucan

De la Catalane bohème

Se balançaient fébrilement

Les deux penchants de mon dilemme

 

Trouver dans ce tuant tapage

La force noble d’oublier

La nostalgie de ton image

Paraissait hors de ma portée

 

Un hôtel aux mille yeux noirs

Sur l’avenue Laietana

Jugeait d’un drôle de regard

Le paradoxe de mon choix

 

Que l’on jette la pierre à celle

Qui hélas voit bouleversé

L’ordre des choses naturelles

Pour avoir osé trop aimer !

 

Les tentations irrésistibles

De ces cités tentaculaires

Rendent simplement impossibles

La moindre objection salutaire

 

Vers les toits des rouges arènes

Je suis montée par l’escalier

Mécanique et la pensée pleine

D’appréhensions bien fondées

 

Tout en gravissant l’acier

De ce bâtiment circulaire

Mes doutes et mes peurs rassemblés

Faisaient un vrai raffut d’enfer

 

J’ai marché chancelante et nue...

Jusqu’à ce café bleu et blanc...

Et j’entendais le grand chahut...

De mon cœur fou d’espoir battant…

lecture 16 lectures
thumb 0 commentaire
2
réactions

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Poésie et chanson
Jour 2
Jour 2

Le temps suspend son vol, mais ne l'arrête jamais. — Franck Labat

Franck Labat
1 min
Jour 1
Jour 1

On peut changer en un clin d'œil, mais il en faut du temps pour oublier. — F...

Franck Labat
1 min
La ligne de la vie
La ligne de la vie

La ligne de la vie . La ligne de la vie est changeante, Comme des feuilles au vent...

Barbara Wonder
1 min
Pizza Mojard ?
Pizza Mojard ?

Monsieur Mojard,ce n'est pas un hasardsi je vous contacte ce soir,j'ai été li...

Gand Laetitia
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey