Faudrait il attendre le déluge,

pour ne plus éluder?

Est ce la crainte du grabuge,

qui empêche nos corps de chanter?

L'éphémère sûrement,

rend le désir persistant.

Les masques tomberont ils ?

Sommes nous si dociles?

Dans un monde de libertés,

mes mains délivrées,

se risquent sur ta peau chaude,

enivrés mes doigts maraudent...

Ce qui me grise c'est mon sang,

que le désir rend frémissant,

contre mes veines, il cogne,

affluant sans vergogne...

Dans tes silences qui s'étirent

j'écoute mon âme qui soupire.

Je cherche l'écho enfantin de ton rire,

comme une douce mélopée de plaisir...

La tornade des émotions,

dévaste parfois ma raison.

Où se cache toute ma noble solitude,

au milieu de ces turpitudes...

Sûrement je suis tenace,

même si flotte ce monde,

pour nos amours fugaces,

je te remercie de chaque seconde...

Et dans ce monde si frileux,

moi je brûle de partager encore,

avec toi, ce qui fait briller mes yeux.

Consommer le lyrisme sans remords...

Et si demain c'était la fin,

du monde et des refrains,

j'aimerais sentir encore une fois

s'emmêler nos Chakras...

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