My Pandemic Story
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My Pandemic Story
- INCOMPREHENSIBLE -
Je ne comprenais sans doute pas tout, déjà. Dans ce Londres que j'aime, je me promenais en me demandant "mais de quoi parlent-ils?". Il me fallait un ou deux interlocuteur(s) français au téléphone pour entendre parler de vaccins à venir ; 'mais un vaccin ne se découvre pas comme ça', me disais-je, et je le leur disais tel quel. Et puis que venait faire cette Chine en arrière-fond d'un discours bégayant ? Peut-être, mais être n'est pas paraître et ce qui compte c'est d'être et pas de paraître ; incriminerait-on quelqu'un, ou un Etat ?
J'étais dans un profond état d'incrédulité mentale quand j'entendais parler de pandémie : où étaient les malades du covid, à quoi ressemblaient-ils, quelle maladie était-ce au juste que ce qui les frappait subitement à isoler la Terre entière ? Où était la gravité de cette maladie si importante - pseudo, pensais-je déjà - dont les symptômes narrés n'avaient pas d'autre air que celui d'une grippe dans le pire des cas avec des difficultés occassionnelles à respirer ? Rien qu'un truc de toux, quelque chose de monté en épingle... - qui sais, à nourrice ?
Je ne comprenais pas, je ne comprends toujours pas. Ce sentiment était intensifié du fait, aussi, que nous ne connaissions pas alors de confinement ni et encore moins de confinement strict, étouffant; nous circulions, nous allions. Progressivement, la fin du présentiel se fit jour et les difficultés notamment financières commencèrent. Mais rien n'attestait d'un dire bienfondé au sujet de cette maladie supposée mondiale, au contraire, de ce fléau d'autres temps modernes que ceux du progrès. Des mesures de répression et de complication de la vie quotidienne, ordinaire, donnaient même des signes de mensonges ; de l'anguille sous roche, du flou faussement artistique, du prétexte négativement politique ...? Ce qui se passait ? Je n'en savais rien, je savais juste que ce qui se passait n'était pas ce qu'on en disait.
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Souvenir de balade ensoleillée, en compagnie inattendue d'un passant attentionné, en un lieu que j'affectionnais : proche si proche, mais de quoi ? D'ambassades, assurément : mais quoi, et alors ?
Longeant Kennsington, toujours fut-il que nous bavardions à propos de ce qui ressemblait pour moi à une prison à ciel ouvert : il était d'accord avec moi. Et un virus non vu ni su, ni croisé et ni expliqué, mais un enclos mondial narrativé et presque ridicule, presque car on ne parle pas encore de non-sens ou d'absurde Covid19.
London Borough of Royal Kennsington & Chelsea - The Ecuadorian Embassy : telle est mon image quasi explicative, rétrospectivement, que je place en illustration liminaire, tellement illustrative... historiquement, temporellement : nourricière...
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Je ne comprenais pas, cela ressemblait plutôt à une guerre avec ravitaillements pénibles et difficultés d'approvisionnement : la queue, parfois longue, devant les commerces - dans une grande capitale ! - et des commerces pour alimentation seulement ou alors des pharmacies, donc des difficultés d'achat de diverses sortes et en particulier pour trouver certains produits comme du papier à écrire... Quelque chose qui ressemblait à un blocage général, un blocus planétaire, un arrêt mondial dont le temps de cette façon suspendue était la drôle de marque.
Une sorte de décret gouvernemental généralisé, de diktat même, avec ce masque qui allait devenir obligatoire et de plus en plus obligatoire... par excès hygiéniste.... : franchement strange, quite weird... Une phrase me venait clairement en tête, que je retournais sans m'en défaire car j'étais persuadée : qu'est-ce que c'est que ces conneries ?
Incompréhensible, et non convaincant.