

Le parc
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Le parc
Dans les allées désertes d'un parc,
Comme une gare, après chaque départ,
Dans les arbres alignés, presque dénudés,
Quelques feuilles jaunies et séchées,
Tournoient comme les muchoirs qui font
Un dernier adieu, à ceux qui s'en vont.
Avec grâce, l'automne régne couvert d'or,
Et son tapis de feuilles mortes,
Les pas de quelques passants, estompe.
Le rire de deux amoureux insoucisants
Vivifie le silence et sans vouloir,
Me redonne le goût de vivre et l'espoir.
Dans une allée, nos voies se croisent...
Je regarde étonnée ses yeux de topaze,
Un coup de foudre darde mon coeur,
Je reconnais en lui, mon âme soeur.
On passe, près l'un de l' autre, sans s'arrêter,
Sachant que je vais bientôt le regretter.
Vers le soir, inquète, je suis partie,
Le parc se prépare pour la nuit.
Depuis, je retourne dans les allées,
Dans l' espoir de le retrouver.
Je cherche des regards, le bel inconnu,
Mais il n'est plus jamais revenu.

