Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Le lit ne sera plus jamais blanc

Le lit ne sera plus jamais blanc

Publié le 28 août 2024 Mis à jour le 28 août 2024 Culture
time 1 min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 23 lectures
0
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Le lit ne sera plus jamais blanc

Dans la semi-obscurité de la chambre,

Entre les rideaux, se glisse un rayon d' ambre.

Allongée, immobile sur ton lit blanc,

Tu regardes la lumière du soleil naissant.

 

Mèches noires éparpillées sur l' oreiller,

Yeux mi-clos tristes et ensomeillés.

Une brise entrouvre doucement les rideaux,

Dehors c'est le printemps, il fait beau.

 

Blanches comme ton lit et ton chemisier,

De belles et tendres fleurs de cerisier

S' envolent comme des flocons de neige.

Le voir, tu penses que c'est un privilège.

 

Le parfum suave des fleurs du printemps

Réveille des souvenirs oubliés le dernier temps.

Couchée entre les draps moelleux,

Tu vis avec tes rêves d'un temps joyeux.

 

Pour moi, chaque jour qui passe, c'est le chagrin,

Te voir encore, j'en remercie Dieu chaque matin.

Je te regarde, comme peu à peu tu t'effaces,

T'éteignant comme une flamme, tu rêvasses.

 

T'est encore là, mais la solitude s' empare de moi,

L' impuissance me chasse, comme si j' étais sa proie.

J'étouffe mon cri désespéré dans mon coeur

Et je te souris, pour que tu ne voies pas ma peur.

 

Un beau matin vers la fin du ce beau printemps,

Tu es partie et pour toi,  s'est arrêté le temps.

Autour de toi, sur le drap d'un blanc innocent,

Comme une pivoine aux pétales rouges, ton sang.

 

Tu étais là, portrait aimé, en aquarelle,

Gravé dans mes yeux , immortelle.

Je te disais au revoir d'une voix tremblante,

Le lit ne sera plus jamais blanc.

 

L'image : peinture Mikhail Vasilyevich Nesterov "Femme malade" 1928

 

 

 

lecture 23 lectures
thumb 0 commentaire
0
réaction

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Culture
J'aimerais être...
J'aimerais être...

Libre comme les oiseaux, Voyager partout où je veux, Fouiller tous les recoins  de la terre,

Ileana Budai
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey