Chapitre 4
Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.
Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Chapitre 4
Son rôle de mère ne lui laissait aucun répit, son rôle d'épouse l'épuisait , sa journée de travail la crevait . Chaque jour était comme celui d'avant des cernes , un visage vide , une personne qui déambule. Elle ne se reconnaissait plus , elle doutait de tout et avait besoin de l'approbation de son mari , comme si son intelligence avait quitté son corps . Elle focalisait son attention sur l'essentiel, peur d'égarer son enfant si elle restait sur ses préoccupations.
L'homme se faisait une place comme un prince, chouchouté par sa femme qui attendait de lui un simple geste de reconnaissance, d'attention ,tout simplement d'amour.
Au fur et à mesure , l'indifférence de son mari s'est installé. Qu'est ce qu'elle a fait pour qu'il lui tourne le dos sans aucun regard? les cris de son mari l'effrayaient, il se comportait comme un gamin pourri gâté, il se roulait par terre et tapait du pied tel un enfant en maternelle.
Elle se disait qu'est ce qui se passe ? Pourquoi il se comporte ainsi j'ai rien fait.
L'homme se détachait ouvertement de son rôle de père, les réunions avec les amis étaient sa priorité.
La pauvre femme se trouvait isolée de toute sa sphère, sa famille est loin , elle voulait préserver son ménage et gardait sa souffrance pour elle . Tout doit rester secret.
Ses amis avaient leur vie et elle faisait tout pour leur cachait ce qu'elle vivait.
Son lot pleurer trois fois par jour tel un remède contre sa tristesse et sa déception.
Un jour la femme demandait à son mari de sortir avec leur enfant juste quelques temps. La gifle a fini par arriver . La joue en feu , elle regarde ce qui viens de se passer, ce n'est pas possible. Elle est tombée définitivement dans le cercle des femmes battues.
L'homme sors sans un regard et reviens le soir tard , demandant son dîner comme un ordre. Sans excuses, sans regrets dans les yeux, comme un triomphe pour celui qu'elle a aimé , qu'elle a aidé , qu'elle a chéri. Il la toise , la méprise. Elle est devenue un rien, insignifiante.
La femme était entière, responsable, aimante , gentille peut être un peu trop. Elle aimait son travail ,et se donnait à fond, et voulais avoir des projets sincères avec sa moitié.
Quand elle l'a connu , il n'avait pas de travail stable, elle a cru en lui , elle l'a poussé à trouver un meilleur poste . Elle était son pilier. Elle était authentique. Elle est une personne formidable.