

Derrière la porte close.
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Derrière la porte close.
Nos invités viennent de partir et derrière moi, les assiettes s’entrechoquent avec une violence inutile en atterrissant dans le lave-vaisselle. Malgré les brumes d’alcool qui assourdissent mes pensées, je devine son exaspération dans chaque écho de la céramique. Il suffirait que je me retourne et lance un regard pour libérer le flot de reproches. Oh, il n’aurait pas besoin d’être vindicatif ce regard. Soumis, appuyé ou étonné, par en dessous, les sourcils froncés ou appuyé d’un souffle, le résultat serait le même. La tempête gronde et je n’ai aucun moyen de l’éviter.
Par la baie vitrée restée ouverte, j’écoute les Dom Pérignon atterrir avec force au fond de la benne de recyclage et le chant des grillons qui se glisse dans chaque interstice de verre brisé. Je suis saisie par le contraste


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Madé Ame il y a 9 mois
Wahou !
M. Dolesky il y a 9 mois
Très touchée... Merci !
Surf Xi il y a 9 mois
Une gifle et une libération en même temps. Bravo pour l’avoir contredit devant son chef !
M. Dolesky il y a 9 mois
La vision d'un optimiste ;) Merci d'avoir pris le temps de découvrir ce texte.
Surf Xi il y a 9 mois
J'aurais dû prendre le temps de préciser que la gifle je me la suis prise également.
En ce sens, le commentaire de Jackie H. fait mouche : votre récit est saisissant [au sens premier en ce qui me concerne].
J'ai ressenti une sorte de soulagement [plus juste que libération], peut-être parce la chute de la scène nous épargne un pire latent [laissé hors champ ?]
Votre texte marque et donne à penser, imaginer, souvenir.
À la réflexion, la libération est quand même suggérée [pour moi qui ne connaît pas toute l'histoire] par l'acte de résistance [la contradiction en présence du chef ; haha !].
Je trouve cette résistance [à un oppresseur banalisé qui finira immanquablement par opprimer si on ne lui résiste pas] courageuse et elle me donne matière à espérer [la libération].
Comme elle peut évoquer aussi la détresse et le désespoir d'aimer son bourreau [ou de l'avoir aimé]. Cela se ressent aussi, en filigrane, je trouve.
M. Dolesky il y a 9 mois
Il y a de la résistance, c'est certain. Et l'on ne peut qu'espérer qu'elle permettra la libération à court, moyen ou long terme. Merci pour cette analyse détaillée et pertinente. C'est un bel encouragement à continuer mes petites publications.
Jackie H il y a 9 mois
Saisissant...
M. Dolesky il y a 9 mois
Mille mercis !