Une Affaire de Liens
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Une Affaire de Liens
Quel lien peut-il bien exister entre un thriller, une parodie horrifique et des histoires tout public ? À priori rien, si ce ne sont les liens entre les divers protagonistes.
Vous souvenez-vous de ce je disais à propos de mes personnages dans l’article “Devenir Passeur d’Emotions” ? Je prends le temps de faire connaissance avec chacun d’entre eux. Et l’histoire que je vous livre ensuite, c’est la leur, pas la mienne. Bref, ce sont les personnages qui font l’histoire. D’autres auteurs vous diront la même chose, même si leurs méthodes de travail diffèrent de la mienne. Certains auteurs préparent à l’avance une intrigue complète et des fiches de personnages très détaillées avant de se mettre à écrire leur premier jet. Pour ma part, je préfère me laisser porter par le fil de mon imagination. Celle-ci est un fleuve capricieux avec ses crues, ses bras morts, ses dangers et ses merveilles.
J’aime écrire dans différents styles littéraires, mais toujours avec mon style caractéristique. Vous l’aurez certainement remarqué en parcourant mes différentes Creative Rooms sur Panodyssey. Ma méthode particulière m’amène à travailler sur plusieurs œuvres à la fois, que je suis susceptible de publier à la volée. C’est notamment le cas avec mes participations aux deux derniers concours “Plumes vagabondes” et “Plumes, contes et légendes”. Mais c’est aussi le cas avec certaines œuvres “secondaires”, ou que je juge (injustement) comme telles car elles n’entrent pas dans mon projet de polar noir uchronique.(1)
Avec cette façon de travailler, les arborescences peuvent se former très rapidement et de manière surprenante dans ma tête. Ainsi, dans le chapitre 6 de “L’Egorgeur de Vallon-Pont-d’Arc”, on découvre que le Commissaire Demesy est assez proche d’un certain Aristide pour lui faire un cadeau d’anniversaire. Peut-être bien une figurine de Mistralman(2) dont il fait la collection.
Ceux d’entre-vous qui connaissent déjà “Aristide & Mérédyth” auront peut-être deviné qu’il s’agit de notre insupportable bambin de 9 ans qui assomme son père de “Questions Existentielles”. Et c’est bien cet Aristide-là. Mais de quel lien parlons-nous exactement ?
La réponse est facile à trouver si vous avez lu “La Grenouille Qui Fait Miaou” et “Le Disparu de Montdevergues”. (Indice : La mère des deux petits et la sœur du Commissaire portent le même surnom.)
Toujours pas trouvé ? Vous avez peut-être des lectures à rattraper…
Vous aurez compris que je prends un malin plaisir à donner un aperçu sur les portes ouvertes (ou entrouvertes) dans mon esprit entre différents univers issus de mon imagination fertile. Par exemple, en lisant “Le Disparu de Montdevergues”, nous apprenons le nom de l’adjoint du Commissaire. (Je vous avais prévenu qu’il y aurait plein de cadeaux au pied du sapin.) Mais si vous avez bien suivi “L’Egorgeur de Vallon-Pont-d’Arc”, le Commissaire n’est pas du tout accompagné de l’Inspecteur Clément dans son enquête. Et vous allez me dire que c’est normal puisqu’il est en vacances en Ardèche. Vous avez raison. Mais alors, cela veut-il dire que nous aurons droit à d’autres enquêtes réunissant Demesy et Clément ?
Affaire à suivre (sur Panodyssey)…
PS : Il paraît que le Dr Schüefli fait partie du Vilain Club.(3)
Notes en bas de Page et Crédit Illustration :
(1) “J’ai l’Impression qu’il est Tard ce Soir depuis ce Matin” (voir “L’univers de Franz Tagada”)
(2) et (3) voir “Mais Qui est Mistralman ?”
Illustration de couverture générée sous Microsoft Designer.
Jackie H il y a 2 jours
On a souvent l'habitude de diviser les écrivains entre "jardiniers" et "architectes", ou entre "pantsers"et "planners" si on veut l'exprimer à l'anglo-saxonne 😆
(modifié)Pour ma part, je pense que les choses sont un peu plus complexes que ça et qu'en réalité, la plupart des écrivains sont un peu un mix des deux et qu'à partir de là, on peut s'inspirer de la méthode de travail des autres (en fait, les cours et ateliers d'écriture, c'est un peu cela) mais qu'en définitive, chacun développe un peu la sienne selon ce qui lui convient le mieux 🙂
Ce que je crois, c'est que la plupart ont au départ une structure, une sorte de feuille de route qui leur permet de savoir où ils vont, mais qu'à partir de là, ils "jardinent" pas mal autour...
Daniel Muriot il y a 2 jours
Je suis d’accord avec cet avis. Car sans un minimum de structure, une histoire est difficile à construire.
(modifié)D’ailleurs on peut dire que ce que certains couchent sur le papier est assez semblable à ce qui se passe dans ma tête.