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Moi et les clichés dans les histoires

Moi et les clichés dans les histoires

Publié le 7 févr. 2024 Mis à jour le 23 mars 2024 Culture
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Moi et les clichés dans les histoires

ATTENTION !! Je précise que je ne fais qu'exprimer mon avis, et que le vôtre peut différer, il n'y a pas de problème. Ce que je recherche, c'est montrer ce que ,personnellement, je n'aime pas retrouver dans une histoire. 

Je ne sais pas si je fais bien d'écrire ce passage...Il suffit qu'on me dise "cliché" et "histoire" dans la même phrase, et je pars au quart de tour !

Quel auteur n'a pas entendu parler des clichés dans les histoires ? Je pourrais consacrer une série de cinquante romans si je devais en faire la liste.

Syndrome du perso OP

J'ai toujours essayé de ne pas entrer dans les clichés, et c'est un défi ! En lisant des histoires, je finis par identifier les clichés pour ne pas les reproduire. Bien entendu, je ne suis pas parfait, loin de là, mais je fais de mon mieux.

J'ai remarqué un problème récurrent, généralement dans les histoires des auteurs débutants, c'est ce que j'appelle le "syndrome du personnage OP" (OP signifiant Over-Powered, ou surpuissant). Le nom parle de lui-même, c'est le fait qu'un personnage devienne beaucoup trop puissant.

Dans certaines œuvres, le/la protagoniste devient rempli de pouvoirs divers (dont certains ne serviront jamais à rien) et ce très rapidement. En soit, écrire sur ce genre de personnage pourrait être intéressant si c'était fait convenablement, avec de véritables enjeux. Mais commencer une histoire par Superman a sauvé l'Univers, personne ne peut le battre, il casse la gueule de tout le monde, je me demande simplement comment l'auteur va faire pour générer une tension dramatique après. S'il sauve un pays, on s'en fout, il a déjà sauvé le monde, un pays, c'est rien à côté.

Je me dis que rien est impossible, et que même avec ce début d'histoire, une personne qui connait son affaire saura en faire une histoire crédible qui tient la route.

Absence de faiblesse

Dans le même registre, je ne supporte pas un personnage n'ayant aucune faiblesse, qu'elle soit physique ou psychologique. Un personnage qui n'a aucune faille ne sera jamais déstabilisé, ne perdra jamais, et on sait que peu importe les ennemis, il gagnera.

Je n'aime pas cette idée, simplement parce que personne dans la vie n'a aucune faiblesse. Et c'est d'autant plus problématique lorsque c'est un personnage jeune (enfant ou adolescent) qui n'en a pas. A moins que le gamin ait un QI de 260, il y a des choses qu'il ne pourra pas anticiper, prévoir, et il ne pourra pas rester de marbre en se disant qu'il va tout dégommer.

Pour moi, rajouter des failles à un personnage, ça le rend plus humain. Ça peut même contre-balancer le syndrome du perso OP. Un des personnages de La Lettre du Couloir est un pur génie dans l'utilisation d'un don surnaturel, tout en souffrant d'un manque de défense et de mobilité qui le rendent terriblement vulnérable.

Je citerais peut-être d'autres clichés que j'ai rencontré une prochaine fois. Sinon, ce chapitre prendra une éternité à lire et à écrire.

La raison de la popularité des clichés

Bien sûr, il y a une raison à ce que certains clichés, notamment dans des romances, se soient popularisés à ce point ! C'est quelque chose de familier, de récurrent dans les histoires, qui offre au lecteur un point de repère qu'il connait déjà. J'ai arrêté de compter le nombre d'histoire d'amour entre un beau, séduisant et mystérieux chef d'entreprise et son employée rebelle qui ne peut pas s'empêcher de le trouver irrésistible pour autant.

En revanche, on voit moins une histoire avec un PDG de petite taille et maigre comme un fil de fer !

Un test que j'ai fait, c'est de lire le premier chapitre de ce genre d'histoire et de voir si je pouvais prédire la suite. Et je suis un devin, ça marche très bien.

Je pense que s'éloigner des clichés, c'est un risque d'avoir un public plus petit, mais de convaincre ce public d'amorcer un pas vers une nouvelle façon d'écrire. Du moins, c'est ce que je cherche (non sans mal) à faire avec mes histoires

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Commentaires (2)

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Jackie H il y a 1 mois

Tout le problème des livres basés sur des clichés ou bien écrits par des auteurs qui s'auto-parodient à force de ne pas se renouveler : quand on en a lu un, on les a lus tous...
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Elysio Anemo il y a 1 mois

Exactement ! Je finis par pouvoir prédire la suite des histoires clichés. Je n'ai plus aucun intérêt à les lire si je sais ce qu'il va se passer. C'est pour ça que j'aime Panodyssey : il y a tellement plus de diversité !

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