

De l’onanisme épistolaire
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De l’onanisme épistolaire
M,
« Je vais te tuer. » C’est la première idée qui m’est venue à l’esprit cette nuit à la première minute de mon insomnie.
« Chiche ! » Fut la seconde.
Entretenir une correspondance à sens unique, c’est de la semi-communication. Avec un être imaginaire c’est pire : c’est de l’onanisme épistolaire.
Le matin au petit déjeuner j’en parle à ma femme. « Malheureux, fais pas ça ! » C’est sorti du cœur.
- Mais quelle meilleure façon de mettre un terme à cette piteuse prose ? M doit mourir.
- Mais toi, tu n’es pas un assassin.
- Le temps l’est, lui. Oui, laissons faire le temps. Le temps numérique est rapide comme l’éclaire. Pistolero, il tire plus vite que Lucky Luke qui, lui-même, tirait plus vite que son ombre. Jadis, si je me souviens bien*, pour tuer quelqu’un fallait se lever de bonne


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Bernard Ducosson il y a 1 an
Pour ta part, tu me sembles aussi bien emprunté !