Mélancolie de l' automne
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Mélancolie de l' automne
C'est l'automne et parfois
Je m'en souviens de toi.
Comme c'est dingue , les espoirs
Et qu'on peut toujours y croire.
C'était l'automne, pas l'dernier,
Mais c'est comme si c'était hier.
Toi et moi, deux jeunes amants,
Moi, frivole, toi, pas galant.
On était pauvres et bêtes,
On n'avait rien en tête.
C'était l'automne, mais il faisait beau,
Nous faisons l'amour, chapeau !
Nous voyagions léger,
Pas de sous pour bien manger,
Ni de quoi nous saouler,
Pas de raison de s'engueuler.
C'est l'automne et parfois
Je m'en souviens de toi.
Comme c'est dingue les espoirs
Et qu'on peut toujours y croire !
C'était l'automne, pas l'dernier,
Mais c'est comme si c'était hier,
Nous en voiture, se balader,
Moi, à droite, toi, le chauffeur,
Sur p'tits chemins menant vers les plages,
Là, entre de belles côtes sauvages.
Je me souviens qu'un jour,
Sur la plage, faisions l'amour.
C'était l'automne, mais faisait beau,
Pas d'autre fringues que notre peau.
C'était l'automne, pas l'dernier,
Mais c'est comme si c'était hier,
Toi et moi, deux jeunes amants,
Moi, frivole, toi, pas galant .
On s'est quittés sans paroles,
C'était comme jouer un rôle,
Dans les allées d'un parc désert.
Une larme coulée, à quoi ça sert?
Les feuilles emportées par le vent
Étaient la seule chose émouvante.
On s'est quittés tout simplement,
Tu étais là, tu es absent.
C'est l' automne et parfois,
Je m'en souviens de toi.