

Chapitre 11 : Coeurs salicorne
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Chapitre 11 : Coeurs salicorne
Le lundi suivant, le cœur lourd, elle reprend le chemin du lycée et retrouve des visages connus dans le train, elle discute, sourit, adoucie par la magie combinée de sa nuit avec Gaël et de leurs heures passées au téléphone depuis.
Comme un secret niché dans la poitrine, au chaud, qui efface les nuages gris.
N’en parler à personne, attendre son retour pour voir, ne pas exposer un cœur en train de devenir chamallow puisque sa cage de fer est en train de se fissurer, chaque jour davantage ; malgré ses exhortations intérieures de se méfier de cette voix qui la bouleverse chaque soir dans le combiné.
Elle perçoit la tristesse de Marine qui s’est faite plaquée et la blessure de son égo.
Juliette la voit pleurer un soir au fond du box qu’elles partagent, une vaguelette de culpabilité l’effleure puis reflue à la seconde où Marine tourne un regard assassin vers elle.
Elle sait…Et elle a décidé de lui faire vivre un enfer.
De petites perfidies en franches saloperies, Marine et sa copine Anne-Laure y vont franco.
Elles lui éteignent toutes les lumières lorsqu’elle était sous la douche, lui planquent sa serviette ou ses chaussures,
font « voyager » son lit à travers tout le dortoir ou suspendent sa couette dans les airs…
Juliette fulmine, mais ne veut certainement pas montrer à ces peaux de vache que leurs crasses l’atteignaient
– plutôt crever, ça leur ferait trop plaisir à ces pétasses !
Mais elle n’est pas non plus le genre à se laisser faire sans moufter, elle ne courbera pas l’échine, alors, elle fomente sa revanche avec sa copine Lise (tête de lémurien) …
Un soir où les deux garces rentrent tard de leur service au restaurant d’application dans l’obscurité, elles se prirent les pieds dans des balais, glissent sur des marches savonnées, n’arrivent pas à ouvrir les portes engluées, et pour finir trouver leurs lits trempés d’eau et badigeonnés de poil à gratter et de mousse à raser.
Malgré leurs hurlements et l
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Une anonyme au bout du fil
de
Juliette Norel
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