Une anonyme au bout du fil

Prologue - Le doigt de l'ange

Publié le 18 juil. 2024 Mis à jour le 12 nov. 2024 Biographie

1 min

CREATIVE ROOM

Une anonyme au bout du fil

Accueil

J'adore

Solidaire

Waouh

17 commentaires

143 lectures

réactions

Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Prologue - Le doigt de l'ange

Juliette Norel

Contribuer

Dans le monde, chaque jour, plus de 380.000 bébés poussent leur premier cri, quelque part…
On dit que rien n’est le fruit du hasard, que chacun de nous, chacune de nos âmes choisit ses parents, son chemin de vie, ses handicaps et que nous avons tous un but sur cette terre.

On dit aussi que nous savons tout, absolument tout des secrets et des mystères de l’univers mais aussi de nos vies passées

et de ce qui nous attend en ce monde… mais que, juste avant que l’on se décide à sortir de notre berceau aquatique,

bercé par les battements de cœur de notre génitrice, un ange descend poser son doigt juste au- dessus de notre bouche pour nous condamner au silence et à l’oubli…

« chut ! Ne dis rien, oublie ce que tu sais… »

On commence donc notre vie ici-bas, amnésique et avec un bandeau invisible sur les yeux, comme pris dans un gigantesque jeu de colin-maillard, avec pour mission de faire mieux que dans notre vie précédente, chargés des bagages parfois lourds de notre âme et ceux de notre lignée.

Et c’est ainsi qu’il y a quelques décennies, quelque part autour du globe, est née une toute petite fille aux yeux ronds et noirs comme le jais, un jour d’automne qui ressemblait à un matin d’hiver auvergnat.

Une toute petite Juliette qui semblait un peu pressée de se confronter au monde, avec un mois et demi d’avance selon les pronostics des médecins, sans doute impatiente de vivre cette vie toute neuve, pour réparer, progresser.

Nue comme un ver, amnésique, vulnérable comme seul sait l’être un nourrisson et investie d’une mission qu’elle a totalement oubliée…
Mais que diable est-elle venue faire dans cette galère ?

143 lectures

17 commentaires

réactions

J'adore

Solidaire

Waouh

Commentaires (17)

Tu dois être connecté pour pouvoir commenter Se connecter

Juliette Norel il y a 6 mois

oui je comprends...c'est la magie des mots

Juliette Norel il y a 6 mois

oui c'est un peu ce qui m'a poussée à me faire lire

Cacher les réponses Afficher les réponses

Gand Laetitia il y a 6 mois

Lorsque j'ai débuté l'écriture, je ne songeais pas à cela puis j'ai commencé à faire passer des messages dans mes livres... C'est en dédicaces, par contre, que je ressens énormément de la part des lectures et cela m'a permis déjà de guérir d'une blessure en partie, celle de la trop grande timidité. Avant, je n'étais pas capable de parler en public, désormais, je suis à l'aise et cela ne me dérange plus...

Juliette Norel il y a 6 mois

oui de guérir à travers les mots bien sûr

Cacher les réponses Afficher les réponses

Gand Laetitia il y a 6 mois

belle manière en tout cas. Et cela aussi peut être un beau partage pour d'autres qui, à leur tour peuvent y trouver refuge et réconfort et également une porte ouverte vers leur propre guérison...

Juliette Norel il y a 6 mois

oui probablement...je pense qu'au delà d'une empreinte c'est une démarche cathartique

Cacher les réponses Afficher les réponses

Gand Laetitia il y a 6 mois

peut-être, oui... Une façon de guérir en somme ?

Juliette Norel il y a 6 mois

peut-être un peu oui..ça l'est toujours un peu non ?

Cacher les réponses Afficher les réponses

Gand Laetitia il y a 6 mois

De quoi ? Lol, là je suis plus...

Juliette Norel il y a 6 mois

vous m'avez demandé si c'est autobiographique...

Gand Laetitia il y a 6 mois

oui, en effet. Alors, je dirais on met tous en écrivant une part de soi, comme vous le faites ici. Certains plus que d'autres. Une manière, je pense de laisser une plus profonde empreinte.

Gand Laetitia il y a 6 mois

Pour les âmes, oui j'ai entendu parler du fait que notre âme choisirait avant naissance du corps la famille dans laquelle elle sera élevée, en partie pour guérir ses blessures.