Un constat sans appel
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Un constat sans appel
24 avril 2024
Une fois n’est pas coutume, c’est en lisant un énième billet publié quelque part que je prends ma plume ici, et l’encrier du jour s’appelle LinkedIn. Aujourd’hui, encore, il nous est démontré que nous sommes champion toute catégorie pour parler, clavarder, voire, dans ce cas, former sur la manière d’en profiter pour gagner en visibilité, gagner du pouvoir, persévérer dans la direction du toujours plus, sans même envisager de s’en prendre au vecteur du mal ou de le faire sur un support éthique et responsable. Aujourd’hui, encore, tout est fait pour ne pas sortir du cadre et suivre la ligne directrice, un crash-test, une constatation que l’on va dans le mur, alors courage, continuons.
Un constat sans appel : tout est fait pour nourrir la bête
Le constat est sans appel : les réseaux sociaux qui dominent l’espace numérique sont dangereux et nos dirigeants sont pitoyables. Tant au niveau national qu’au niveau de l’Europe, rien n’est réellement entrepris pour changer notre mode de consommation délétère. Bien au contraire, tout est fait pour nourrir la bête.
Ici, on parle de la dangerosité de Facebook qui tue des gens. Là, on parle des yeux et des oreilles de Pékin dans les algorithmes et les contenus sur TikTok. Un autre article met en évidence le contournement de Meta pour récupérer vos données, sur les sites ou les applications tierces que vous visitez, afin de les revendre. Quant à X, la liberté d’expression est devenue une arène de règlements de comptes, tant qu’elle ne perturbe pas la parole évangélique de son propriétaire.
Dans cette jungle, mortelle, voici que fleurissent les messages de spécialistes qui vous offrent un privilège, le plus souvent payant bien entendu : vous former à cela, un peu selon le credo si vis pacem para bellum. Chacun y va de son faites ceci, faites cela, tout en restant dans le bocal, en bonne grenouille prête à bouillir.
Les questions que l’on est en droit de se poser dans cet univers de toxicité numérique, sont de savoir pourquoi les « influenceurs » restent sur ces réseaux vérolés ? Notez, par ailleurs, le côté péjoratif du terme influenceur qui est bien à sa place pour influencer les gens influençables. Pourquoi nos hommes politiques usent et abusent de X tout en critiquant son mode de fonctionnement ? Pourquoi enseigner à quelqu’un comment survivre, avec un minimum de dommages pour sa santé mentale, quand il suffit de ne pas aller fourrer son âme dans la gueule du diable ?
Le seul intérêt de publier sur ces réseaux et de toucher ceux qui y sont encore, par un rappel ou un lien.
Je ne vais pas revenir sur le nombre croissant de débilités, de « réels » aguicheurs, ou de tentatives d’escroquerie, c’est le fond de commerce de ces réseaux sociaux : récupérer les investissements des annonceurs et vendre vos données pour que ces même annonceurs vous ciblent toujours plus intimement. Preuve en est, sur Facebook, après un signalement d’une publicité en vue d’une escroquerie aux cryptomonnaies, aucune sanction. Un résultat qui illustre bien que l’éthique n’est pas une ligne directrice chez Meta.
Alors que faire ? Partir, tout simplement
Photo de Maca Naparstek, Pexel
Partir un jour, sans détour… vers Panodyssey
Sans forcement fredonner, partir est sans doute la meilleure chose à faire. Il suffirait, en effet, de ne plus aller sur ces réseaux sociaux pour qu’ils cessent d’exister. Seulement, partir pour des gens qui cumulent les followers, c’est prendre le risque de leur propre « invisibilisation ». On touche l’ego une fois de plus.
Alors chacun y va de sa recette du succès. C’est un des côtés très lourd de LinkedIn où l’on retrouve une concentration exceptionnelle de spécialistes en tout. Ce réseau appuie d’ailleurs fortement sur cet aspect puisque l’algorithme vous enjoint à donner votre avis en répondant simplement à quelques questions, dans le but d’obtenir, tenez vous bien, un badge de spécialiste ! Et surtout n’allez pas critiquer au risque d’être exclu du réseautage.
Capture d'écran LinkedIn me proposant de devenir Top Voice Photographie. Personnellement je préférerais une glace au triple chocolat ou un sorbet citron.
Alors partir, mais pour allez où ?
Chez Panodyssey, vous n’allez pas discuter avec Jean Bonneau ou Tallaron Delphine. Les profils sont certifiés. Autrement dit, le troll qui veut se défouler sur quelqu’un, le fait à visage découvert, avec les conséquences juridiques qui accompagnent les mots. Même s’il est possible de publier sous un nom d’auteur, dès lors que vous voulez crée un compte, il faut passer par la case « certification ». Un gage de sécurité, pseudonyme ou pas.
Panodyssey est européen qui plus est. Qui mieux qu’un acteur européen peut respecter la législation européenne ? La réponse est dans la question bien entendu. Pourquoi répéter l’exemple des systèmes d’exploitation. Combien coûtent les licences Microsofts pour les entreprises, et par postes en plus ! Pourquoi ne pas franchir le pas et devenir propriétaire plutôt que de jeter l’argent par les fenêtres avec des loyers vers une entreprise plus ou moins éthique ?
Panodyssey est une plateforme, un outil au service des gens de plume, qu’ils écrivent ou qu’ils lisent. C’est un vaisseau transparent, qui navigue selon un cap responsable, sur des eaux éthiques, vers les plaisirs des mots.
Prince Of Panodyssey Alias Alexandre Leforestier hace 7 meses
Quel cadeau cette publication, je vais la partager avec la direction des plateformes de l’Arcom qui nous a reçu avec grande attention et écoute ce matin ! Je salue l’Arcom avec qui nous allons pouvoir nous améliorer en co-construisant. Merci Cher Auteur !
Jean-Christophe Mojard hace 7 meses
Construire, le mot est des plus juste. C'est pour l'Europe un avenir beaucoup plus rentable de construire selon son modele, plutôt que de colmater les fuites, pour ne pas dire les brèches, d'outils qui ne sont certainement pas là pour faire avancer le vieux continent.