Meta aussi vile, mais bien plus sournoise que X
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Meta aussi vile, mais bien plus sournoise que X
Au-devant de la scène, Elon Musk multiplie les interventions outrancières, à grands renforts de publications certifiées sous le sceau du X. Dans l’ombre, Mark Zuckerberg, plus discret, mais tout aussi perfide dans l’usage de ses utilisateurs, se moque éperdument des règles du bon usage de l’internet.
Dans l’ombre, l’ogresse entreprise Meta, au travers de ses aspirateurs à données personnelles que sont Instagram et Facebook, est tout aussi vile, mais bien plus sournoise que X.
On connait le cauchemar de la désinformation, de la haine qui suinte des fils d’actualité de X et pourtant, on retient uniquement l’apparition de Mark Zuckerberg devant le Sénat américain. On retient seulement la phrase assassine « Facebook tue des gens ». Alors, on se dit que Facebook est puni, mis à l’amende, contraint de se conforter aux règles. X reste le grand méchant incontrôlable et Facebook le petit méchant, mais qu’on arrive tout de même à faire rentrer dans le rang de l’éthique, de la responsabilité et de la transparence. Que nenni.
Photo de Solen Feyissa sur Unsplash
Vos informations ne seront pas utilisées pour les publicités
L’Europe impose des règles du bon usage de l’internet ? Qu’à cela ne tienne, un bataillon d’avocats, insigne au pouce levé en guise d’écusson, est là pour trouver la faille et percer les lignes de défenses européennes. Quelles que soient les sommes engagées pour tenter de colmater la fuite de nos données, elles ne sont rien en comparaison de celles que Meta est prête à mettre.
Quand on est prêt à mettre des millions sur la table, c’est qu’on en récupère beaucoup plus. C’est financièrement logique ou économiquement suicidaire. Récemment, un séisme numérique a donc secoué les utilisateurs pour faire tomber des poches la somme qu’il vous faut débourser afin de ne pas se faire siphonner. Par conséquent, il vous faudra débourser 9,99 euros par mois pour un compte Instagram ou Facebook sur ordinateur. Notre bien le « ou ». L’abonnement passe à 12,99 euros pour les applications mobiles iOS et Android sur smartphones dans le but de prendre en compte le pourcentage de la plateforme.
> Abonnez-vous pour utiliser votre compte Instagram sans publicités, à partir de 12,99 €/mois (taxes applicables incluses). Vos informations ne seront pas utilisées pour les publicités.
Pour autant, l’abonnement payant ne signifie pas que Meta arrête de collecter les informations personnelles. Les deux plateformes n'afficheront plus de publicités ciblées aux utilisateurs payants. Traduisez : les utilisateurs continueront à voir les messages des entreprises et des créateurs.
Facebook vente à perte de nos données ?
Que feriez-vous en allant acheter une voiture, ou une maison, si le vendeur se mettait, devant votre hésitation, à vous proposer, comme sur un marché, un rabais à 50 % sans même avoir à négocier ? Oui, je suis totalement d’accord, ça sent mauvais quand ça s’annonce de cette façon. J’ai eu le cas en voulant faire construire : le vendeur m’avait proposé spontanément 25 % sur l’augmentation du coût des fondations suite à une nouvelle étude de terrain, j’avais refusé. Il m’avait alors proposé 50 % après une période de réflexion. Puis, devant mon second refus, il est allé jusqu’à 75 % ! Peine perdue, j'avais découvert la construction sur un ancien remblai d’autoroute.
Facebook a donc argumenté que le refus de céder ses données devait être compensé par un abonnement. Que penser alors des premiers prix des abonnements mensuels, deux fois supérieurs aux revenus estimés d’un utilisateur ? Que penser lorsque, face au tollé entre le prix demandé et la valeur d’un utilisateur, le patron de Meta est prêt à réduire l’abonnement de 40 % ? Que penser, encore, lorsqu’une étude statistique vient opposer un revenu de près de 15 dollars américains tandis que Méta avance 5 euros ?
La réponse de Meta est sans ambiguïté : un deal pour arreter l'examen minutieux…
Meta, la société mère de Facebook et d'Instagram, a confirmé qu'elle réduirait le prix de son modèle d'abonnement sans publicité dans le but de mettre fin à l'examen minutieux de la façon dont l'Union européenne utilise les données personnelles des utilisateurs.
Source, Politico
Pendant qu’on pense, qu’on parle, pendant qu’il faudrait que, pendant que y’a qu’à, faut qu’on…
Pendant que l’on s’agite un peu dans tous les sens, qu’on pense, qu’on parle, qu’on se lance dans de grandes études, fier de cette capacité étonnante au bavardage « y’a qu’à, faut qu’on », pendant qu’on dilapide des fortunes pour quasiment rien en retour, Facebook continue son petit bonhomme de chemin sur le dos de ses utilisateurs. Pendant qu’on meugle en Europe, certains s’activent, mais leur message porteur d’espoir est quasiment inaudible dans le vacarme des cloches.
Pendant ce temps, Panodyssey, on en parle ?
Pendant que l’Europe est régulièrement envoyée paître dans les pâturages, Panodyssey sème les graines d’un réseau social éthique, transparent, responsable.
Marisa Verna Università Cattolica hace 6 meses
Mercu de cette analyse détaillée et provocatrice. Je suis bien contente de n’avoir jamais souscrit à Facebook ni à Instagram et d’être sur Psnodissey.
Jean-Christophe Mojard hace 6 meses
Un choix qui vous aura épargné bien du négatif. Contrairement à ces réseaux malsains et malaisant, Panodyssey est bon pour le cœur et la raison.
Prince Of Panodyssey Alias Alexandre Leforestier hace 7 meses
Tout simplement brillant ! Et fondamental comme point de départ pour la longue route de l’évangélisation… Merci 🇪🇺