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Chapitre 6 : Un matin calme comme un ciel d’été

Chapitre 6 : Un matin calme comme un ciel d’été

Publicado el 21, jun, 2025 Actualizado 21, jun, 2025 Romance
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Chapitre 6 : Un matin calme comme un ciel d’été

Les lueurs de l’aube caressaient le ciel de leur beauté, des lueurs violettes, bleues et orangées. Les premiers rayons du soleil tardaient à se montrer, ne voulant pas réveiller le couple endormi, l’un près de l’autre.

Leur lit était tout simple, en bois avec des draps blancs vaporeux. C’était l’été mais il faisait encore frais la nuit et le matin, heureusement, Blake réchauffait Poema de son étreinte.

Ils étaient si beaux, endormis paisiblement l’un dans les bras de l’autre, sereins comme le ciel du petit matin.

Quelques gazouillis d’oiseaux se firent entendre au loin, et le son des vagues leur parvenait faiblement depuis la fenêtre ouverte.

Blake fut le premier à se réveiller. Il se frotta les yeux, encore assoupi.

- Mmm, gémit-il en se passant une main sur le front avant d’écarter les mèches de cheveux qui lui tombaient dans les yeux.

Il ouvrit enfin ces derniers et remarqua Poema dans ses bras.

Le souffle de la sirène le toucha et cela le fit rougir. Elle était très proche de son torse nu et sa chaleur faisait battre son cœur à toute vitesse. Ravi qu’elle soit la première chose qu’il vit à son réveil, il l’enlaça un peu plus fort, prit l’une de ses mains dans la sienne, la regarda quelques minutes et s’endormit à nouveau.

Au palais, il n’avait pas osé lui demander de dormir avec lui, et puis tout le monde lui disait qu’il devait bien faire attention à ne partager sa chambre avec personne avant son mariage. Il se moquait éperdument de ces règles qu’il trouvait idiotes, mais il ne voulait pas que l’on dise encore du mal de Poema s’ils avaient le malheur d’être découverts endormis ensemble.

Oui, ils auraient dû s’enfuir bien plus tôt.


"J’espère qu’elle ne m’en voudra pas quand elle se réveillera, mais je n’en peux plus… Et comme elle dort déjà, je ne peux pas lui demander… Bon, après tout, nous ne ferons que dormir. Je ne veux surtout pas la forcer à quoi que ce soit, alors je n’ai même pas osé lui demander de passer la nuit avec moi quand nous étions encore au palais : elle avait déjà la vie dure à cause de moi et des habitants de la cour… Bon, je vais simplement m'allonger près d’elle sans trop l’approcher, comme ça, je serai là s’il faut la protéger. " s’était-il dit la nuit dernière avant de se coucher, inquiet.

Mais Poema ne voulait pas le lâcher et restait fermement accrochée à son cou. Il dut se libérer tant bien que mal de son étreinte pour se changer. La mère de Jack avait posé des habits de nuit sur leur lit, il retira donc sa chemise, restant torse nu et mis des pantalons confortables. Enfin, il dut retirer le pull et la robe de la jeune fille. Il essaya de le faire sans trop regarder mais ce fut compliqué. Il lui fit vite enfiler la nuisette de coton préparée par Élise, gêné. Il avait de plus en plus chaud et dut ouvrir la fenêtre, cachant son visage dans ses mains pour se calmer.

Finalement, Blake s’allongea près d’elle et la regarda longtemps avant de fermer les yeux à contrecœur. Elle était si belle qu’il lui était difficile de se retenir de la serrer contre lui. Mais à peine eut-il fermé les yeux que la sirène s’agrippa à lui dans son sommeil et marmonna le prénom de son bien-aimé. Le visage en feu, il sentait que son cœur allait s’échapper de son corps. Le prince finit par l’enlacer à son tour et se calma en écoutant la respiration de sa fiancée. Ce moment était si agréable qu’il s’était endormi à son tour, bercé par le vent.

Ce fut la première nuit où Blake n’eut pas de cauchemars, qui le hantaient souvent au palais, où il vivait entouré de personnes au cœur de pierre. Seul, il craignait de s’endormir entre les murs froids de sa chambre, mais là… La douceur et le calme de sa belle l’avaient guéri des nuits d’insomnie. En fait, depuis qu’il l’avait retrouvée, le simple fait de penser à elle, même quand ils étaient éloignés l'un de l'autre, le rassurait. Mais l’avoir si près de lui était autre chose : c’était comme être à nouveau complet et serein.

Poema avait ouvert les yeux un peu plus tard dans la nuit, quand Blake était en train de dormir paisiblement contre elle. Il ressemblait à un petit animal apeuré qui cherchait un peu de chaleur dans la nuit et cela l’attendrit immédiatement. Elle était si contente de découvrir qu’ils dormaient ensemble ! Elle le désirait depuis longtemps, ne voulant pas le laisser seul et triste, mais ne savait pas comment le lui demander.

Un rayon de lune passa à cet instant entre les nuages et éclaira le visage du prince. La sirène, surprise, cligna des yeux devant sa beauté. Elle vit son torse nu à nouveau, mais comme il dormait profondément, elle ne détourna pas le regard tout de suite. Poema glissa sa main contre le cœur de Blake, et vit qu’il semblait apaisé. Rassurée, elle rougit du geste qu’elle venait de faire et ferma les yeux. Après quelques secondes, elle se décida à le serrer un peu plus contre elle. Il avait alors bougé sa tête dans son sommeil pour être couché plus confortablement contre sa poitrine. "On dirait vraiment un enfant, même si je sais qu’il est loin d’être innocent quand il me regarde…" avait-elle remarqué avant de caresser les cheveux du prince et de se rendormir en souriant.


Revenons-en au matin.

La sirène s’était réveillée quand le soleil venait de pointer le bout de son nez à l’horizon. On entendait les sons du marché du matin et les pêcheurs qui revenaient avec des caisses chargées de poissons (pour éviter de trop s'approcher de la mer, ceux-ci déployaient des filets dans la nuit pour pêcher, afin de ne pas avoir besoin d'utiliser de bateau).

Elle ouvrit les yeux et croisa le regard de Blake, qui l’observait depuis un moment déjà.

- Oh, bonjour… souffla-t-elle en sentant ses joues devenir roses.

- Comment vas-tu, ma belle ? Tu ne m’en veux pas d’avoir dormi près de toi ?

Il parlait d’un air assuré, comme d’habitude, mais en réalité, il était terrifié de la réaction qu’allait avoir Poema, sans pour autant la lâcher. Il n’arrivait tout simplement pas à s’écarter, collé à sa fiancée.

Lui qui était si arrogant et farceur n’arrêtait pas de se transformer en garçon timide et maladroit devant elle, et avait du mal à le cacher. Poema pensait être plus troublée et gênée que lui, or c’était l’inverse (malgré les répliques de séducteur qu’il balançait un peu partout, le faisant paraître parfaitement calme).

En vérité, il était toujours lui-même avec Poema, bien qu’il prenait souvent un air assuré afin de cacher son inquiétude. Mais dès qu’il voyait que cela faisait de l’effet à Poema, il reprenait confiance et continuait son cirque pour la faire rire, le cœur gonflé de bonheur. Il sentait qu’il n’avait pas besoin de s’inquiéter mais ne pouvait pas s’empêcher de le faire car elle lui faisait perdre ses moyens.

"Je ne veux pas paraître maladroit devant elle mais… même quand ça arrive, ce n’est pas grave, c’est ma chère Poema, après tout. Elle est spéciale pour moi, elle m’a vu pleurer le jour où nous avons quitté le palais et n’a pensé qu’à me réconforter… Elle me donne tant de force…" se dit-il en la fixant intensément du regard.

- C’est parce que je suis beau au réveil ? C’est ça ?

- Mais bien sûr que c’est pour ça, fit Poema avec ironie (même si elle le pensait vraiment).

Voyant qu’elle ne lui en voulait pas, il l’embrassa par surprise.

- Je peux...

- Oui, répondit-elle sans le laisser terminer sa phrase, comprenant ce qu'il entendait par là.

Alors, il continua à la serrer contre lui sans s'arrêter tandis qu’elle aussi, portée par l’amour, glissait ses bras dans le dos du prince. Lui caressait ses cheveux et déposait des baisers dans son cou. Blake avait tant attendu ce moment qu'il avait du mal à croire que ce n'était pas un rêve. C'était si soudain... Il passa les draps au-dessus d’eux, et cachés, ils cédèrent enfin à leur passion.


Le soleil était déjà haut dans le ciel quand Poema voulut sortir du lit pour le petit-déjeuner. Mais Blake ne la laissait pas se lever.

- Restons encore un peu comme ça. Je ne veux pas que ce magnifique matin s’arrête. Tu es tellement belle sans…

- Comment peux-tu dire des choses pareilles sans rougir ?! s’écria la jeune fille en s’enveloppant dans la couverture.

Le prince se mit à rire et se leva enfin pour se changer.

- Tu peux me regarder m’habiller, si tu veux, je suis sûr que tu en as envie, fit-il avec un clin d’œil.

- Dans tes rêves.

- Effectivement, on vit un rêve éveillé.


La journée s’était vite passée : Blake et Poema se préparaient à prendre la mer et à quitter ce monde à bord d’un bateau le lendemain. Cependant, aucun d’entre eux ne s’imaginait les annonces que faisaient les membres de l’assemblée du palais au même moment, occupés à ne rien oublier pour leur départ du jour suivant.

Ce n’est que le soir que l’un des frères du meilleur ami de Blake se précipita pour leur raconter la nouvelle : il avait entendu la fameuse annonce de guerre.


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