les debuts:

le 27 août 1958, Michel Debré clame : « le gouvernement a voulu rénover le régime parlementaire. Je serai même tenté de dire qu’il veut l’établir, car pour de nombreuses raisons la République n’a jamais réussi à l’instaurer ».

Il ajoute : « Pas de régime conventionnel, pas de régime présidentiel la voie devant nous est étroite, c’est celle du régime parlementaire. À la confusion des pouvoirs dans une seule assemblée, à la stricte séparation des pouvoirs avec priorité au chef de l’État, il convient de préférer la collaboration des pouvoirs ».

Si cette question se pose aujourd’hui, il est essentiel de comprendre le fonctionnement des institutions, une élection du président au suffrage universel, puis un régime parlementaire, il n’y a que deux autres pays en Europe a avoir un fonctionnement similaire, la Pologne et le Portugal, mais avec une différence de taille, les élus nationaux le sont a la proportionnelle intégrale !.

Si un parti représente 10 % des électeurs, il a 10 % d’élus.

En France non, sauf sous Mitterrand deuxième mandat ou une proportionnelle a été adoptée aux législatives , aussitôt retirée par Jacques Chirac des qu’il fut élu !

Ceci nous donna la situation actuelle, depuis Sarkosy, un omni-president, tout a la fois chef de l’état, mais intervenant a tout bout de champ, son ou sa première ministre n’étant plus qu’un exécutant, hors on n’est plus dans l’esprit de la 5 me vision Debré, de Gaulle.

L’ultra parlementarisme qui a fait la force et la faiblesse des III et IV république n’est plus, mais pour autant les parlementaires doivent ils se transformer en simple signataires ?, sans avoir leur mot

a dire, transformant l’assemblée en chambre d’enregistrement des désirs présidentiels ?

Le président Macron se trouve des excuses pour ne pas appliquer la logique qui voudrait une cohabitation, il cherche coute que coute a gagner un temps qu’il n’a plus !

Le retour au fonctionnement parlementaire dans les périodes de cohabitation ne signifie pas que le rôle des assemblées parlementaires soit plus important que dans les périodes de fonctionnement normal du régime. La cohabitation renforce les contraintes issues du fait majoritaire.

Le chef de l’État conserve en cas de cohabitation des prérogatives plus importantes que celles qu’il détenait sous les Républiques précédentes. Il a un pouvoir de décision autonome dans les affaires relevant du “domaine réservé”, c’est-à-dire en matière diplomatique et militaire. Il conserve également la présidence du conseil des ministres et le pouvoir denomination des fonctionnaires civils et militaires de l’État.

L’usage a également reconnu au Président un droit de regard sur l’ordre du jour des sessions extraordinaires des assemblées parlementaires. ( vie publique.fr)

La 5 me république pourras elle résister, ou les partis en embuscade y verront ils la possibilité de revenir a la IV ?, un régime ou les parlementaires font et défont les présidents et les gouvernements a leurs guises...