“Nous n’irons plus voir la mer” est un recueil de 139 textes écrits entre 1999 et 2024. Inspiré par des artistes comme Renaud, Vincent Delerm, Cali, Raphaël, Bénabar d’un côté, et Léo Ferré, Jacques Brel, Damien Saez, Alain Leprest, Mano Solo de l’autre, ce recueil aborde des thèmes tels que le temps, l’enfance, l’amour, la mer, la mort… avec humour, cynisme, mélancolie et poésie. Il retrace 25 ans d’écriture, témoigne de l’évolution de ma plume et offre un peu de lumière à ces textes restés dans l’ombre depuis que j’ai délaissé la guitare pour me consacrer aux livres.
D'où ça vient ?
Tout a commencé avec la chanson “Jeune et con” de Damien Saez et l’album “Jours étranges” sorti en octobre 1999. À cette époque, je pianotais un peu sur le synthé et composais quelques morceaux sans paroles. L’écriture n’était pas encore pour moi une nécessité ou une thérapie. Mais après avoir découvert l’univers saezien, l’envie d’écrire mes propres chansons est devenue irrésistible, et je me suis passionné pour la poésie. C’est en 2000, après le décès de mon grand-père paternel, que j’ai posé les doigts, pour la première fois, sur les cordes d’une guitare. Après avoir appris les bases, seul au départ, puis avec un luthier, j’ai commencé à écrire, composer et chanter mes propres chansons. Lorsque certaines d’entre elles ont fait naître des larmes dans les yeux de mon auditoire (mon père, notamment, et le voisinage qu’il invitait régulièrement dans sa cave pour ne pas se retrouver seul avec sa famille trop souvent…), j’ai compris le pouvoir des mots, et comment le fait de les chanter les rendait plus accessibles, plus faciles à partager. Mais après plus de 200 chansons jouées ici et là, pour diverses occasions ou juste pour moi, j’ai commencé à me lasser. Mes lacunes en solfège ont fini par limiter ma créativité, j’avais tant de choses à dire mais plus aucun accord pour les habiller. Alors j’ai écrit sans musique, j’ai cessé de chanter et j’ai rangé mes compositions au fond d’un tiroir.
« …Tu sais, Papa, la vie c’est mieux
quand on la r’garde avec mes yeux,
c'est quand même
bien moins déprimant.
Si tu veux, ben moi, j’te les donne,
pour que tu vois ce que ça donne,
le monde,
avec des yeux d'enfant.... »
Et ensuite?
J’ai écrit “Nous n’étions que des Pantins sans filtre” alors que ma vie volait en éclats. Puis je me suis délesté l’esprit, libéré du passé, avec “Nous n’avions que la vie devant nous”. Ces chansons étaient le dernier lien avec ma vie d’avant, et l’homme que j’étais à l’époque. Entre-temps, je suis devenu père, je m’apprête à publier mon sixième livre, je suis auteur et correspondant local de presse. Je vis la vie dont j’ai toujours rêvé, une vie d’écriture et de liberté, une vie que je passe aux côtés de ma femme, mon fils, ma fille.
À présent que ce dernier lien est coupé avec la publication de ce recueil, je vais pouvoir me consacrer au présent et à l’avenir. Créer, partir d’une page blanche. Ce nouveau voyage démarre bientôt avec la partie 2 de “Nuit de débauche au royaume des artistes torturés”, puis “Journal d’un poète de fond de bouteille” et “Akiko, mémoire d’une fille d’automne”.
D’autres projets à venir : le tome 2 de “Nous n’étions que des Pantins sans filtre”, des livres pour enfants, des romans et des recueils poétiques…
« …Toi ma faucheuse en blouse blanche,
que j'aime ton cul quand tu te penches.
Je n’ai que faire d’une infirmière
y a déjà mon nom dans ton cimetière...»
139 textes sur 200 chansons, où sont les autres?
"...Je balance les souvenances
comme on glisse dans la tombe,
un corps lourd de silence, locataire de catacombes.
Délester le cheval mort, canasson dépassé,
observer les aurores avant d’y flotter..."
Lorsque j’ai commencé à réfléchir à “Nous n’irons plus voir la mer”, je me suis questionné sur son contenu. Devait-il s’agir d’un recueil de mes textes les plus aboutis, ou d’une anthologie complète de toutes mes chansons, sans distinction de qualité ? Cette autocritique constante et imparfaite de mon travail me poussait à tout jeter. Finalement, j’ai décidé de faire un compromis en ne gardant que les textes que je ne considérais pas comme totalement ratés. Ensuite, j’ai effectué une nouvelle sélection en retirant les morceaux que j’aimais le moins. Comme ce choix est assez subjectif, et que les goûts et les couleurs varient, j’ai choisi de partager les paroles de ces chansons écartées dans la creative room prime "Les Orphelines". Vous y trouverez des textes inédits qui ne seront jamais publiés dans un livre (en théorie). J’ajouterai du contenu de temps en temps et vous préviendrai lorsqu’une nouvelle orpheline sera publiée.
Merci de m’avoir lu, je vous souhaite une vie merveilleuse et de beaux voyages dans mon univers…
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"Nous n'irons plus voir la mer" est disponible dans la creative room prime "œuvres complètes et textes inédits"
et en version brochée sur Amazon au prix de 21€99.
- La mélancolie du gardien de phare /(version audio)
- J'étais un enfant laid /(version audio)
- L'Underwood (version audio)
- Au temps des Poésies (version audio)
- Le requiem des Romantiques (version audio)
- À nos Printemps (version audio)
- Mal de vivre / (version audio)
- Sans Toi (version audio)
- Le dernier Romantique (version audio)
- Dans la cour de l'école (version audio)
- Phare sans lumière (version audio)
- Ne me parle pas d'amour (version audio)
- Ramène-moi (version audio)
- Pour un seul baiser de toi (version audio)
Jackie H hace 1 mes
Salutations à la fraternité du grenier (plus ou moins) empoussiéré 🤝👋🏻
Surf Xi hace 1 mes
mes amitiés émues à Mano, Léo et Jacques si vous les croisez encore de temps en temps… !
Oren Le Conteur hace 1 mes
Le message est passé ;)