¡Felicidades! Tu apoyo al autor se ha enviado correctamente
« 5 heures du mat, j’ai des frissons »

« 5 heures du mat, j’ai des frissons »

Publicado el 28, sept, 2020 Actualizado 1, oct, 2020 Música
time 2 min
5
Me encanta
1
Solidaridad
0
Wow
thumb comentario
lecture leer
6
reacción

En Panodyssey, puedes leer hasta 10 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 8 articles más para descubrir este mes.

Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis! Inicar sesión

« 5 heures du mat, j’ai des frissons »

 J-C. Paco, Exil (Julie Sogni Daroy/J-C. Paco), Carrère, 1983.

JC Paco Exil

Il a un peu la tête d’Anthony Delon en sortie de boîte avec ses lunettes noires, sa chemise ouverte, sa chaîne en or qui brille, sa moquette sur la poitrine et sa coupe de cheveux des années 80. Franchement, la photo est pas mal (J-P. Sani), on ne peut pas vraiment en dire autant de la chanson :

 

« Dans ma vie drôles de larmes

Galères et vague à l’âme

C’est dur à dire

J’peux pas m’en sortir »

Refrain :

Exil

Je suis en exil

Dans ma tête y a des flashs

Des magasines

Exil

Je veux tuer ma ville

Je déchire tes photos

Face et profil »

 

Je ne suis pas sûr d’avoir saisi tous les mots à l’écoute tant cela est poussif et fumeux. Pourtant j’ai passé le disque plusieurs fois à fond, au point de rendre fou tout le monde à la maison et dans l’immeuble. Je crois bien que les voisins vont monter un groupe contre moi, et que même mon chien compte assister à la prochaine réunion.

 

Les paroles sont plutôt nulles (« je déchire tes photos/Face et profil »… la rime est forcée à se démembrer), pourtant la chanson est bien produite, avec des arrangements de cuivres assez propres. Ils sont signés François Feldman, dont la carrière de chanteur de variété n’a pas encore décollée à ce moment-là. Il officie encore en coulisses, arrangeant cordes, tuyaux et bidons. Son heure de gloire arrivera à la fin de cette décennie si étrange et hétérogène, en 1989 plus précisément, avec Joue pas et surtout Les Valses de Vienne.

 

À la limite, la face B est un peu meilleure, plus humaine, moins calibrée pour courir après un succès qui n’est jamais venu. La voix est plus rocailleuse, moins apprêtée, plus franche. Mais pas de quoi tomber non plus à la renverse. La chanson s’appelle Mais j’dis rien. Ce n’est pas horrible, juste de la gentille variété sans trop d’envergure. Tout ça manque malheureusement un peu d’âme et de charme.

 

Mais quelle image ! Dans une collection, le visuel compte aussi. Faute de pouvoir vous faire écouter le morceau (trop obscur, introuvable, on touche ici aux limites de l’exercice, il faudrait fouiller le dark web), je vous repasse la pochette, c’est cadeau. La photo est de J-P. Sani, inconnu lui aussi.

JC Paco Exil

 

 

lecture 434 lecturas
thumb comentario
6
reacción

Comentario (0)

¿Te gustan las publicaciones de Panodyssey?
¡Apoya a sus escritores independientes!

Seguir descubriendo el universo Música
Jour 23
Jour 23

C'est la MUSIQUE qui adoucit les mœurs, pas le RAP. — Franck Labat

Franck Labat
1 min
PAULOMANIA
PAULOMANIA

PréliminairesCela faisait quelques semaines que la date du 4 décembre me trottait dans la tête. Et p...

Joseph-Marc Francois
2 min
Métronome
Métronome

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
No Fun
No Fun

Par ici la musique :

Benjamin Mimouni
1 min
Requiem
Requiem

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, vôtre sourire, ma joie.Parmi les textes chantés...

Bernard Ducosson
1 min

donate Puedes apoyar a tus escritores favoritos

promo

Download the Panodyssey mobile app