Dayrizoar : Ch. 10
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Dayrizoar : Ch. 10
Skarab et Gelauray réussissent à pénétrer en ville sans encombres. Le brouilleur devrait masquer leur présence sans trop attirer l'attention. Les caméras ne devraient pas dysfonctionner.
C'est un brouilleur par émission de code de programmation à destination des caméras. Celles qui entrent dans son champ d'activité reçoivent alors l'information qu'il ne faut pas tenir compte d'une douzaine de silhouettes et visages bien précis, toute l'équipe de mercenaires.
Sauf erreur de sa part, c'est le décor censé être derrière eux qui devrait apparaître sur les écrans de surveillance, au moment où ils passent, à quelques détails près et avec une qualité amoindrie.
Ils progressent en ville. La seule patrouille qu'ils croisent ne les reconnaît pas. Skarab en déduit que le brouilleur fonctionne également sur les capteurs des véhicules. La fierté se lit sur son visage !
"Tu as vu Gelauray ? Les doigts dans le nez !"
Puis il rit bruyamment. Gelauray panique et le fait taire. Les précautions ne font pas le poids face au plaisir de voir sa création fonctionner à merveille. Gelauray le comprend bien mais s'indigne et menace son binôme.
"Skarab, tu ris encore une fois comme ça et tu finis le trajet et cette mission tout seul !"
"Oh ça va, ce n'est pas comme si on faisait quelque chose de spécial. Tu sais bien que notre travail n'a rien d'exceptionnel !"
Gelauray se ressaisit, certes, rire de cette façon n'est pas ordinaire en ville mais surtout, la caméra ne voit rien mais entend et ça peut vite poser un problème. Alors il arrête de parler et écrit via la messagerie d'écran.
"Il vaudrait mieux que l'image et le son correspondent."
"Zut, je n'y pensais plus !"
Skarab, tout penaud, arrête donc de rire et se contente d'avancer. Ils arrivent au pied du bâtiment concerné par la mission, le longent un peu puis enfilent les combinaisons d'invisibilité. L'aspect peu pratique de la vision avec la combinaison les a poussé à préférer une sortie à découvert, jusqu'au bâtiment de la mission.
Ils entrent et se retrouvent très proches de deux soldats en mouvement. Gelauray retient un cri d'effroi et Skarab se fait le plus mince possible pour éviter le contact... qui a tout de même lieu ! Le soldat touché s'étonne, essaie de reproduire l'évènement, sans y parvenir. Son collègue se moque de lui, part chercher un équipement spécial et revient à la porte d'entrée bredouille.
"L'armurier m'a dit qu'ils ne nous font pas confiance pour le conserver en bon état alors on ne saura jamais si tu as rêvé ou non !"
"Si on avait un bon équipement, ça servirait à quelque chose de garder l'entrée !"
Mais Skarab et Gelauray sont déjà loin de toute manière. Certaines choses s'améliorent avec le temps, cependant la demande de matériel onéreux reste un sujet sensible.
Ils font une brève pause dans une pièce vide pour faire baisser la pression puis reprennent leur mission.
"Tu as bien compris la mission, toi ?"
"Euh, Skarab, j'allais te le demander justement !"
"Quoi ? Tu veux dire qu'on est là comme deux idiots sans savoir quoi faire ?"
"On dirait bien... Mais j'ai cru comprendre que nous devons détruire un appareil, un ordinateur ou un centre de gestion des communications, quelque chose dans le genre."
"Ça me rappelle quelque chose, oui. Mais tu as vu le nombre de machines qu'il y a dans ce bâtiment ?"
"J'imagine qu'on doit chercher celui qui récupère et traite les informations de tout ces appareils."
"Hum, c'est plutôt mon domaine, ça. Je vais jeter un oeil pour trouver le point d'arrivée dans tout ce bazar !"
"Fais attention, je reste à proximité, je te préviens si quelque chose s'approche."
"Ça me convient, merci Gelauray ! À plus tard !"
Ils se séparent et Skarab commence à fouiller discrètement pour identifier les émetteurs et les récepteurs. La tâche est ardue, le nombre de machines est inconcevable. De nombreux androïdes travaillent sans cesse sur ces appareils et Skarab doit se contorsionner afin de vérifier les propriétés de chacun. L'avantage des androïdes est qu'ils ne bougent pas leurs jambes en travaillant.
"J'ai enfin trouvé un récepteur ! Mais ce n'est pas suffisant."
Soudain ! Une explosion se fait entendre. Mais elle ne provient pas de leur bâtiment. De nombreux androïdes se redressent et foncent vers la sortie.
"Qu'est-ce qu'on fait ?"
"Je ne sais pas Gelauray, on sort voir ou on profite que les tas de ferraille s'en aillent pour finir la mission. Je préfère terminer pour ma part. Vas voir, si tu veux, je ferai attention."
"Ok, je te tiens au courant !"
Et Gelauray sort du bâtiment.
Un espace de coworking chez BossBot.
Histoire originale de mon invention, images obtenues par intelligence artificielle sur Nightcafé Studio, tous droits réservés, Alban Vivicorsi