Damien Abad, à peine installé sur son siège de suprême assis ; coupable de pâles passions ?
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Damien Abad, à peine installé sur son siège de suprême assis ; coupable de pâles passions ?
Politique
Déjà jugé par le site "Médit à part" de viol, culpabiliser un homme qui ne peut dans l'instant se défendre, c'est petit.
Tout handicapé est un être amoindri dans ses gestes les plus basiques, qui devient gauche en cherchant a être adroit. Qui pour le lui reprocher ?
Comment décréter coupable un homme déjà diminué qui ne demande rien d'autre que d'assumer la charge d'un ministère associant handicap, autonomie et solidarités, un ministère bâti à sa démesure ? Arrivé là où il et à la force du poignet (ce qui reste maladroit), est déjà une gageüre ; Abad est un bosseur qui plongera à bras raccourcis sur sa peine en ne faisant rien à moitié et non un procrastinateur qui aurait tendance à repousser à demain...
Les faits sont tendancieux et l'effet désastreux. Chez LR, quand c'est tu et que tout le monde sait, personne ne cafte ; l'esprit de corps jouant pleinement en reportant aux calendes une résonance amplifiée de l'écho étouffé. Mais les langues se délient quand le séditieux n'est plus un frère et passe à l'adversaire. Et là, de handicapé on le propulse coupable, ce qui a pu devenir à ses yeux un raccourci dévastateur. Chez LR un traitre ça s'exécute, banni soit qui mal y pansera ses plaies !
Ainsi revêtu de son carcan de l'haine longuement tripoté par des "mal à droite", l'homme zigzague dans les esprits entre semi-coupable et pleinement-innocent. Loin d'être qualifié "d'heureux producteur", ni de "pressant tâteur de TV", ni "d'un des hommes politiques qu'ont trop versé pour le rester" ; risquera t'il de rejoindre le clan des bannis oui-oui de la gent médiatique ?
C'est tout le mal qu'on ne lui souhaitera pas ; mais en soi l'adage "aux innocents les mains pleines" semble déjà venir le contrarier...
Toujours "Badina dame" restera l'anagramme du nom de Damien Abad ; slogan qui montre bien qu'au fond son approche aux sexes dits faibles n'aura été que comédie.
Tout mon respect à l'homme.
Bernard DUCOSSON, pamphlétaire chez Panodyssey